Quantcast
Channel: Iferhounene
Viewing all 5634 articles
Browse latest View live

A mon mari par M.M

$
0
0
 
LETTRE A MON SEIGNEUR ET MARI
 
Souffrez que je vous dise Monseigneur et Mari
Que je m’en vais confiante en sachant bien la cause
Et que des mauvais jours s’ensuivent la guérison,
Car, à bientôt, mon cœur et le sang de ma veine !
Abreuve, bienfaisant, le sang de mes enfants !
 
Mais souffrez aussi que je vous dise en fait,
Que de vous ne viennent pas tous mes tourments.
C’est du chemin de ma naissance qu’ils viennent,
Dans la pérennité d’un jeu d’incarnation
Où l’âme, purifiée ainsi, de beauté s’enrobe !
 
Cependant en ce jour lumineux où la certitude
Vaut, désormais, un plus personnel courage,
Pour livrer au scalpel ma chair endolorie
Par un maladroit geste qui me coûta presque la vie.
Que la nuit, lasse de dormir, j’en tremble encor !
 
Aussitôt le travail sera beaucoup mieux fait,
Je sourirai bientôt à mon cœur né d’Amour,
Pour l’entendre, la nuit, abreuvé de couleur
Surpassant, sans rêver, sans doute quelque douleur
Qu’il faudra bien, tantôt, pour mieux aimer la Vie !
 
Qui dois-je remercier, Monseigneur, mon enrôleur,
Le médecin, le ciel ou plutôt vous mon Mari,
Pour un passage si bref au pays de la Terre,
Eloignée de tout lieu de ma famille vraie,
Que j’en péris, je crois, à petit, même grand feu !
 

les mille et une violences faites aux femmes

$
0
0

…lorsque j’avais quatorze, quinze ans, je n’avais qu’une aspiration: Rester seule à la maison. Écouter de la musique classique, écrire des poèmes, Pendant que mes parents et ma petite sœur partaient en vacances. Peut-être étais-je un peu plus âgée, je ne m’en souviens plus très bien. … 823c31f32253c7ef22333a517e80d6e3.jpgMon adolescence, juste un peu avant, était difficile et douloureuse, car je ne voyais pas très souvent mon vrai papa; Maman l’avait totalement rejeté et m’avait montée contre lui : "il n’était pas ci, il n’était pas ça, il était ceci et il était cela". En fait, mon pauvre papa était très douloureusement touché par le manque de contacts avec sa seule et unique petite fille. Moi. Maman, remariée, et une petite sœur bien plus dorlotée et gâtée que moi, m’avait imposé un beau-papa, que je n’ai jamais pu appeler papa. Mais que, bien plus tard, une fois que je suis devenue maman à mon tour, mes enfants ont appelé “pépé”. Ils l’aimaient bien le pépé. Et, du coup, n’ont jamais connu le vrai, le pépé du même sang, de la même origine, à travers moi et ma souffrance. Déjà ! Tu vois ! … A cette époque, mon adolescence, il y avait aussi pas mal de violence à la maison. J’étais récalcitrante et rebelle. Mon beau-père, pas très cultivé, me battait et me montrait le poing levé, parfois. Je ne l’ai jamais dit à personne. Par respect de ma mère et de ma petite sœur. Je me souviens qu’une fois maman, excédée par nos comportements, était sortie de la maison et voulait se jeter dans l'Oued Sebaou. C’est moi qui avais couru derrière elle pour l’empêcher de faire une bêtise pareille. Je devais avoir une quinzaine d’années. …

Alors, tu vois, Abdenour, toi qui connais la famille dans la quelle j’ai accepté (je dis bien accepté) de vivre, des gens qui ont connu la violence aussi, si je connaissais avant la fin de ma vie, là, un peu plus de douceur, je crois que je le mériterais aussi. … Mais tout cela, et j’en oublie, fait de moi ce que je suis aujourd’hui : une personne qui aime énormément mon prochain, qui l’aide, et qui ne cultive aucune haine en moi-même. Je m’en veux seulement de n’être pas allée assez vite, plus tôt, pour en arriver là. Comme on dit : il n’est jamais trop tard pour bien faire. Je n’ai perdu que quelques années, c’est tout. Je n’ai jamais fait de mal, bien au contraire. … Déceptions : j’en ai eu beaucoup. Car je recherchais déjà, dans ma petite cervelle, l’éveil. L’éveil que j’ai connu bien plus tard. Individuellement. Toute seule. Pas sur les bancs, dans l’amphithéâtre d’une Université. Je me suis cultivée, dérivée de ce magma intellectuel dans lequel il me semblait que je n’avais pas de raison d’être, parce que je ne raisonnais pas comme eux. Eux : la famille, et même mon premier époux, le papa de mes enfants qui s’est remarié, pratiquement dans la même période que je me suis mariée avec Rachid. Mes contacts actuels sont très ouverts. Son épouse, enseignante de droit, retraitée, sans enfant, m’ouvre un dialogue intarissable lorsque j’ai l’occasion de demander de leurs nouvelles et surtout donner des nouvelles de Hassen, notre fils “soudanais”. Elle adore mes enfants et je n’en fais point ombrage, car ce sont des ondes positives et agréables qui les aspergent de "’lumière””.

à suivre

bourse d'huile D'olive

$
0
0

1 kg d'olive 150 dinars
1 quintal d'olive 20 litres d'huile
1 quintal d'olive 750 dinars
1 litre d'huile 800 dinars

melissa

$
0
0

Mélisse (Melissa Officinalis) Son nom Melissa provient d'un mot grec signifiant feuille à abeille, association d'autant plus heureuse que cette plante possède les mêmes propriétés toniques et curatives que le miel et la gelée royale. On la nomme également citronnelle, ses feuilles froissées entre les doigts exhalent un parfum qui rappelle celui du citron et du cédrat. Elle est originaire du sud de l'Europe et on la trouve maintenant partout à travers le monde. Son agréable parfum en fait une plante largement cultivée dans les jardins. En usage médicinal on utilise les fleurs, la tige et les feuilles. Charlemagne ordonna que la Mélisse soit plantée dans le jardin de chaque monastère. Elle est l'ingrédient principal de la fameuse Eau de Mélisse des Carmes, qui existe toujours de nos jours. La Mélisse était l'un des composants des "élixirs de jouvence" on pensait qu'elle pouvait redonner la jeunesse. Elle était considérée comme le remède ultime dans l'antiquité pour calmer les troubles du système nerveux. Efficace contre la dépression et la tension, elle est également carminative, c'est à dire qu'elle aide à éliminer les flatulences digestives. Elle était également utilisée traditionnellement comme carminatif contre les gaz, l'insomnie et les problèmes cardiaques. La Mélisse est utile dans les cas de : Digestion lente Ballonnements, éructations, flatulences Troubles du sommeil, chez les adultes et les enfants Nervosité, angoisse Certaines affections virales (Herpes) Troubles de la thyroïde Douleurs lors de la menstruation Propriétés : Ses propriétés la rendent efficace entre autre dans la dépression et la tension. Les terpènes contenus dans les odorantes essences volatiles de la Mélisse, plus particulièrement le citral et la citronellal, sont les éléments favorisant son action carminative et son effet relaxant sur le système nerveux central. Elle possède également des propriétés antispasmodiques. Les flavonoïdes, polyphénols et autres composés, procurent également une action favorable contre l'herpès et régularise la thyroïde. Une étude récente comparant les effets d'une préparation contenant de la Mélisse et de la Valériane, au médicament Halcion, démontre que sur les 99 études, les deux groupes ont mieux dormi, mais des problèmes de 'gueule de bois' et de mauvaises coordinations furent ressentis dans le groupe Halcion. Le groupe prenant la préparation Mélisse, valériane ne ressentit aucun de ses effets. La Mélisse est donc un relaxant efficace en cas d'anxiété, de dépression légère, de nervosité et d'irritabilité. Elle diminue l'émotivité et apaise les palpitations cardiaques d'origine nerveuse. Mode d'emploi : Sous forme de teinture mère ou extrait soluble : 30 gouttes dans un verre d'eau, 3 fois par jour En infusion : 2 pincées de feuilles séchées par tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 5 minutes. Comprimés : jusqu'à 100 mg par jour Précautions : On ne rapporte aucune toxicité relativement à l'utilisation de la Mélisse. Contrairement aux médicaments sédatifs, son usage est très sécuritaire et ne présente pas d'effets secondaires désagréables ou nocifs. Il est possible de conduire un véhicule, même si on consomme cette plante, et l'alcool ne semble pas augmenter son action sédative. Les femmes enceintes et allaitant ne devraient pas consommer de Mélisse.

Cherif Kheddam : un poete de l'humanite entiere

La DRS serait-elle sous-traitant de la DGSE selon le quotidien d'Algerie ?

$
0
0
 Version imprimableSuggérer par mail
31-03-2015
Les services algériens avaient informé la DGSE
Enrico Macias et Cheb Khaled arrêtés pour espionnage au profit de la CIA


Alors qu'ils préparaient un concert exceptionnel qu'ils devaient donner ensemble le 4 mai prochain à l'Olympia, à Paris, les deux grands chanteurs Enrico Macias et Cheb Khaled ont été surpris, hier, vers 18h30, par les agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui ont fait irruption dans le studio se trouvant à la rue Kléber en plein centre de Paris, où ils préparaient également l'enregistrement d'un album.

Les deux stars n'attiraient aucun soupçon, notamment Cheb Khaled qui est connu pour son innocence, sa naïveté et ses répliques humoristiques.

Mais derrière la vie artistique des deux grands chanteurs se cachait une autre face secrète, celle de deux agents de renseignement qui travaillent pour la CIA (central intelligence agency), l'une des agences de renseignement les plus actives et les plus célèbres au monde.

Selon des sources très bien informées, les services secrets algériens (le DRS - Département du renseignement et de la sécurité) avaient informé depuis plusieurs mois la DGSE mais les informations données par nos services n'auraient, au début, pas été prises au sérieux.

Ce n'est qu'après l'attaque de Charlie Hebdo que les officiers de la DGSE ont décidé de suivre les conseils de leurs collègues et filer les deux stars, puisque bien avant cet attentat les Algériens, aussi, avaient prévenu les Français.

Au fait, les deux chanteurs avaient pour rôle de faire «chanter» certains responsables français par tous les moyens pour leur soutirer des documents et des renseignements sur la stratégie française dans les pays du Golfe.

Cheb Khaled et Enrico Macias qui ont accepté l'offre de la CIA (plusieurs millions de dollars, selon un agent de la DGSE tenant à garder l'anonymat), ont réussi à obtenir plusieurs renseignements qu'ils devaient remettre à une certaine Bonitta Fish, un agent dormant de la CIA très éveillé qui se faisait passer pour une danseuse du célèbre cabaret parisien Le Lido.

Cette dernière est même passée à plusieurs reprises dans l'émission «Le plus grand cabaret du monde», présentée par l'animateur Patrick Sébastien. Enrico Macias et Cheb Khaled ont été interpellés deux jours avant qu'ils ne remettent les dossiers à Melle Fish.

On ne sait pas pour le moment ce que contiennent ces dossiers et si d'autres documents avaient déjà été remis à la CIA auparavant. L'enquête continue et se déroule dans le plus grand secret. On y reviendra dans nos prochaines éditions.

Bari Stambouli

Marzouk Ath Voukhoulaf : un héros légendaire de la guerre de libération

$
0
0

Ait Hichem, septembre 1956


Marzouk Ath Voukhoulaf, Marzouk Ath El Aajmi, Si Amar Ath Voukhoulaf, Si Larbi Ath Youcef Ouali.  Ils étaient 4 jeunes, parmi d'autres kabyles, incorporés au camp de Ait Hichem,  au sein de la 3eme compagnie du 6eme B.C.A, dans le cadre du service militaire. Nous étions en septembre 1956.

Déjà avant son incorporation, Marzouk Ait Boukhoulaf était militant et Moussebel de la première heure  au sein du F.L.N. Cependant, les responsables du F.L.N avait toujours gardé contact avec lui. Ses échanges avec eux portaient sur le  projet de désertion avec armes et bagages de tous les jeunes kabyles  incorporés au sein de de cette compagnie. 

Marzoukh Ath Voukhoulaf avait entrepris discrètement une action de sensibilisation auprès de ses collègues à  l’intérieur du camp. Il réussit à convaincre certains éléments comme Marzouk Ath El Aajmi, un autre jeune de Zoubga, deux autres de la basse Kabylie. les autres n'étaient  motivés par cette initiative qu'ils avaient trouvée  trop risquée.

Pendant que du coté de l’armée coloniale, un ratissage était programmé au mois de février, sans aucune autre indication précise ni de lieu, ni de durée, ce sera cette occasion tombée à  point que l’équipe de déserteurs  choisiront pour mettre à exécution son plan.

Février 1957:

quelques minutes avant l'heure du déjeuner de  midi, la troupe des déserteurs quitta furtivement la compagnie, fonça sur les maquis de la région, situés â  proximité du village de Tanalt. La nuit tombée, la petite troupe, à  sa tête Marzouk Ath Voukhoulaf pénétra au village. Voukhoulaf se dirigea alors directement vers la maison de Hocini Said qu'il connaissait de longue de date. Il reveilla son épouse qui alerta a  son tour  son mari de la présence insolite de ces " nouveaux maquisards ", lequel ne se fit pas prier pour les accueillir à  bras ouverts. Il les accompagna au village Mareghna où les attendaient depuis déjà plusieurs mois les autres maquisards. On se souvient de la présence dans ce village; de Si Mouloud Belkissenm; un autre combattant de la première heure parmi tant d'autres.

maquisard boukhouzaf marzouki.jpg















A gauche Marzouk Ath Voukhoulaf


On fit le point de l’évasion préparée de longue date par un homme qui va s’avérer par la suite un baroudeur hors pair, au courage légendaire : Marzouk Ath Voukhoulaf.

Si Abdellah jubilait pour le soutien que la 3eme compagnie du 6eme B.C.A venait d'apporter, malgré elle, à  la révolution algérienne: 5 hommes assez bien entrainés et de surcroit équipés de 5 fusils garand. Une contribution appréciable pour les maquis de l'A.L.N dans cette région naturellement rebelle.

guerre d,algerie


la mort d'un resistant

$
0
0

GUERRE D’ALGERIE -1954-1962iferhounene village de france.JPG

La mort de mon père au village Ait Ouatas 1959 Lieutenant PELARDY : « tuez- le, c’est un fellagha ! Ils sont tous des fellaghas dans la famille ! …. c’est une famille de fellaghas ! »

iferhounéne : village de Kabylie, à 5 km de Tirourda (Grande Kabylie) Après avoir été longuement torturé, mon père toujours incarcéré au camp de Agouni adella, a subi l’épreuve de la privation de nourriture et d’eau pendant 6 jours. C’était pendant le mois sacré de ramadhan qu’il avait d’ailleurs passé intégralement au camp jusqu’à l’aid, qu’il avait été contraint de « fêter » en prison. Pendant son séjour en prison, qui a duré un mois, ses bourreaux avaient tenté de le contraindre à rompre le ramadhan, histoire de le mettre en désaccord avec ses principes religieux, profondément musulmans. Faire rompre le carême, par la contrainte physique,à un homme très attaché à Dieu, en religion musulmane, équivaudrait à lui causer le plus grand préjudice moral.,une torture morale qui dépasse de loin les coups et les décharges électriques. Car, mon père, et cela ses tortionnaires ne le sauront jamais, pouvait mourir pour ses principes. La suite des événements va nous montrer la nature de la personnalité de mon papa, que moi, déjà à l’age de 9 ans, je connaissais parfaitement. Plus qu’une connaissance que j’avais des sentiments de mon père, je les sentais au plus profond de moi même. Cette pratique, œuvre de tortionnaires inhumains, criminels, qui innovent chaque jour dans l’art de faire toujours plus de mal, puisque elle intervint après l’avoir privé de toute nourriture et de boisson 6 jours durant. 6 jours durant, mon père, enfermé, n’avait fait que pleurer. Non pas sur son propre sort, mais sur celui de ses 8 enfants, livrés à la faim et au danger de tous les jours, dans un village qui n’était pas le leur, où ils n’étaient que des réfugiés, sans protection ni ressource. Ma mère ayant appris les conditions inhumaines auxquelles avait été soumis son mari, a tenté de lui envoyer par l’intermédiaire d’un certain OUAMAR AITH MOUSSA, du village BOUMESSAOUD, situé à mi chemin de AIT OUATAS et du Camp, un peu de nourriture qui avait été vite refoulée par le responsable militaire français qui commandait le camp. Ce qui avait poussé une vieille femme du village à crier ce jour là à qui voulait l’entendre : « oh ! Les Ait l’imam*, vous êtes hais par la France ! » Ait liman : littéralement veut dire « famille de l’imam » c’était le nom originel de notre famille qui était devenu après l’occupation coloniale : SI HADJ MOHAND Quelques jours après, un parent à mon père, lui aussi emprisonné puis libéré, nous rapportera que mon père n’était pas mort, mais qu’il soufrait le martyre. C’était ainsi que l’on découvrit toute l’ampleur de la stratégie des tortionnaires français : faire transmettre par des moyens informels, par la rumeur, aux enfants et à la famille toute entière, des nouvelles sur l’état déplorable dans lequel ils mettaient leur prisonniers. Ces prisonniers qui n’étaient autres que nos pères, mères et sœurs détenues dans les geôles. Sanctionner collectivement l’entourage du prisonnier en sapant son moral, une torture morale généralisée à toute la famille, à toute la tribu, à toute la région .Cela ne pouvait que nous rappeler, les tristement célèbres punitions collectives des siècles des ténèbres, qu’on croyait dépassés par ceux qui se proclamaient du progrès et de la civilisation moderne. Comme je l’avais dit, précédemment, Mon père avait passé le jour de l’Aïd en prison. Avec ses nombreux compatriotes. A l’occasion des rares fêtes religieuses du pays, Ils avaient pris cette audace de chanter tous, en chœur des poèmes révolutionnaires, et des complaintes de suppliciés du genre :

PRISONNIERS DU CAMP AGOUNI ADELLA (1)

1.agouni adella-emplacement du camp militaire a 5 km de AIT OUATAS


Akli yi gougueni ouadella

Thighimithiou afesdah


Lamba afoukarouyiou

Trisiti a rathzaddah


El kouraj a yathmathen

Anammath ouala adnini assah


Akliyi gougueni ouaadella

thighimithiou affoubalkou


chchafiuo adh Mohamed(ATH MEDDOUR)

ouayedh dhassardjane mico


ts khilek a chaff emah vas

dhelkagh thoura dhazzouz vou


akliyi à gougueni Ouadella

thighimithiou aghrettak


achaff iuo adh Mohamed

ouayedh dhassarjane arekkak


ats khi yek achaf imahvas

dhalkiyi arthaddar ankhak


je suis à Agouni ouadella

Constamment assis sur la terrasse


La lampe au dessus de ma tête

Le courant électrique siffle


Courage oh ! Frères !

Mourrons, plutôt qu’informer l’ennemi


Je suis a Agouni ouadella

Constamment au balcon


Mon gardien (prisons), c’est MOHAMED

L’autre s’appelle :sergent mico


Je t’implore, oh ! Gardien de la prison

Libère nous, c’est déjà la mi-journée


Je suis à Agouni Ouadella

Constamment à la fenêtre


Mon chef, s’appelle MOHAMED

L’autre, c’est le « maigre » sergent


Je t’implore oh ! Gardien de prison

Libère moi, j’ai hâte de revoir le village


Ce Poème chanté par les prisonniers – rapporté par mon père – Si Hadj Mohand Hanafi, qui l’avait transmis à ma mére-1959-après sa libération du camp –avant son exécution quelques jours plus tard. Mon père, lui, avait passé son temps à pleurer, pensant à ses 8 enfants, sans nourriture, ni soutien moral. Il avait aussi tendance à s’isoler. Un jour, pourtant, Le père d’un harki résidant au camp, l’avait approché et lui dit :

Le harki :  « vous êtes d’où ? Monsieur ? »

Mon père : « je suis d’Iferhounéne »

Le harki : « de quelle famille ? »

Mon père : « je suis le fils de Si Hadj Mohand Saïd, et neveu de Si Hadj Mohand Hadj Ali » Le harki : « avez-vous des enfants ? »

Mon père : « si j’ai des enfants ? 8 ! Dont le plus jeune vient juste de combler ses 4 ans ». Nous étions automne 1959. Le harki : « Monsieur, faites comme tout le monde, mangez, c’est l’Aid »

Mon père : « je ne peux pas manger »

La discussion s’est terminée là, mon père refusait toujours de se nourrir.


Ailleurs, à AIT OUATAS, le soir, les maquisards nous rendent visite au village pour nous rassurer que mon père était toujours en vie. Le plus gradé d’entre eux s’adressant à ma mère en ces terme.

- « n’ayez crainte, le prisonnier est en vie »,  en évitant de citer le nom de mon père pour des raisons de discrétion.

 Ma mère : « est ce qu’ils ne sont pas en train de le malmener ? N’est-il pas en train de souffrir ? »

Le gradé : « s’il souffre ? Vous rigolez ? En tout cas, il a beaucoup de courage. Sachez madame, que de toutes les façons, nul ne peut échapper à son destin. Nous devons tous compter sur Dieu».

Ma mère : « est ce qu’il ne vont pas le tuer »

Le gradé : « Dans les moments historiques que nous vivons, pour libérer notre pays, dans l’intérêt de nos enfants, si nous devons tous périr, ce sera le prix que nous devons mettre. Votre mari, moi, lui (en désignant son collègue) et bien d’autres, si Dieu a décidé ainsi, nous devons tous mourir, et chacun de sa propre mort »

Il continua : « Votre mari, madame, n’a pas parlé ! C’est un homme d’un courage exceptionnel, s’il doit mourir, ce sera pour un idéal : pour que ses enfants vivent libres dans leur pays ».

Il devient encore plus loquace pour, me semblait il,  donner un peu de courage à ma mère : « Sachez aussi madame que nous sommes informés de tout, à tout moment de ce qui se passe y compris dans le camp ennemi »

Ce que j’ai moi même deviné et qui paraissait à mes yeux comme une menace, pour ma susceptibilité d’enfant. On m’a toujours raconté que les moudjahiddines étaient très sévères.Mais ce qui va m’être simplement confirmé par la lecture des mémoires d’un chasseur alpin cinquante ans plu tard, est que les fellaghas avaient leurs antennes à l’intérieur même des camps. C’est ce qu’ils appellent eux, les doubles. Malgré le manque de moyens de communication modernes, ils arrivaient tant bien que mal à obtenir des informations précises et assez rapidement. Cela lui fait déjà un mois d’incarcération. Après l’Aid mon père avait été libéré, les pieds nus. Voyant l’état dans lequel il était, la femme d’un harki, résidente du camp, lui avait refilé secrètement une paire de chaussures en caoutchouc pour rejoindre le domicile à Ait Ouatas, là ou notre famille s’était établie après que nous ayons été chassés d’Iferhounéne, notre village natal. Je me souviens de ce jour du retour de mon père. De l’état piteux dans lequel il avait été mis par ses tortionnaires. L’image de mon père allongé sur le dos, ne me quittera plus désormais, en dépits du temps qui s‘est passé depuis : 50 ans déjà depuis ce triste événement. Elle ne me quittera probablement jamais jusqu’à la mort. Cette scène qu’il décrivit lui même à ma mère : A son arrivée au camp de Agouni Adella, Le Harki à qui il avait été confié pour son interrogatoire, traîtreusement, l’avait renversé sur son dos , en lui fauchant les pieds violemment . C’était comme cela que ces lâches, sauvages et sinistres individus commençaient leur séance de torture au nom de la pacification et de l’émancipation des peuples indigènes barbares. Les coups , la gégène , la baignoire , le répertoire n’était pas trop long , pour ne pas s’ingénier a inventer d’autre saloperies :on décida alors de lui faire porter sur le dos , le téléphone sans fil , et l’entraîner dans un ratissage au cœur de forêt de BOUB HIR(3) , pieds nus. En traversant l’oued, il avait failli être emporté. Alors, un soldat, à ce moment avait tenté de le noyer carrément dans les flots de la rivière. Voyant cette scène, un autre soldat, plus clément, sans doute de très bonne éducation, est venu à son secours, l’allégeant de son fardeau, et lui faisant signe de s’agripper à son ceinturon. , Affamé et atterré, mon père, de retour à la maison s’était mis à chercher instinctivement des restes de nourriture autour du « kanoun » ou âtre. Je le voyais tomber sur une figue sèche, couverte de cendre qui s’était, échappée par hasard d’un panier, la tenant d’une main et l’essuyant de l’autre. Il l’avala sans même prendre soin de la mâcher. J’avais compris, enfant de 9 ans, que mon père avait subi les pires supplices : la privation. C’est alors que j’ai pu me rendre compte de ce que les hommes étaient sans foi ni lois. En un mot des criminels, des nazis. J’étais trop jeune pour m’engager dans les rangs de fellaghas. Je ne connaissais rien de la guerre , des armes , même de la cause pour laquelle on se battait que ce soit du coté algérien ou du coté des hommes , que je croyais civilisés , développés, intelligents et justes. Rien de tout cela. Les idées ne font que se brouiller dans ma tête. Par contre s’il y’avait une seule chose dont j’etais sur, c’était l’injustice qui nous frappait sans distinction. Relâche pour un jour mais, mon père avait été réincarcéré le jour suivant, cette fois au camp d’iferhounene. Il sera interné en même temps qu’un parent éloigné, originaire du village AIT OUTAS, du nom de Abdou Arezki. Leur incarcération a duré 8 jours ,durant les quels mon père avait été soumis à l’épreuve de la faim et de la soif- Il a avait été contraint à assister à la séance de torture sur son compagnon prisonnier- Abdou Arezki dans le but évident de le terroriser. C’est après à son tour de subir la torture pendant 4 heures. Aucun résultat : mon père est resté impénétrable : impossible de lui soutirer la moindre information ni renseignements. On décida de libérer Abdou avant mon père. Mal lui en prit, au moment de quitter la deuxième barrière, il se retourna instinctivement pour voir si son collègue, qui était comme je disais, mon père, ne le suivait pas. C’est alors qu’on décida de changer d’avis en lui faisant faire demi tour et de prolonger la durée de sa son incarcération. Les suppliciés n’ont été d’aucune utilité pour les renseignements des envahisseurs, ils décidèrent de les libérer. Au 8 ° jour On les libéra, mais au moment où ils s’apprêtaient à quitter le camp d’iferhounene, un harki assena un violent coup de barre de fer, à mon père, en visant littéralement la tête. La victime , malgré le sang qui coulait de sa blessure , rassemblant le peu d’énergie qui lui restait ,l’instinct de conservation aidant , rejoignait à dix kilomètres de là , avec son compagnon , le village ait ouatas , a pieds. En arrivant, ma mère qui l’attendait déjà depuis un temps le réceptionna, car le cas de le dire, pour encourager à tenir bon La première réaction de mon père, comme si, celui-ci voulait inconsciemment, se confier à son unique médecin et thérapeute, était de lui montrer la plaie béante sur tête occasionnée par la barre de fer en disant « regarde, là, le sang coule toujours » Ma mère : « vite, viens te changer. On mettra quelque chose à ta blessure pour éviter une infection » On changea mon père. On lui donna un peu de café car il avait perdu son appétit. Mais il n’aura pas le temps suffisant pour récupérer il passera une nuit blanche. A cause de l’insomnie , de ses blessures , ou bien avait il le pressentiment qu’il n’était là que provisoirement , étant donné qu’il avait été habitué aux cycles continuels de tortures d’ emprisonnement et de tortures. Cette nuit qu’il passera cette fois sera exceptionnelle. Sa dernière nuit avec ses enfants.Il le savait mon père. Quelque chose le lui avait fait sentir. Le troisième sens peut être. En effet les événements allaient se précipiter et la machine infernale se mit en branle .la date fatidique allait arriver et la mort inexorable approchait chaque heure, chaque minute, chaque seconde un peu plus. Ce qui allait suivre relève pour moi, enfant de 9 ans, de la télépathie ou du monde mystique : Ma mère qui était dans le secret des dieux, car nous, enfants étions éloignés du monde réel, cruel, criminel des adultes, raconte : « Votre père, mes enfants, donnait la nette l’impression de savoir qu’il allait mourir sous peu. Toute la nuit il n’avait pas dormi. Il donnait impression de s’y préparer avec stoïcisme. Au petit matin, je l’avais aidé à faire ses ablutions, car il n’avait guère plus de force. En plus il se plaignait de ses blessures. Il devait avoir quelques cotes brisées. En tout cas il ne pouvait soulever son bras gauche pour porter sa main au niveau de la bouche. je lui donnais moi même à manger. Et quel manger ! Tout juste une tasse de café qu’il réclamait à chaque fois qu’il revenait de son enfer. Comme il ne pouvait pas faire debout, sa prière du matin, conformément au rite .il dut recourir a la taimoume (2). Il n’avait que 48 ans. »

(2) taimoume : taimoume- ablution simple en religion musulman permise dans les cas extrême de santé précaire sans se lever. En utilisant une pierre propre Il attendait donc, comme s’il le savait d’avance, ses bourreaux arriver. En effet ils sont déjà là. Mon père avait eu le temps de raconter son dernier rêve à ma mère en esquissant un sourire angélique : « écoute, femme j’ai vu cette nuit mon fils chérif.Il est venu me voir ». C’était cela la visite de mon frère chérif. Mon frère aîné mort à MAHMOUD dans un accrochage en 1958. Probablement tué par les chasseurs alpins campés dans la région d’Ait HICHEM. La légende kabyle raconte, que lorsque vous êtes visité dans un rêve par un mort de votre famille, cela voudrait dire que vous êtes sur le point de quitter la vie ici bas pour rejoindre les vôtres, qui sont déjà morts. Aux environs de 8 heures du matin, D’un pas décisif, 4 soldats de l’armée française dont un d’origine arabe se présentèrent devant nous au domicile. On lui intima l’ordre de les suivre. A ce moment l’arabe se mit à pleurer.il savait sans doute ce qui attendait mon père. Ma mère, avec son courage habituel essayant de l’aider à mettre son cache poussière et son burnous neuf. Elle le suivait sur quelques dizaines de mètres, escorté par les 4 soldats. C’est alors que mon père se retourna en direction de ma mère qui les suivait :

« Tiens, reprend ce burnous, et ne t’inquiètes pas. Il n y a rien. »

Ma Mére qui connaissait bien mon père à ses réactions les plus intimes avait détecté quelque chose d’inhabituel dans ses yeux qui commençaient à larmoyer, mais légèrement car il n’avait le pauvre, plus d’énergie, il était comme paralysé, et les émotions étaient visiblement inhibées:

« Occupe toi des enfants, quoiqu’il arrive. Je compte sur toi, je sais que tu y arriveras quoiqu’il m’arrive …quoiqu’il puisse arriver »

Ma mère : « pourquoi vous l’amenez. Où est ce que vous allez l’amener ?

Le soldat arabe : « rouh, éloignez vous, on ne sais jamais, allez »

Ma mère a fait demi tour, Cette fois mon père est parti pour ne plus revenir se disait-elle au fonds d’elle même. Jusque là, Comme je disais, personne ne savait ce qui s’était passé .ni ce qui allait se produire. A part ma mère, mon père et bien sur les 4 bourreaux de l’armée française. Ma mère devait suivre à la lettre les conseils de mon père. Ne rien dire aux enfants quoique il arrive pour ne pas les choquer. Mais la nouvelle la plus choquante la plus insupportable allait nous être annoncé en cette fin année 1959.

Après la séance habituelle de torture : baignoire, qui dura toute la journée, L’unique rafale d’arme automatique tirée dans la journée que tout le monde avait entendu allait emporter mon père. Cette rafale qui déchira le silence d’une fin de journée marquée par la peur, la terreur, au village AIT OUATAS cerné par les forces coloniales. Une rafale qui allait rendre malheureux pour toute leur vie 8 enfants innocents. Des Enfants qui auraient pu être ce jour dans une école .ou ils apprendraient la définition de la mort, du bien et du mal.la mort pour qui,jusque là n’arrivait qu’aux autres. Elle vient de frapper fort leur papa .8 enfants venaient d’être condamnés par le lieutenant PELLARDY à l’enfer pour le restant de leur vie., sans guide , sans soutien , sans educateur. 8 enfants kabyles indigènes venaient d’être privés de leur amour paternel par un lieutenant , foudre de guerre..Car c’était sur son ordre que mon père avait été, le plus simplement du monde exécuté. Sans état d’âme. C’est cela la stratégie des grands militaires, redoutables guerriers. Ordre est venu d’Iferhounéne Ecoutons plutôt ma courageuse mère qui raconte le dialogue (entendu dans son intégralité par Abellache ouamar un vieux du village, présent en cet instant et qui comprenait bien la langue française pour avoir séjourné des années durant , en France en tant qu’immigré):

- « Allo, ici …Du village AIT OUATAS disait la voie au téléphone, le prisonnier ne veut rien dire, il ne veut même pas parler. Nous n’avons rien appris de lui, pas plus au moment ou je vous parle que lorsque nous l’avions cueilli de son lit .L’interrogatoire musclé a duré de 8 heures à 16 heures, on a tout fait, rien, il ne veut pas parler. Nous avons fait notre boulot, je pense qu’il n y a plus rien a faire d’autre »

PELARDI : « il n’a donc pas voulu se montrer gentil ? »

Le tortionnaire : « non, mon lieutenant ! »

 PELARDI : « Tuez le. C’est un fellagha ! ils sont tous des fellagas dans la famille… c’est une famille de fellaghas ! »

Le tortionnaire : « à vos ordres mon lieutenant ! »

Les trois bourreaux ont alors éloigné mon père, à quelques mètres de la marre pleine d’eau. C’est alors, qu’après un très court silence macabre, on entendait des environs du lieu de torture, d’abord, le cri de détresse de mon père : « mes enfants ! » audible à des centaines de mètres , lancé avec ce qui lui restait comme énergie, comme vie. Et la seule réplique qui s’était faite entendre, alors, une rafale qui déchira l’atmosphère lugubre. Puis plus rien, un « indigène kabyle »venait d’être exécuté dans l’intérêt de la France coloniale. Pour ses enfants, désormais orphelins, le papa Ne fait plus partie de ce monde. Adieu papa. Nous serons livrés à une vie de chien, toute notre existence durant. Personne n’avait voulu ou pu arrêter ce crime. Pas même l’arabe qui s’était mis à pleurer à chaude larme. Une suppliciée, la femme du chef de front dont le mari HANAFI AIT ABELKADER nom que nous transcrivions ici en kabyle, avait été tué la veille par jet de grenade , après avoir été torturé à mort,qui était elle( ZAHOUA ) aussi en train de subir l’épreuve de la baignoire avait voulu intercéder, la pauvre femme, allongée mourante, elle s’était oubliée, elle avait été dissuadée par l’arabe qui tentait de la couvrir pour la dissimuler sous une fouta sale, sans doute pour lui éviter le pire, en lui disant d’une voix fébrile, à peine audible « fait le mort, fait le mort, ne bouge pas ».

1.agouni adella-emplacement du camp militaire a 5 km de AIT OUATAS

2. taimoume- ablution simple en religion musulman permise dans les cas extrême de santé précaire sans se lever. En utilisant une pierre propre

"Les Maquisards de la Première Heure" disponible à Alger, Tizi Ouzou, Boumerdes, Bouira, Bejaia, BBA, TIPAZA, Blida

$
0
0

 

sommaire

 

 

 

remerciements

i

1

Le chef de front

1

2

Oussaci Amokrane

23

3

Benelhadj Ouamer

37

4

Attaque a Iferhounene

47

5

Attentat a Tizi Ouazou

49

6

Marzouk Ath Vooukhouyaf

51

7

 fin tragique

55

8

Aroua Mohand Oussalem

69

9

Le sergent Chef Aroua

73

10

Tragique destin

85

11

Referendum

88

12

Les Horreurs de la guerre

93

13

Exactions

99

14

Les Harkis

103

15

Tirourda

105

16

Crimes contre les civils

107

17

La jeune femme des maquis

113

18

Témoins

123


En Kabylie, les combats font rage entre, d'un coté les maquisards secondés par les populations, et de l'autre les chasseurs alpins assistés par les Harkis et les parachutistes.

Le fusil de chasse contre les armes automatiques et l'aviation. La connaissance du terrain et le soutien logistique des populations ont rendu le combat douteux pour l'envahisseur qui se livre à des représailles sauvages et des regroupements des familles des maquisards pour mieux les contrôler et les couper des “Fellaghas”, Moudjahidines de la liberté.

Les récits de ce livre ne sont que du vécu.

Les personnages sont les authentiques acteurs, les champs de bataille et les faits sont réels.


Remerciements

  Je remercie  tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de cette œuvre.

 En particulier :

 1923785288.jpg

 Z.Belkadi, T.Aroua, Oussaci Amokrane, Oussaci MD Ouidir, Benelhadj Ouamer, Fellahi Youcef, Hocini Mohand Cherif, Belkissen Mouloud, Veuve Mohandi Belaid, Si Hadj Mohand Fodil, Nait Baha Mouloud, Ait Said Mohamed, Cherchour Youcef.

 

"Parcours d'un maquisard" de Belkissen Mouloud, disponible dans les librairies algeroises

$
0
0

le livre de Mouloud Belkissen

PARCOURS D'UN MAQUISARD

est disponible à:

- la librairie ijtihad, rue charas, ou rue Hamani Alger

- La Maison de la Presse- El Biar coté place Kennedy

la grotte Arezki Bazooka

$
0
0

 j'ai invité tous les témoins vivants à s'exprimer pour nous dire la vérité sur cette affaire, y compris les officiers du Bataillon des Chasseurs Alpins (6°BCA) dont mes amis Luttringer et Conroux.
Conroux a exposé l'affaire dans son livre : La Kabylie des chasseurs alpins; terre de nos souffrances dont je détiens un exemplaire dédicacé par Conroux.
 Quant à Luttringer, il a apporté son témoignage que j'ai repris intégralement dans mon livre paru aux USA sous le titre :  ZAHRA, LA LÉGENDE DU DJURDJURA.
Cette affaire est reprise dans mon livre  disponible en Algérie sous le titre : les maquisards de la première heure

je profite de cette occasion pour inviter les parents de ces martyrs a m'indiquer leurs coordonnées pour que je puisse leur rendre visite et recueillir leurs témoignages
 merci pour votre contribution


sihadj.abdenour@gmail.com

Louiza Hannoune et Ali Benflis sur le front de l'identité

$
0
0

commémoration des événements du 20 avril 1980

 

Hanoune et Benflis pour l’officialisation de tamazight

 

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

 

le 19.04.15 | 10h00 3 réactions

 Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT, Ali Benflis, ancien chef de gouvernement

Louisa Hanoune, Ali Benflis ainsi que le MDS réclament l’officialisation de la langue amazighe pour consolider l’unité nationale.

 

Le peuple algérien est amazigh arabisé par l’islam. Donc, tamazight est une réalité nationale. Nous avons toujours demandé l’officialisation de cette langue sans référendum car il s’agit d’un droit fondamental», a déclaré d’emblée, Louisa Hanoune, hier, lors d’un meeting animé à la salle de spectacle de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a ajouté, dans le même contexte, que la question identitaire est un combat commun mené par des partis politiques, des universitaires et des chercheurs.

«Le 20 avril est une journée de commémoration, certes, mais on doit faire aussi le bilan des acquis enregistrés depuis 1980. Il n’y aura pas de solution à la question amazighe sans sa dimension nationale. Tamazight est une revendication de plusieurs partis, même ceux du pouvoir.» «L’enseignement de tamazight doit être obligatoire», a insisté Mme Hanoune, qui a suggéré la création d’un secrétariat d’Etat chargé de la promotion de langue amazighe. Selon elle, la question identitaire en Algérie concerne le gouvernement et l’Etat en général. La première responsable du PT a, par ailleurs, précisé qu’il y a eu manipulation lors des événements de Kabylie en 2001.

Socle d’unité nationale

Dans une déclaration rendue publique hier, Ali Benflis demande de son côté l’officialisation sans tarder de la langue amazighe. «La cause de l’amazighité est une cause nationale à part entière. Elle a enregistré à son actif des acquis considérables. Le plus déterminant entre eux reste encore celui de sa reconnaissance comme langue nationale et officielle du pays.

La réponse à cette attente légitime a été longuement et inutilement retardée», regrette l’ancien chef de gouvernement, affirmant que «le temps de sa prise en charge effective et de sa satisfaction est venu». M. Benflis se dit convaincu qu’«il apparaîtra alors clairement à la nation toute entière que la langue amazighe comme langue officielle fera sa force, lui assurera un surcroît de cohésion et participera de la consolidation de son unité».

«Pas de combat d’arrière-garde»

Il estime que «la lutte politique pour la reconnaissance de l’amazighité comme une composante essentielle de l’identité nationale est partie intégrante et non séparable de la lutte pour la démocratie et les libertés». «Elle n’est pas séparable non plus de la lutte visant à imposer la reconnaissance de la citoyenneté pleine et entière comme le premier des fondements du système politique national», soutient l’ex-candidat à la présidentielle de 2014, qui précise que l’avancée enregistrée en la matière a été le fruit de luttes sans relâche de générations entières : «C’est grâce à cette lutte, à la détermination sans faille dont elle a été entourée et aux nombreux sacrifices consentis en son nom que l’amazighité a été érigée, ainsi qu’elle devait l’être, comme une dimension fondatrice de notre identité nationale et que la langue amazighe a été constitutionnalisée comme langue nationale de notre pays.»

Le MDS s’associe, pour sa part, aux commémorations du Printemps amazigh et du Printemps noir. «L’heure n’est plus aux combats d’arrière-garde contre tamazight, mais à sa promotion résolue. C’est pourquoi le MDS dénonce avec vigueur les interpellations de militants qui préparaient des activités pour ce 20 avril. Elles apparaissent comme une grossière provocation», précise cette formation politique dans un communiqué transmis à notre rédaction.

Pour le MDS, «il est clair qu’en commémorant avril, les citoyennes et les citoyens contrarient les manœuvres de ceux qui voudraient maintenir tamazight dans un rôle secondaire pour empêcher une appropriation moderne de l’identité nationale, une identité qui affirmerait l’algérianité». Le MDS rappelle que «les origines des mouvements d’avril 1980 et 2001 ne sont pas uniquement en Kabylie et que leur portée dépasse la seule Kabylie» et exhorte les Algériens à «peser de tout leur poids démocratique pour consacrer tamazight comme langue officielle dans la nouvelle Constitution en préparation».

 

H. A. et R. P.

Francois Hollande est responsable des conflits arabes

$
0
0

la France néocoloniale est responsable des tueries qui se déroulent dans les pays arabes. 1923785288.jpg

il est clair que les dirigeants du parti socialiste ne sont pas différents des colonialistes (à l'exception de quelques personnalités bienpensantes). Pire certains d'entre eux ont été à la tête d’administrations responsables de crimes. François Hollande n'a rien à envier à François Mitterrand dans ce domaine. ce qui se passe en Syrie, en Libye, en Tunisie et au Yémen , et même au Mali s'est sous l'instigation du pouvoir en place en France. Pourquoi? parce que fidèle a sa ligne de conduite, le parti socialiste fomente des troubles pour ensuite conquerir les marchés. Mais avant , il fait marcher ses produits  de l'industrie du crime:  armes, matériel.


la France socialiste doit être poursuivie pour crime contre l'humanité.

Mohand Said Ait Messaoud : un maquisard de la premiere heure


France : Un hypocrite nommé Francois Hollande.

$
0
0

 

François Hollande : « Il n’y a pas eu de génocide en Algeriemontage 4.jpg

Lors d’une discussion en off (censée ne pas être enregistrée), le président français François Hollande a échangé des propos avec des lycéens venus assister à l’émission «Le Supplément » de Canal+. « Le Petit journal » a laissé ses micros ouverts. A une lycéenne qui lui disait qu’il y avait eu génocide en Algérie, François Hollande répond : « Non, il n’y avait pas génocide mais une guerre ». « C’est un génocide, vous avez tué des Algériens », réplique la lycéenne. «Non, un génocide c’est comme si on avait voulu tué tous les Algériens ». Sans se laisser démonter, la lycéenne rétorque : c’est un peu ce que vous aviez commencé à faire ». « Non, il y a eu une guerre douloureuse qui a fait des milliers de morts. On a encore des charniers. Tout cela doit être dit ». Ecoutez l’échange, il est très instructif.

"Parcours d'un maquisard" de Si Hadj Mohand Abdenour et Belkissen Mouloud, disponible dans les librairies algeroises

$
0
0

le livre de Mouloud Belkissen:


PARCOURS D'UN MAQUISARD

DANS LA GUERRE D’Algérie

1954-1962

est disponible à:


Alger : la librairie ijtihad, rue charas, ou rue Hamani Alger


Alger : Libraire du Tiers Monde, 8,place Emir Abdelkader-Alger


Alger : Librairie El Kartassia El-Haditha, 1, Boulevard Colonel Amirouche-Alger.


Alger :librairie des Arts et lettres, 28, Rude Didoiuche Mourad.


Alger :Maison de la Presse,7 Boulevard Khemisti


El Biar : La Maison de la Presse- El Biar coté place Kennedy


Tizi Ouzou: libraire muti-titre, 19 avenue Abane Ramdane-Tizi Ouzou.


Ain El Hammam: Hamoud-Librairie  Ain El Hammam

84  boulevard Amirouche-Ain el Hammam , en face de l’arrêt des fourgons Abi Youcef


France, Canada et USA : Libraires ET BIBLIOTHÈQUES NATIONALES ET UNIVERSITAIRES : livraison sur commande au prix livré à domicile de 15,00 euros.


Adresse électronique : sihadj.abdenour@gmail.com

Site : www.iferhounen.blogs.nouvelobs.com


Vous pouvez participer à l'ecriture de l'histoire de votre région

$
0
0

En fournissant les informations que vous détenez sur des djounouds, des responsables, des hauts gradés durant la guerre de libération, vous pouvez participer à l'écriture de l'histoire de votre région.

des personnages comme Amar Ait Cheikh, Mohamedi Said, Krim Belkacem, Amirouche, Mohand Oulhadj, Marzouk Ath Voukhoulaf, Si Djaffar Hocini, Ali Moh Nali, Moh Djardjar, Belkissene Mouloud, Aroua, Afroukh, Si Cherif, Si Boudjemaa, Arezki Bazooka,  Si Moh Arezki, Mohand Said Ouzeffoune, M'hand Iakouren,cheri Bébé, Hocine,  et beaucoup d'autres restés anonymes se sont sacrifiés corps et âmes dans la lutte contre l'envahisseur. Nous leur devons leur place dans l'écriture de notre histoire glorieuse. Alors participez à votre tour à l'hommage que le peuple algérien se doit de rendre à ses enfants volontaires , ses meilleurs enfants qui ont affronter l'ennemi héroïquement.

 Donnez nous vos témoignages, vos archives historiques, Dieu vous le rendra en bien.

 

Les actes terroristes de Sarkozy et de Hollande

$
0
0

Le comportement des chefs d'état français est des plus criminels, intra et extra muros, entendons-nous bien.XVMc3c41214-e9e0-11e4-9931-49d28addcbb7.jpg

le blocage des institutions pour empêcher la démocratie de s'installer, et l’avènement d'un système juste et équitable, la fomentation de troubles à l’extérieur de l’hexagone,; doivent être jugés comme des actes individuels d'hommes ayant accédé au pouvoir pourtant grâce a la voix du peuple. Ces actes individuels commis dans un objectif mercantiliste, entrainent des massacres en Libye, en Syrie, au Yémen, doivent être jugés par la justice internationale. De ce fait, Sarkozy comme Hollande doivent répondre des massacres consécutifs à l'intervention de l'armée française dans ce pays, et à la mort de milliers de migrants fuyant la Libye.montage 4(1).jpg

 s'il n y a pas de justice internationale, il y a toujours celle de Dieu. François Hollande comme Nicolas Sarkozy payeront certainement leurs actes criminels, méme si ces deux hommes ont accumulé une solide expérience dans le mensonge.

Amnesty interpelle Francois Hollande

$
0
0

Si cet e-mail ne s'affiche pas correctement, veuillez utiliser le lien suivant :
http://lien.amnesty.fr/u/gm.php?prm=VipamyR7AR_294590175_189285_5570

Amnesty International - FranceIndépendant grâce à vous, effcace avec vous - Faire un don
Monsieur Hollande, nous ne voulons plus laisser mourir les migrants qui uient la guerre, le terrorisme, la violence
 
En 2015, un migrant meurt toutes les deux heures à nos frontières
Des centaines de migrants sont morts noyés en moins d’une semaine aux larges de nos frontières :
➞  19 avril 2015 : au moins 800 personnes seraient mortes dans la nuit du samedi 18 avril au dimanche 19 avril.
➞  16 avril 2015 : au moins 400 personnes seraient mortes noyées en Méditerranée après avoir quitté les côtes libyennes.
Ce lourd bilan aurait pu être atténué, si ce n’est évité, si les dirigeants européens avaient fait face à leurs responsabilités au lieu de tourner le dos à ces drames et laisser mourir les migrants et réfugiés en mer.
Nos dirigeants prônent la surveillance et le contrôle plutôt que le secours, c’est pourquoi, dans plusieurs pays d’Europe, les citoyens se mobilisent pour appeler les dirigeants européens à changer de politique.
Nous avons déjà recueilli 200 000 signatures.
Il est plus qu’urgent d’appeler François Hollande et les dirigeants européens à changer de politique !
Vous avez déjà signé cette pétition et nous vous en remercions, n’hésitez pas à la diffuser et à la faire signer.
PARTAGEZ LA PÉTITION
 
 
partagez la pétition sur facebook
partagez la pétition sur twitter
Ou transférez cet email à vos contacts
Ces catastrophes sont le résultat de l’absence de solution efficace pour sauver des vies de la part de l’Union européenne. Depuis que, faute de soutien européen, l’opération italienne de recherche et de sauvetage Mare Nostrum a pris fin en octobre dernier, ce type de catastrophes se succède à nouveau.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a indiqué que depuis le 1er janvier 2015 plus de 1500 personnes se sont noyées, contre une cinquantaine durant la même période en 2014.
Merci pour votre soutien.
Stephan Oberreit, Directeur Général d'Amnesty International France
 
  
 
Comité de la Charte Amnesty International France est agréée par le Comité de la charte du don en confiance
et se soumet à son contrôle pour le respect des principes de la charte de déontologie.
 
 Confidentialité des données : Conformément à la loi française (article 27 de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés), vous disposez, en vous adressant au Siège d'Amnesty International, d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux informations vous concernant.

Si vous ne souhaitez plus recevoir d'emails de ce type, vous pouvez vous désinscrire.

 
 

Viewing all 5634 articles
Browse latest View live