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La navigation Internet pour tous

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Titre : LA NAVIGATION N'A PAS LE MÊME SENS POUR TOUT LE MONDE !

Nous nous rencontrons, lorsque nous naviguons sur le même champ d'énergie. C'est ainsi qu'un poète va aimer un autre poète ayant le même état d'esprit. Un amateur de compétition va se mettre en équation avec un autre amateur de compétition, dans le but d'être le premier ou la première, sur un podium de gloire. La vie, l'incarnation sur la planète Terre n'est pas une compétition... ce sont les hommes qui l'ont inventé. Mais l'on pourrait toutefois assimiler l'activité humaine à ce genre de phénomène qui ne mène, cependant, à rien. Avons-nous défini déjà des millions de fois le Rien ? Oui, je le pense bien, en termes de métaphysique, plus que de philosophie. En termes de pensée libre et investigatrice des phénomènes humains. Que ce soit la mort ou que ce soit la vie. Je ne parlerai en aucun cas de la guerre que se livrent des êtres qui, d'un certain côté, sont peut-être des maîtres et des initiés, et d'un autre côté, de vrais criminels. Si seulement l'on pouvait abattre les murs de la culpabilité (de l'âme) et la mettre sur ces champs d'énergie que sont l'Amour, la Paix, la Sérénité, le Pardon, je crois (justement) en mon âme et conscience, que nous pourrions avancer en direction de pures retrouvailles avec notre Divinité originelle et sans péché. C'est ce que recherche, malgré de très sombres et dramatiques apparences, l'Humanité en ce relatif nouveau millénaire. Il faudra donc encore mille années (voire davantage), pour aboutir à un état de pur émerveillement, par devant les phénomènes physiques, quantiques, géophysiques, magnétiques, de la belle petite, toute petite, planète bleue nommée Gaïa : la nôtre. Planète qu'il nous faudrait bercer dans nos bras, par nos magnifiques visualisations à nous en couper, quelques secondes, le souffle ! Je terminerai ce texte, après un épicurien repas bio, où j'ai semé mes graines de Lumière. Une petite graine qui germe étant une parcelle de Lumière et d'Eternité. Puisqu'elle vient de l'Infini qui nous nourrit ainsi. Nous absorbons de la Lumière à chaque repas, ce qui engendre la clarté dans notre esprit, qui renforce nos pensées, notre soif de Beauté transcendante au maximum. Il est l'heure de focaliser, plus que jamais, ces pensées constructives d'un monde nouveau, parce qu'une seule pensée peut remplir tout l'Espace qui nous environne !... Relativisons du positif et non du négatif, des plaintes, des jugements, des jalousies, des vengeances, des envies. Ainsi, dans les pensées de Marylie, j'ai compris qu' il y avait un espace que je retrouvais et c'était comme une étincelle dans un monde ténébreux et triste. Elle était la joie pure, mais aussi la merveille que j'attendais, au loin, sur le chemin creusé par les neiges en fonte, affrontant les énergies du printemps, plus fortes que jamais. Au point que, même les animaux, la redoutaient. Le cycle habituel aurait encore lieu et le jardin s'enflammerait au croisement des ondes bloquées par une image de Félicité et de Paix, inconnue jusqu'alors. Cela était pareil, aux quatre points cardinaux de la planète, même là où il fait trop froid, là où il fait trop chaud. Et la Planète vibrait de bonheur. La Mère était là, qui veillait sur son petit Monde, avant qu'il ne se réveille vraiment et se mette au travail. La taupe, sournoise et aveugle, avait déjà creusé ses avantageuses galeries, sans se montrer au commun des mortels, laissant par-ci, par-là de petites montagnes de terre bien aérée, que le chat, du coin d'un oeil apparemment indifférent, guettait à n'en plus finir ! La taupe se manifesterait bien un jour ! La neige avait fondu et s'était engouffrée dans la terre, la laissant plus légère et facile à travailler. Mais Marylie n'avait pas encore repris le courage, en cette année épuisante à cause de tout un tas d'évènements négatifs, de se mettre au travail de paysanne. Il fallait qu'elle s'arrache à sa pesanteur bouclée par un hiver rigoureux. Accompagner quelqu'un sur son chemin de vie, cela n'était pas que du jardinage, c'était aussi accéder à un certain détachement de soi-même. Voire, si cela n'était pas dangereux, selon la qualité de l'être accompagné, dans son mystère personnel et karmique qui l'avait cloué là ? Abdenour, tu peux publier, si tu le ressens possible et compréhensible (haut niveau). C'est mon cadeau de printemps, tout droit sorti de ma petite tête de l"linotte" ce petit oiseau qui mange des graines de lin (une fleur bleue adorable) !! (copyright, reproduction avec autorisation de l'auteur : M.M


"Les Maquisards de la premiere heure" disponible en format papier chez les libraires

El Harrach attend toujours des jours meilleurs.

APC de Mohamadia(ALGER) : des locaux reservés, fermés, a jour de payement de loyer

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Il semblerait que l'APC de Mohamadia préfére garder des locaux commerciaux fermés  dans le marché que de les louer a des utilisateurs qui en ont besoin. contacté par le biais d'une élue par voie d'audience, la réponse est  comme suit '

" tous les locaux sont occupés. un contrôle effectué sur les lieux prouve que tous les locataires sont a jour dans le payement de leurs loyers"

 Pour connaitre la vérité, et pour permettre une rentabilisation éventuellement de ces locaux, une enquête du Wali pourrait être d'une grande utilité. les enfants de chouhadas, et les enfants de moudjahidines ne sont pas éligibles selon la même élue, car ces locaux seraient réservés aux chômeurs.

Attaque a Thala Allam : le 21 Avril 1961

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21 Avril 1961 à Boukhalfa -Thala Allamcouverture 18 03 2015-01(1).jpg

 

Boukhalfa -Thala Allam le 21 Avril 1961

Le 21 Avril 1961, la lumière blafarde diffusée par une lune argentée et une mer parsemée d’étoiles éclairait les ombres des arbres et des maisons de pierres de ce hameau kabyle, Thala Allam(Boukhalfa). Une troupe de maquisards composee de 25 elements armes, commandée par le chef de zone de Tizi Ouzou. S’est refugiee chez Omar Belhocine, un citoyen du village de Thala Allam. Nous étions en plein mois de Ramadan(Carême).

Denoncee a l’ennemi français, la katiba commandée  par Ali Amgoud chef de la zone 4, composee entre autres des elements suivamts ; Si Ramdane dit Ayanniw, Mouloud Belkissen, Mouloud Boumati, Ahmed Maachra, Ahmed Tazrarth, Said Briki, s’opposera dans un violent accrochage aux soldats du Capitaine Cheval.

L’engagement armé se solda par un mort, Ahmed …et quelques blessés du cotés des maquisards dont Belkissen, Si Ramdane. Ces derniers se réfugièrent dans une maison isolée située à proximité de la gare ferroviaire, chez un citoyen anonyme. Un grand abri construit à l'intérieur de la maison dans sa partie écurie et qui servait de cache aux maquisards du FLN, sera d'un grand secours pour la section.

En dépit des précautions prises par ces deux maquisards de conseiller au citoyen d'effacer les traces de sang laissées sur le trajet de leur repris, les soldats du capitaine Cheval n'avaient éprouvé aucune difficulté à suivre la piste de ces deux blesses de la veille. Ils pénétrèrent à la maison et soumirent le propriétaire à une séance de torture effroyable.

De leur abris bien dissimules, au dessus de leurs têtes, les maquisards entendaient les cris de douleur du supplicié. Acculé dans les derniers retranchements de sa résistance physique, le citoyen anonyme ne dira rien, les réfugiés seront sauvés d'une extermination certaine.

Extrait du livre : PARCOURS D'UN MAQUISARD DANS LA GUERRE D’ALGÉRIE


Mesdames, apprenez a vous faire du bien

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Mesdames, apprenez à vous faire du bien ! Publié le 1 mars 2012 | Mots-clés : bien-être, femme, joie, Positive, Psycho, Tunisie. Dites Non à la routine ! La routine nous guette tous les jours et partout ! On fait souvent la même chose. C’est un ennemi silencieux, car au début on ne s’en rend même pas compte. Puis, brusquement, l’ennui de ce train-train quotidien nous étouffe. Parfois, il suffit de pas grand-chose pour que vous changiez votre quotidien, pour que vous voyiez la vie d’un œil neuf. Voici quelques astuces qui peuvent vous aider à en finir avec la routine, en seulement une semaine : jour 1 : Levez-vous une heure plus tôt ! jour 2 : Changer d’itinéraire pour vous rendre au travail ! jour 3 : Parlez chaque jour à une personne inconnue ou tenter une séduction si vous êtes célibataire. jour 4 : Entamez une activité que vous rêvez de faire depuis longtemps. N’hésitez plus à vous inscrire à un club, à une initiation (théâtre, sport…) ou à une association. jour 5 : Pour les personnes en couple depuis longtemps, regardez votre conjoint comme si vous le voyez pour la première fois. Il faut établir une nouvelle stratégie de séduction et vous demander comment l’aborder et que faire pour lui plaire ? jour 6 : changer votre look : cheveux, garde-robe… ! jour 7 : Evaluez votre semaine écoulée ! Si vous ne décidez pas de vous secouer de temps en temps, de changer vos habitudes, vous finirez par vous enfermer dans une sorte de bulle dont il est très difficile de sortir ! Soyez créative, inventive pour ne pas laisser la routine vous faire passer à côté de votre vie ! Et si vous appreniez à ignorer certaines personnes ! Votre mère trop protectrice : Vous adorez votre maman, mais il y a des jours où elle vous étouffe par ses consignes et ses conseils. Alors n’ayez pas de culpabilité à lui dire de vous lâcher les baskets car vous avez grandi. Votre belle-mère envahissante : Soyez franche à lui dire que votre vie de couple ne supporte plus sa présence permanente chez vous et que vous avez besoin d’intimité dans votre maison. Votre patron : S’il vous surcharge de travail au point de dépasser vos horaires de bureaux, exprimez votre droit à vouloir vous contenter de 8 heures par jour, ainsi que votre souhait de profiter de vos congés annuels. Accordez-vous du repos le dimanche ! Les personnes qui se sentent reposées le dimanche soir ont trois fois moins de risque de développer une maladie cardio-vasculaire, d’après certaines études. Accomplissez alors vos corvées habituelles en dehors du week-end afin de déclarer le dimanche « une journée libre » rien que pour vous ! Ecoutez chaque jour une chanson que vous aimez ! En fait, c’est la façon la plus facile pour protéger votre cœur d’après des chercheurs américains. Cette habitude permet d’augmenter de 26% la dilatation des artères; ainsi la tension sanguine est en baisse et la circulation sanguine est stimulée. Alors, composez une liste de vos 20 morceaux préférés pour écoutez chaque jour pendant 10mn votre musique le temps de vous détendre et de déstresser. Faites l’amour plus souvent ! Il est prouvé scientifiquement que l’excitation sexuelle stimule la production des hormones qui régulent le cycle menstruel, font baisser le niveau de la sensation de la douleur et surtout atténuent la déprime. Il est prouvé aussi que le sexe régulier augmente la longévité de 4 ans. Offrez-vous des cadeaux ! Offrez-vous un bouquet de fleurs, ou achetez cette petite folie qui vous fait tellement envie dans la vitrine. Ne vous retenez pas si vous en avez les moyens et gâtez-vous ! N’attendez plus que les autres vous rendent heureuse, c’est à vous de le faire ! Mangez avec plaisir ! Arrêtez les régimes et les frustrations. Il y a des façons plus efficaces et agréables de perdre du poids que de vous priver. Acceptez votre corps et vos rondeurs ! Dites stop aux complexes, vous n’êtes pas obligée de ressembler aux filles qui font les couvertures des magazines, car vous avez vos propres atouts certainement ! Arrêtez de songer au passé et regardez vers l’avant ! Il faut arrêter d’évaluer votre passé, de vous faire des reproches concernant certaines erreurs. Regardez vers l’avant, l’avenir qui est en cours de construction est certainement plus important ! Sonia Matoussi

Le colonel Amirouche vu par ...

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Le colonel Amirouche vu par …10922458_920979284600138_4609222168629694463_n.jpg

 

Témoignage d’un agent de liaison de Wilaya Briki Said dit « Saïd Atotah » sur le colonel Amirouche


Si Hadj Abdenour : Quel est ton nom

Briki : Briki Said dit Said “Atotah”

Si Hadj Abdenour : ton village ?

Briki : Makouda

Si Hadj Abdenour : que sais-tu de Amirouche ?

Briki : je le connais, j’ai eu à lui livrer des messages, des lettres, a plusieurs reprises. A partir de la zone 4, commandée par Moh Nachid.

Si Hadj Abdenour : que sais tu de Amirouche

Briki : Amirouche, une silhouette effilée, un homme infatigable qui ne dort pas ou presque

Si Hadj Abdenour : on dit de lui que c'est un dur.

Briki : un dur certes, mais un homme juste. Il est très condescendant. C’est lui-même en personne qui prépare à manger pour les djounouds, quand la nourriture se faisait rare. Il préparait des mets kabyles : galette, boulettes, beignets et autres spécialités kabyles.

Si Hadj Abdenour :  Il vous prépare a manger ?

Briki : Oui, quand tout le monde est fatigué, épuisés les djounouds ne peuvent plus resister au sommeil, Amirouche toujours éveillé, toujours en forme, prépare quoique très succinct, des mets kabyles pour les djounouds. Oui, quand tout le monde est fatigué, dort épuisé , il ne reste plus que Amirouche  pour continuer à activer.

Si Hadj Abdenour : Mr. Briki, avez-vous eu des occasions d'accompagner Amirouche dans ses deplacements ? 

Briki : Nous avions eu à l’escorter. Une fois, je me souviens une fois de l'avoir accompagné en escorte depuis les Allalen (oued Ksari) sur le trajet le menant au PC  de wilaya. Nous étions 4.  Amirouche  était flanqué de son garde du corps et deux soldats A.L.N qui assuraient sa protection rapproché. arrivés à Boghni, une autre liaison s'en chargera pour prendre le relai.

Je me souviens une fois, alors que j'avais pris la tête de fil de l'escorte, Amirouche me saisit par le bras et d'un geste, preste, presque violent  me projeta a quelques mètres pour m’écarter de son passage en me disant : " Est-ce à toi d'assurer ma protection !? ne refais plus çà! mets toi vite derrière moi!":

Si Hadj Abdenour : on sait que Amirouche ne se laisse jamais devancer. Sa sécurité et celle de ses soldats est sa préoccupation personnelle.

Les Harkis restes en Algerie : un livre a lire et a mediter

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Parution en librairie le 2 avril 2015

LE DERNIER TABOU
LES "HARKIS" RESTÉS EN ALGÉRIE
APRÈS L’INDÉPENDANCE


On pense en général que les harkis ont soit réussi à s'enfuir en France,
soit été massacrés au moment de l'indépendance.
En réalité, la plupart d'entre eux n'ont pas été assassinés,
et vivent en Algérie depuis un demi-siècle.

Une vérité difficilement acceptable des deux côtés de la Méditerranée...



Ce livre va sortir le 2 avril 2015

Vous pouvez dès à présent le commander chez votre libraire habituel


www.lederniertabou.com


Abdellah Djaballah : "le president Bouteflika a falsifie son certificat medical"

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Abdellah Djaballah, président du FJD, à Sidi Bel-Abbès

“Les menaces de Bouteflika sont une erreur”

Abdellah Djaballah, président du FJD. ©D. R.
 

“Toute la nation s’est exprimée contre l’exploration du gaz de schiste, après les conclusions d’experts honnêtes et indépendants du pouvoir sur sa nocivité pour l’environnement, les eaux souterraines et pour la santé du citoyen. Donc, c’est pour cela que l’opposition s’est solidarisée avec les citoyens d’In-Salah et d’Ouargla et de nous interroger sur ces accusations de semer la confusion et le trouble au sein de la population. Nous réitérons notre appel avec beaucoup de maturité pour une élection présidentielle anticipée sous l’égide d’une commission nationale indépendante”, a déclaré hier, Abdellah Djaballah, président du Front de la justice et du développement (FJD) présent à Sidi Bel-Abbès où il a présidé un colloque régional sur “le consensus (Ijmaâ) en tant que sources du droit musulman, dans le cadre des principes de la doctrine du fiqh”, en présence des représentants des bureaux des wilayas de l’Ouest.
Il estimera aussi que le message menaçant du président de la République à l’égard de l’opposition est bizarre et une erreur en même temps. “S’opposer au président de la République n’est pas un affront à l’État, mais c’est pour apporter des corrections aux erreurs du président de la République en poste”, dira-t-il.
Dans sa réponse à ces menaces, Abdellah Djaballah a rappelé qu’il est “tout à fait normal et légitime que l’opposition cherche à concurrencer le régime en place pour arriver au pouvoir. C’est parce qu’elle veut participer au développement du pays et elle le revendique davantage à travers des élections légales, libres et honnêtes, face au seul arbitre qui est le peuple. Donc, aspirer au pouvoir, à travers des élections, n’est pas une déficience, mais l’opprobre est pour celui qui l’a demandé en se couvrant de l’institution militaire, à travers la fraude, en piétinant la Constitution depuis 1999. Pour cela, il faut rappeler aussi ce qui s’est passé lors de la dernière élection présidentielle de 2014, lorsque l’actuel Président, tout en étant malade, s’est porté candidat à cette élection en falsifiant le certificat médical”.

A. B.

Ali Haddad President ? c'est une affaire d'Obama et de la France.

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on parle de Said Bouteflika comme future president. on a parle de Saidani, puis de Bensalah, encore  et encore de Ouyahia. et meme de Belkhadem. on a ressuscite Zerouali, ensuite on aimagine meme Hamrouche puis Benflis, Voila que Layada annonce son souhait de se presenter aux elections. Si ces rumeurs sont vraies, alors la succession a Abdelaziz Bouteflika est ouverte. Il reste juste l'accord des deux concurrents qui veulent s'accaparer ce pouvoir : l’Amérique et la France.

En fait qui dit Ali Haddad dit Amerique et France. ce qui rend la candidature de cet industriel kabyle , chose plausible. c'est aussi que l’Amérique et la France se foutent du berbérisme, de l'arabisme, de l'islamisme. il n yva qu'une seule chose qui intéresse les américains et les français : le marché. C'est sans doute cette nouvelle situation géostratégique qui déroule Louiza Hannoune.

En tous les cas, nous sommes en passe d'assister a une transformation de fond en comble du paysage socio-economico-politique de l'Algerie. Des lors l'on est en droit de s'interroger sur la position que prendraient la Russie et la Chine face a cette emprise de l'occident sur la tete de l'Afrique.

Et les pays arabes? hormis l'arabie saoudite, il n'existe aucun pays de ce que l'on désigne pompeusement par MONDE ARABE, capable d'influer sur le cours des événements en Algerie. Pas même l'Égypte dont le général Al Sissi, très habile pourtant, a fort a faire pour stabiliser son pays.

revenons a notre futur président de la république. supposons que cela revienne a cet industriel tant redoute et pestiféré par la velleda trotskiste. Qu'a-t-il a proposer, hormis dans son domaine pour surmonter les multiples crises multidimensionnelles : Education, agriculture, culture, santé, défense, environnement, recherche scientifique, emploi, commerce, securite...et la démocratisation de la vie politique.

 Que deviendront ces nombreux pretendants au poste : Benflis,Hannoune Hamrouche, Layada, Said Bouteflika, Louiza, Benbitour, Djilali, Mokri, Djabellah 



François Mitterrand

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Mitterrand et la guerre d'Algérie

Mitterrand est un un phénix politique qui a ressuscité pusieurs fois de ses cendres, notamment après sa prolifique expérience ministérielle sous la IVème République (11 fois ministre avec 2 ministères régaliens, l'Intérieur et la Justice) et le faux attentat de l'Observatoire de 1959 ayant faili lui briser définitivement les reins.

Après une éclipse ministérielle, mais non parlementaire,  de 25 ans, Mitterrand revient sur le devant de la scène politique en tant que "premier des Français", faisant accéder pour la première fois un homme de gauche à la présidence de la République.

Au cours de sa présidence, Mitterrand va se statufier, se momifier, se déifier tant et si bien que le commun des mortels va finir par oublier qu'il ait pu exercer une autre fonction que celle de président.

Et pourtant dans une de ses vies antérieures, comme le rappelle judicieusement l'ouvrage de François Malye et Benjamin Stora, François Mitterrand et la guerre d'Algérie, Calmann-Lévy, 2010...

 

Le 12 juin 1957, Maurice Bourgès-Maunoury est investi comme Président du conseil. Mitterrand voit par cette nomination s'évanouir son rêve d'accéder à Matignon, alors qu'il s'était accroché dans la tourmente de la guerre civile algérienne à son poste de garde des Sceaux. Etait-ce pour atteindre son objectif qu'il avait déployé un zèle particulier dans ses fonctions ?

  Ministre de l'Intérieur lors du déclenchement de l'insurrection algérienne, Mitterrand est dans une posture "Algérie française" et organise une répression ferme. Le 1er février 1956, Mitterrand, proche de Mendès-France, entre comme ministre de la Justice dans le gouvernement Guy Mollet. Dans cette  charge, le garde des Sceaux approuve la politique répressive du président du Conseil, appliquant la plus grande fermeté et rigueur vis-à-vis des opposants à la politique colonialiste. Il accepte que, pour juger les auteurs de crimes et délits commis en Algérie, les tribunaux civils soient dessaisis au profit d'une justice militaire plus prompte.

 

Celui qui sera plus tard un opposant emblématique à la peine de mort, qui fera voter son abrogation dès le début de son mandat présidentiel, laisse sans états d'âme les nationalistes algériens, qu'ils aient ou non du sang sur les mains, se faire guillotiner comme au plus beau temps de la Terreur : on compte 45 décapitations en 500 jours. Les dossiers sont préparés à la chancellerie pour être présentés au président de la République, René Coty : ce dernier refuse 45 fois la grâce et Mitterrand la propose 8 fois seulement. Une figure emblématique de ces guillotinés non grâciés : Fernand Iveton, militant du parti communiste algérien, exécuté le 11 février 1957. Iveton, le seul européen guillotiné durant la guerre d'Algérie.

 

Mitterrand a-t-il éprouvé du remords pour ces exécutions politiques ? Peut-être. Il prétendra qu'il a songé à démissionner, voire... Toujours est-il que, peut-être inconsciemment pour se laver de ce sang répandu, il fait voter l'abolition de la peine de mort sous l'égide de Badinter. Et en 1982, il impose à sa majorité en partie rétive l'amnistie pour les généraux putschistes d'Alger de 1961. Et les auteurs de conclure : "François Mitterrand se pardonnait-il ainsi les fautes, morales et politiques, qu'il avait commises durant ces cinq cent jours ?"

Kabylie : Mouloud Belkissen, un maquisard, un temoin, un message.

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Désormais plus que quelques jours pour voir le livre de Mouloud Belkissen disponible dans les librairies.

Vous pouvez aussi obtenir bientôt ce livre dédicacé, a iferhounene.

 

 

Table des matieres

 

 

 

remerciements

I

1

Rencontre avec Amar Ath Cheikh

9

2

Les Premiers Revolutionnaires

11

3

Tizi N’Djemaa

15

4

Operation “Oiseau bleu”

19

5

Embuscades

25

6

Melouza

31

7

Thala Allam

35

8

La Bleuite

37

9

La Verite

49

10

Jumelles en Kabylie

57

11

La Revolution

77

12

Le G.P.R.A

81

13

Algerie Francaise

89

14

Push des generaux

91



hOmmages

 

 

L'Hommage de l'auteur :

«Je rends hommage à tous les moudjahidines en particulier à :

Ameziane Idir, Ameziane Mouloud, Ameziane Arezki, Ameziane Tahar, ma sœur Belkissen Yamina (tombée au champ d’honneur alors qu’elle était tout juste âgée de 15 ans), Mon père Belkissen Mohand Saïd.

Fellahi Ouali, Fellahi Mahdi, Fellahi Ahmed, Oussaci Mohamed, Douani M’Hand, Si M’hidine Ameziane, Boualili Cherif, Fellahi Arezki, Fellahi Hanafi, Ibelkissen Omar, Ibelkissen Mohand Ouidir, Oussaci Amokrane, Oussaci Mohand Ouidir. Aissa Benaissa, Belkacem et Amokrane Belkacem, El Hadj Salem, les frères Si Bachir, Arezki "Troumith", Azoug Mourad, Haddadi Rachid, Belhocine Belkacem, Belaid Amejtouh, Si El Mahfoudh, Si Mokrane Ait Mahdi, El Hadi, Ait Taleb Nasser, Ferhani Abdenour, Si M'Hand Sifer dit "M'hand la presse", Challal Sedik, Si El Hocine Ait Bouthtchour, Si Sadek, Si Youcef Ait El Hadj, Achouri Mohand Ouramdane, Abdelhafid Amokrane, Chaibi Mohand Cherif, Izariouen, M'hand Iakouren, Azouaou Amar, Si Ouamar Ait Bouthtchour, Si Meziane,Amirat, Ibrahim, Si Amar Hafdi, Si Mouloud Ait Mansour, Abdelkader Bariki, Seddik Oumahfir, Aissa Bendaoui, Rabah Lamtahi, Si Athmane, Chérif N'Myassa N'Kerrouche, Omar Ait Telhi, Si Abdelkader Nait Iften, Chaib Chérif, Boussad Boubehfir dit Boussad "l'avion", Saïd dit Hotchkiss...

 

 

 

Avant propos

De

Jean Boulanger,

Chasseur alpin à Iferhounene (1958-1959)

 

En lisant le début, on est assez loin de mesurer que votre juste combat est parti de si peu de choses, juste quelques personnes déterminées et courageuses. J’ai lu la narration de ces patriotes, et pour avoir été au cœur du conflit, je n'ai pas été surpris de leurs exploits. Pour moi Abdenour les véritables héros de cette guerre, c'étaient les guetteurs, les sans grades, ceux qui avertissaient en tirant avec leur fusil de chasse et parfois imitaient parfaitement le cri de la chouette, au péril de leur vie. Les autres étaient mieux organisés, disciplinés obéissant à des plans d'action réfléchis, ils n'en étaient pas moins des braves.

Juste un bémol, d'un moment un combattant parle des produits chimiques (la gnole) que prenaient les soldats, je peux t'affirmer que jamais un chasseur alpin n'a touché à une saloperie de ce type pendant le temps que j'ai passée en Algérie.

Un petit mot pour les héroïnes de cette guerre : on se doutait bien qu'elles jouaient un rôle important et plus d'un demi-siècle plus tard je puis te dire qu'elles cachaient remarquablement leur jeu. Bravo à elles.

Voilà Abdenour tout ce que j'en pense".


Chapitre 1: Rencontre avec le Maquisard

Amar Ait Cheikh.

Mouloud BELKISSEN est né le premier octobre 1932 au village Ibelkissen, dans la commune mixte du Djurdjura. Il a rejoint les maquis le 5 janvier 1955. Il servira sans faille la lutte de libération jusqu’à l’indépendance.

En juillet 1954, avec Krim Rabah, frère de Krim Belkacem, alors qu'ils accomplissaient ensemble leur service militaire en «Métropole», ils seront débarqués en Algérie à la caserne D’Orléans. Quelques mois après ils se sépareront. Mouloud Belkissen sera reformé et libéré; alors que Rabah sera affecté de nouveau en France dans la caserne Belfort où il occupera les fonctions de chauffeur d’un capitaine de l’armée française.

Belkissen prendra alors le chemin des maquis. Il prit attache avec Amar Ait Cheikh, responsable de la rébellion dans la région de Ain El Hammam. A cette occasion il fera connaissance avec les maquisards de la première heure dont : Krim Belkacem, Mohamedi Saïd dit Si Nasser (Colonel SS pour la propagande coloniale), Amirouche, Ali mellah, Ouamrane, Mohand Oulhadj, mais aussi des initiateurs de la révolution dans la Région du Djurdjura comme: Mohand Oussaid Ait Saïd, Arab Ait Youcef, Mouloud Ait L'Mouhoub, Youcef Ait El Hadj, Mohand Arezki Igoudjilen et beaucoup d'autres pour ne pas les citer n'en sont pas moins glorieux.

Le récit de cet ouvrage n'est que du vécu. Mouloud Belkissen, témoin vivant, nous fait revivre les événements de la guerre d'Algérie dans la région du Djurdjura avec un langage spontané, une précision remarquable et cette ferveur qui caractérise si bien ces hommes convaincus de la justesse du combat libérateur."

A l'Indépendance, Mouloud Belkissen, a occupé plusieurs postes supérieurs au sein de l'ANP.

 

 

 

 

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Ratissage aéroporté en 1957

Région de Michelet (Ain-El-Hammam-Kabylie)

 

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Haddad fait de la politique autant que Louiza Hannoune ou moi

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Si les propos que l'on a attribué à  Haddad Ali sont authentiques, alors, je me dois d'attirer son attention sur certains aspects illogiques de ses déclarations. A moins que ce soit des mensonges inventés sur son dos, pour le discréditer. Alors, on conclue que Hddad non seulement fait de la politique , mais a déjà ses opposants !images.jpg

 dire que 5 ans suffisent pour faire de l’Algérie un pays développé, cela me parait etre  si non irréaliste  du moins exagéré. En effet comment peut on réaliser en 5 ans ce que nous n’avons pu faire en 60 ans?!

 Dire que l’Algérie, d’importateur qu'elle, va se retrouver en moins de 5 ans exportateur, cela me parait aussi un rêve irréalisable

Quand Haddad dit ne pas s'occuper de politique, cela me semble inexact, car faire des déclarations publiques macro-économiques, c"est aussi faire de la politique.rabrab_328005732.jpg

Haddad a le droit de faire de la politique. ne pas en faire pour un homme d'affaires de son envergure est illogique, inconcevable, impensable. c'est aussi valable pour Rabrab, qui déclare lui aussi ne pas s’occuper de politique. la preuve que ces deux hommes d'affaires font de la politique, ils sont aux antipodes l'un de l'autre sur le plan de la vision stratégique de l’économie et l'entreprise.thumbnail.jpg

Faut-il rappeler à ces deux hommes qu'un simple père de famille en acceptant d'acheter le kilo de pomme de terre à 100, dinars, sur le marché, fait aussi de la politique.

Un Maquisard parmi les premiers : Hocini Mohand Cherif

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Mezine Lounis dit Si Boudjemaa et Ait N'Sar Mohand dit si Md Tahar



                                                                                      DSC06636.JPG

 














de G a D : X ittourar, X ittourar,Nait Baha Mouloud, Cherchour Youcef, Gueddou Arab, Mouloud arab, un algerien, X de Mzeguen, X, Merabet MD Ouahmed,            


 

 

 

mokrane euh,djaffar ,lekhel, si ouakli,, assis, ramdane.jpg

 















de G a D debout : Mokrane euh!(Les Aouacifs ait abbas), Djaffar (Ait Djenad), Lekhehal S.chef militaire, Si Ouakli( Ait Ddjenad)

Assis Ramdane de tizi ouzou





hocini mohand segheir.jpg



















Hocini Mohand Cherif dit Si Seghir

Hocini Mohand Chérif dit Si Segheir est ne le 14 juillet 1932 a Tanalt dans le Douar Ittourar en Haute Kabylie.

Il a commence a militer au sein du MTLD des 1951 en France.

En compagnie de ses amis Belhadj Mohand Saïd, originaire d'Azazga, Hammiche, d'Ikharvouchen-Illoulen (décédé durant la guerre de libération) alors qu'ils participaient a une manifestation a Paris, demanadant la libération de Hadj Messali avec le slogan : "Libérez Messali!"ils sera arrêté par les services de sécurité français.

Ils seront emmenés manu militari au poste de police pour y être interroges. Ils seront soumis a une kyrielle de questions.

- qui vous a remis ces tracts? questionna l'un des agents de police

- un inconnu, à  la porte de Paris, répondit Hocini

vers 15 heures arriva Si  Omar Ait Saadi et le niveau de Mohand Chiffrier marié à  une française....



a suivre.....

les "mis en cause" seront présentés manu militari devant le commissaire adjoint pour une investigation plus approfondie.

Le haut fonctionnaire de la police qui dévisagea Hocini, avec un regard interrogatif, constatant le jeune age de hocini qui n'avait à  l'epoque de 19 ans eut cette réflexion :

- A ton age tu commences  a faire la politique ! Au lieu de t'occuper de tes études, tu passes ta jeunesse a foutre la pagaille chez nous. Partez chez vous ! et ne vous tracassez pas trop pour Messali, il s'entend bien avec le pouvoir.


Parcours d’un Maquisard Dans La Guerre d’Algérie

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Parcours d’un
Maquisard
Dans
La Guerre d’Algérie


Belkissen Mouloud


Copyright © 2015 Belkissen Mouloud
All rights reserved.
ISBN-13 : 978-9947-0-4311-0
Dépôt légal : 1865-2015

 


DEDICACE


A tous les Moudjahidines et Moudjahidates
de la Guerre de libération nationale.


Auteur: Mouloud Belkissen
Titre : Parcours d’un Maquisard dans la Guerre d’Algerie
Imprimerie : La Colline : Hai Moustakbel, N0 78, N0 78 B,
Oued Romane, El Achour, Alger
Tél : (213) 21.30.02.86 Télécopieur : (213) 21.30.86.66
Email : imprimerielacolline@gmail.com


Co-auteur : Abdenour Si Hadj Mohand :


Fils de Fellagha (1954-1962) : éditions Publibook - 2007.
La guerre franco - algérienne dans la poésie épique Kabylie (1956 -
1962) : éditions Publibook - 2007.
La guerre vécue par un chasseur alpin en Kabylie (1958 - 1959): éditions
Publibook - 2008.
Mémoires d’un enfant de la guerre (1956 - 1962) : éditions l’Harmattan -
2011.
Co - auteur Nathalie Massou – Fontenel : Tinfouchy, un français torturé
par les français (1958 - 1960) : aux éditions l’Harmattan - 2011.



TABLE DES MATIÈRES


REMERCIEMENTS I
1 RENCONTRE AVEC AMAR ATH CHEIKH 11
2 LES PREMIERS REVOLUTIONNAIRES 13
3 TIZI N’DJEMAA 17
4 OPERATION “OISEAU BLEU” 21
5 EMBUSCADES 26
6 MELOUZA 31
7 THALA ALLAM 35
8 LA BLEUITE 37
9 LA VERITE 49
10 JUMELLES EN KABYLIE 56
11 LA REVOLUTION 75
12 LE G.P.R.A 79
13 ALGERIE FRANÇAISE 87
14 PUSH DES GENERAUX 89

HOMMAGES
L'Hommage de l'auteur :
«Je rends hommage à tous les moudjahidines en particulier à :
Ameziane Idir, Ameziane Mouloud, Ameziane Arezki, Ameziane
Tahar, ma soeur Belkissen Yamina (tombée au champ d’honneur
alors qu’elle était tout juste âgée de 15 ans), Mon père Belkissen
Mohand Saïd.
Fellahi Ouali, Fellahi Mahdi, Fellahi Ahmed, Oussaci Mohamed,Douani M’Hand, Si M’hidine Ameziane, Boualili Cherif, FellahiArezki, Fellahi Hanafi, Ibelkissen Omar, Ibelkissen MohandOuidir, Oussaci Amokrane, Oussaci Mohand Ouidir. AissaBenaissa, Belkacem et Amokrane Belkacem, El Hadj Salem, lesfrères Si Bachir, Arezki "Troumith", Azoug Mourad, HaddadiRachid, Belhocine Belkacem, Belaid Amejtouh, Si El Mahfoudh,Si Mokrane Ait Mahdi, El Hadi, Ait Taleb Nasser, FerhaniAbdenour, Si M'Hand Sifer dit "M'hand la presse", Challal Sedik,Si El Hocine Ait Bouthtchour, Si Sadek, Si Youcef Ait El Hadj,Achouri Mohand Ouramdane, Abdelhafid Amokrane, ChaibiMohand Cherif, Izariouen, M'hand Iakouren, Azouaou Amar, SiOuamar Ait Bouthtchour, Si Meziane,Amirat, Ibrahim, Si AmarHafdi, Si Mouloud Ait Mansour, Abdelkader Bariki, SeddikOumahfir, Aissa Bendaoui, Rabah Lamtahi, Si Athmane, ChérifN'Myassa N'Kerrouche, Omar Ait Telhi, Si Abdelkader Nait Iften,Chaib Chérif, Boussad Boubehfir dit Boussad "l'avion", Saïd ditHotchkiss...

Parcours d’un Maquisard dans la Guerre d’Algérie-ix


Avant propos
De
Jean Boulanger


Chasseur alpin à Iferhounene (1958-1959)


En lisant le début, on est assez loin de mesurer que votre juste
combat est parti de si peu de choses, juste quelques personnes
déterminées et courageuses. J’ai lu la narration de ces patriotes, etpour avoir été au coeur du conflit, je n'ai pas été surpris de leursexploits. Pour moi Abdenour les véritables héros de cette guerre,c'étaient les guetteurs, les sans grades, ceux qui avertissaient entirant avec leur fusil de chasse et parfois imitaient parfaitement lecri de la chouette, au péril de leur vie. Les autres étaient mieuxorganisés, disciplinés obéissant à des plans d'action réfléchis, ilsn'en étaient pas moins des braves.Juste un bémol, d'un moment un combattant parle des produitschimiques (la gnôle) que prenaient les soldats, je peux t'affirmer
que jamais un chasseur alpin n'a touché à une saloperie de ce typependant le temps que j'ai passé en Algérie.


Un petit mot pour les héroïnes de cette guerre : on se doutait bien
qu'elles jouaient un rôle important et plus d'un demi-siècle plustard je puis te dire qu'elles cachaient remarquablement leur jeu.Bravo à elles.


Voilà Abdenour tout ce que j'en pense".



Parcours d’un Maquisard dans la Guerre d’Algérie.


Chapitre 1: Rencontre avec le Maquisard
Amar Ait Cheikh.
Mouloud BELKISSEN est né le premier octobre 1932 au villageIbelkissen, dans la commune mixte du Djurdjura. Il a rejoint lesmaquis le 5 janvier 1955. Il servira sans faille la lutte de libérationjusqu’à l’indépendance.


En juillet 1954, avec Krim Rabah, frère de Krim Belkacem, alorsqu'ils accomplissaient ensemble leur service militaire en«Métropole», ils seront débarqués en Algérie à la caserneD’Orléans. Quelques mois après ils se sépareront. MouloudBelkissen sera reformé et libéré; alors que Rabah sera affecté denouveau en France dans la caserne Belfort où il occupera lesfonctions de chauffeur d’un capitaine de l’armée française.
Belkissen prendra alors le chemin des maquis. Il prit attache avec
Amar Ait Cheikh, responsable de la rébellion dans la région de Ain
El Hammam. A cette occasion il fera connaissance avec lesmaquisards de la première heure dont : Krim Belkacem,Mohamedi Saïd dit Si Nasser (Colonel SS pour la propagandecoloniale), Amirouche, Ali mellah, Ouamrane, Mohand Oulhadj,mais aussi des initiateurs de la révolution dans la Région duDjurdjura comme: Mohand Oussaid Ait Saïd, Arab Ait Youcef,Mouloud Ait L'Mouhoub, Youcef Ait El Hadj, Mohand ArezkiIgoudjilen et beaucoup d'autres pour ne pas les citer n'en sont pasmoins glorieux.
Le récit de cet ouvrage n'est que du vécu. Mouloud Belkissen, témoin vivant, nous fait revivre les événements de la guerred'Algérie dans la région du Djurdjura avec un langage spontané, une précision remarquable et cette ferveur qui caractérise si bien
Belkissen Mouloud.
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ces hommes convaincus de la justesse du combat libérateur."
A l'Indépendance, Mouloud Belkissen, a occupé plusieurs postes
supérieurs au sein de l'ANP.

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"L'esprit" du colonel Amirouche hante les mauvaises consciences

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Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des (...)

Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

La mort héroïque de Amirouche peut-elle être instrumentée pour des causes régionalistes ?

On ne peut trouver dans son parcours politique ou dans ses déclarations rien qui prouve qu’un jour il ait dévié du choix politique qu’il a embrassé dès sa prime jeunesse, celui de contribuer à la renaissance d’une Algérie libre, indépendante et unie au-delà des différences régionales et de la diversité culturelle propres à notre pays. Il a milité dans un parti nationaliste, fondé et dirigé par Messali Hadj, et dont l’objectif, clairement énoncé dès 1926, par ce leader encore jusqu’à présent objet de censure, était l’Indépendance nationale. Arrêté en 1950 par les services de sécurité coloniaux, et alors qu’il exerçait le métier d’horloger à Relizane, Amirouche est condamné à la prison, en même temps que des militants nationalistes, tels que Rabah Bitat, forgeron à Aïn-Témouchent, Bensaïd Abderrahmane, commerçant à El-Amria, Benali Benachenhou, tisserand à Tlemcen et bien d’autres. Amirouche a laissé parmi ses compagnons de la prison militaire d’Oran, le souvenir d’un nationaliste convaincu, ayant en horreur le régionalisme, même sous ses formes les plus bénignes. Il projetait alors l’image d’un homme courageux, équilibré, calme, plutôt tacite, d’une très grande courtoisie, n’élevant jamais la voix, même lorsqu’il ne partageait pas l’avis de ses camarades de cellule, et également d’un fervent musulman, très attaché à l’islam, et ne manquant jamais ses cinq prières. Déjà, à l’époque apparaissaient les qualités de leadership qui devaient lui permettre d’accéder au poste de colonel commandant la Wilaya III, à l’âge de 32 ans.

La Bleuite, une erreur de jugement dévastatrice

Il est évident que le lourd fardeau des responsabilités et l’ampleur des risques acceptés, jointes à la situation de tension permanente qui est propre à la guerre de guérilla, peuvent avoir été les facteurs ayant provoqué le changement profond dans la personnalité de Amirouche, changement qui explique, sans les justifier, certaines de ses actions et de ses décisions, qu’il a prises de son propre chef et sur la base de ses propres analyses. Parmi les décisions les plus contestées qui lui sont reprochées, la plus grave a été le crédit, malgré les mises en garde qu’il a reçues de ses camarades de combat comme de ses supérieurs hiérarchiques qu’il a accordé aux fausses informations diffusées par l’ennemi, informations jetant le doute sur la loyauté et le patriotisme de membres de l’ALN. La « Bleuite », opération de manipulation diabolique, conçue et mise en œuvre par le capitaine Paul-Alain Léger, capitaine du 1er Régiment de parachutistes étrangers, vétéran de la guerre d’Indochine, avec l’accord de son supérieur hiérarchique de l’époque, le colonel Godard, dans le cadre du « Groupe de renseignement et d’exploitation », créé fin 1957, à la suite de la bataille d’Alger, a commencé à donner ses effets négatifs sur la Wilaya III le 21 janvier 1958, date de l’exécution de la première victime de cette manipulation.

Des preuves incontestables de la responsabilité personnelle et directe de Amirouche

La responsabilité personnelle de Amirouche dans le lancement de cette campagne comme dans sa mise en œuvre ne fait aucun doute. Une déclaration du lieutenant Rachid Adjaout révèle, suivant un article rédigé par Aït Ouakli Wahib, article publié dans le quotidien l’Expression, l’incident qui a fait démarrer cette phase particulièrement sanglante de la lutte de Libération nationale. Voici ce que révèle, entre autres, cet article, dont on passe les détails, car tout un chacun peut le consulter sur internet. « Se rendant à Aït-Moussa pour enquête, le colonel Amirouche tombe nez à nez avec Rosa Tadjer ; recrutée à Alger et qui était la pièce maîtresse du réseau. Ayant à peine échangé quelques phrases avec cette femme, notamment sur les circonstances de son recrutement, le colonel de la Wilaya III s’est rendu à l’évidence qu’un complot le visait lui et la wilaya qu’il commandait. » Cette affirmation prouve, s’il le fallait encore, qu’au lieu de se borner à considérer que cette jeune fille était un agent avéré des services secrets ennemis pour une opération isolée, Amirouche a immédiatement mis cette espionne au centre d’un complot qui le visait comme il visait la Wilaya III. Adjout ne fait référence à aucun échange de vue entre le colonel et quelque membre que ce soit du commandement de sa wilaya pour discuter de son hypothèse. Immédiatement après la capture de cet agent double, rapporte le même article, est mis en place au niveau de la Wilaya III un « comité d’épuration », co-présidé par Rachid Adjaout et Hacène Mahiouz, assistés de Hmimi Oufadhel et Mohand Oulhadj. Il est évident que ce « comité » ne pouvait avoir été constitué sans l’ordre expresse de Amirouche, dont c’était certainement l’idée, car il aurait été inimaginable, dans les circonstances que connaissait alors cette wilaya, au vu du style de commandement de Amirouche, comme au vu du fait que c’était lui qui avait qualifié la mission de Rosa de complot visant sa personne et sa wilaya, que quelqu’un d’autre que lui ait avancé cette idée, qui laissait planer le doute sur la fidélité de tous les combattants et auxiliaires de la Wilaya III. Il est certain que tout autre responsable que lui qui se serait hasardé à émettre l’idée de la mise en place d’un « comité d’épuration » wilayal aurait été le premier à y être déféré et en subir les décisions mortelles. Quant aux tortures et aux exécutions subies par les victimes, l’affirmation, répétée par certains partisans durs et purs de Amirouche, qui ne peuvent qu’être loués pour leur loyauté envers lui, suivant laquelle elles ont été pratiquées sans le consentement et l’ordre direct de Amirouche, est simplement invraisemblable. La notion de séparation des pouvoirs n’a pas été clamée comme une caractéristique du système intentionnel de l’ALN et du FLN !

La lettre-circulaire aux colonels et la réunion inter-wilayas de Oued-Asker

Un second élément qui renforce le point de vue selon lequel la responsabilité de Amirouche dans le déclenchement et la mise en œuvre de cette vaste tuerie, dont la justification a un rapport ténu avec les manipulations des services secrets ennemis, est la correspondance qu’il a adressée à ses collègues des autres wilayas, correspondance datée du 3 août 1958, où il écrit, selon diverses sources, aux commandants des autres willayas, entre autres, ceci : « Cher frère, j’ai le devoir de vous informer, en priant Dieu pour que ce message vous parvienne à temps, de la découverte en notre willaya d’un vaste complot ourdi depuis de longs mois par les services français contre la révolution algérienne. Grâce à Dieu, tout danger est maintenant écarté, car nous avons agi très rapidement et énergiquement. Dès les premiers indices, des mesures draconiennes étaient prises en même temps : arrêt du recrutement et contrôle des personnes déjà recrutées, arrestation des goumiers et soldats « ayant déserté », arrestation de toute personne en provenance d’autres willayas, arrestation de tous les djounoud [soldats] originaires d’Alger, arrestation de tous les suspects, de toutes les personnes dénoncées de quelque grade qu’elles soient et interrogatoire énergique de ceux dont la situation ne paraissait pas très régulière… Les traîtres sont surtout des personnes instruites, intellectuels, étudiants, collégiens, médecins et enseignants. »

Amirouche prend même l’initiative d’inviter ces commandants de wilaya à une réunion qui se tient à Oued-Asker (sur les hauteurs de Taher) du 6 au 12 décembre 1958, et à laquelle prennent part, outre Amirouche, respectivement les colonels suivants : Wilaya I : Hadj Lakhdar (Aurès- Némemchas), Wilaya IV : Si M’hamed (Centre), Wilaya VI : Si El Haouès (Sud). Etaient absents le colonel commandant la Wilaya II Ali Kafi (Nord-Constantinois), représenté, cependant, par le capitaine Lamine Khene, et le colonel commandant la Wilaya V Lotfi (Oranie et Sud-ouest). Il est à souligner que certains des responsables présents à cette réunion avaient émis des réserves quant à sa légalité du fait qu’elle contrevenait à un ordre du Comité de coordination et d’exécution, alors organe suprême du FLN/ALN, qui interdisait les réunions interwilayas sans autorisation préalable de ce comité. Mustapha Tounsi, dans son ouvrage cité en exergue du présent article, rapporte les détails de cette réunion, à laquelle il avait pris part, en tant que membre de la délégation de la Wilaya IV (voir : Purges, liquidations, « tasfiyate » Les non-dits des années terribles, El Watan du 27 octobre 2005, article signé par Boukhalfa Amazit, ainsi que les différents interviews de Lamine Khene portant sur le même sujet).

Des témoignages objectifs concordants

À ces informations, données par les acteurs de cette tragédie, il faut ajouter les témoignages et les écrits sur cette phase terrible de la guerre de Libération nationale, qui ne manquent pas ; on se limitera à mentionner ici l’autobiographie du regretté Ferhat Abbas (24 octobre 1899 -23 décembre 1985) racontée dans son ouvrage intitulé : Autopsie d’une guerre (Editions Garnier , Paris,1980), qui donne des détails - y compris la réaction de Krim Belkacem et la décision du CCE d’ordonner l’arrêt des poursuites et des exécutions — sur le déclenchement et les victimes de cette épuration massive, et l’ouvrage de Mohammed Harbi, Le FLN, mythes et réalités, (Éditions Jeune Afrique, 1988) ainsi que l’étude de Gilbert Meynier : Histoire intérieure du FLN (Fayard, 2002).

Ageron et les épurations massives

Un article exhaustif et particulièrement accablant sur les épurations a été rédigé par le regretté professeur Charles Robert Ageron (6 novembre 1923 - 3 septembre 2008). La préparation de cet article sérieux, fondé sur des critères scientifiques rigoureux, au-dessus de toute critique subjective, a dû exiger une recherche documentaire approfondie ne négligeant aucune source écrite ou orale d’information sur les péripéties en cause. Son auteur a choisi de lui donner le titre suivant, suffisamment parlant pour refléter le contenu de ce travail de fonds : Complots et purges dans l’Armée de libération nationale (1958-1961), (Revue d’histoire du XXIe siècle, volume 59, 1998, pp. 15-27).

Cet historien de métier donne des précisions incontestables et extrêmement détaillées sur ces purges et avance des chiffres terribles sur le nombre des victimes de ces épurations, chiffres basés non seulement sur les rapports de la gendarmerie et de l’armée ennemies, mais également sur des documents trouvés dans la sacoche de Amirouche par les soldats coloniaux, et sur des témoignages et des documents officiels algériens. Il mentionne également que des listes de noms de nombre de ces victimes existent dans les archives militaires de Vincennes. Il est loisible pour tout un chacun de consulter sur la toile web cet article écrit par un historien dont on connaît la sympathie pour le mouvement de Libération nationale, et dont la mort a donné lieu à des articles élogieux sur la presse nationale tant publique que privée.

2.812 suppliciés, selon Ali Yahya Abdenour !

Il faut également mentionner Ali Yahya Abdenour, que l’on ne peut dénoncer comme partisan du présent régime ou en provenance de la même zone géographique que celui actuellement au pouvoir ; Ali Yahya prononce cette phrase terrible dans une interview accordée au quotidien national La Nouvelle République, daté du 4 novembre 2004 (propos recueillis par Nadjia Bouaricha). « Nous-mêmes on a torturé et on a tué 2.812 jeunes étudiants, surtout des lycéens. La plupart de ces jeunes étaient des fils de paysans, même s’il y avait quelques fils de notables et de commerçants, de kaïds, mais la plupart étaient des enfants de paysans qui étaient instruits, représentant donc une menace pour les gens qui avaient pris le maquis et n’étaient pas instruits. » Cette affirmation ne demande aucun commentaire tellement elle est claire. Ali Yahya Abdenour est trop connu pour son combat en faveur des droits de l’homme et la démocratie, et sa personnalité est trop respectable pour qu’on s’avise, sans perdre sa propre crédibilité, à mettre en cause le chiffre terrible et les observations profondes qu’il fait sur les ressorts psychologiques et les motivations de revanche sociale qui ont animé tous les acteurs de cette tragédie digne de la mythologie grecque antique, où les meilleurs des fils de la Révolution ont été dévorés par les Gorgones à la violence gratuite et destructive et à l’abjecte laideur !

La mort de Amirouche, un simple hasard tragique de la guerre

Pour ce qui est des circonstances de la mort de Amirouche et de Haoues, même des chercheurs avisés comme Hamou Amirouche, un des secrétaires personnels de ce colonel, commettent l’imprudence, de manière plus ou moins directe ou plus ou moins voilée, de la mettre sur le compte d’un acte de trahison. Voici ce qu’écrit Hamou Amirouche, entre autres : « La mort de Si Amirouche en route vers Tunis pour “régler des comptes” avait-elle été voulue par certains des nôtres ? Y avait-il des taupes au sein de l’état-major général ? Je me mis à songer à ce que m’avait révélé d’un air de conspirateur, le Commandant… » (Akfadou, Un an avec le Colonel Amirouche, Casbah Éditions, 2009, p. 270). Le nom que Hamou Amirouche a cité a été volontairement passé sous silence. Rien, cependant, dans les conditions qui ont abouti à la mort tragique des colonels Amirouche et Haoues, aucun indice, aucune « fumée » qui corroboreraient les soupçons, maintes fois repris, d’une trahison en provenance des chefs hiérarchiques de Amirouche ! On peut affirmer, sans la moindre réserve mentale, et sans courir le risque d’être démenti par des informations que découvriraient plus tard des historiens, que cette « histoire à dormir debout », comme l’a si bien qualifiée Rachid Adajout, officier de l’ALN, membre du secrétariat particulier du colonel Amirouche, interviewé par Abdenour Si Hadj Mohand, est le pur fruit de l’imagination maladive et fertile de ceux mêmes qui ont inventé la « Bleuite » et voudraient prouver qu’en fait Amirouche aurait eu raison de mener son opération d’épuration, puisque des « traitres » se seraient même glissés au sommet de la hiérarchie du système FLN/ALN. Le capitaine Léger, décédé en 1999, doit se réjouir dans sa tombe du succès de son action d’intoxication qui a réussi à jeter une ombre de doute même sur les hauts responsables de la guerre de Libération nationale.

Une information diffamatoire sans fondements

Cette information diffamatoire n’a, pourtant, reçu aucune confirmation, après tant d’années qui séparent les évènements en cause de ce jour, de la part des ennemis de l’indépendance de l’Algérie, qui ont pris part à l’action militaire en cause. S’il y avait un brin de vérité dans cette diffamation, tous les généraux de France et Navarre, tous les historiens militaires qui ont gardé la nostalgie de la colonisation et n’ont, jusqu’à présent, pas digéré leur défaite politique, n’auraient pas hésité non seulement à raconter les circonstances les plus secrètes de cette « histoire à dormir debout », mais également à donner le nom réel, ou, s’ils l’ignoraient, le nom de code de l’opérateur radio algérien qui aurait passé l’information, et le nom de l’opérateur ennemi qui l’aurait reçu, avec, évidemment, mention de son grade, de même que la longueur d’onde et la fréquence utilisées pour la communication ! Les écrits sur l’opération d’intoxication et de noyautage par le capitaine Léger ne manquent pas. Cet acte de barbarie et de fourberie est considéré comme l’un des grands faits de guerre de l’armée ennemie. Et il est certain que les écoles militaires tant de l’ancienne colonie que d’autres pays étudient avec intérêt cette action de déstabilisation « réussie ». Mais, jusqu’à présent, ce que répètent les historiens qui font état de cette version de la mort de Amirouche et de Haoues, c’est seulement ce que certains Algériens continuent à ressasser, alors que cette version n’a rien, même pas le moindre indice, le moindre brin de preuve, si microscopique soit-elle, pour la soutenir !

Quelques détails sur la bataille de Djebel Thameur fournis par l’ennemi et confirmés par les témoins algériens

« La rencontre des escortes des deux colonels avec les forces coloniales était fortuite », comme le signale Farouk Zahi, dans un article rédigéà l’occasion du 50e anniversaire de la bataille du Djebel Thameur. En lui-même, le combat qui a abouti à la mort de Amirouche et de Haoues n’a rien d’extraordinaire, en temps de guerre, dans son démarrage comme dans son déroulement et son issue. Un accrochage entre trois moudjahidine en arrière-garde, repérés par un avion d’observation ennemi, et une section ennemie les pourchassant, fait découvrir par l’ennemi la présence d’une importante unité de l’ALN. D’ailleurs, un petit commando isolé de l’ALN, en provenance de la Wilaya III et en mission en Wilaya VI, mieux camouflé, et dirigé par Omar Ramdane, l’ancien responsable du Forum des chefs d’entreprises, était dans les parages et avait échappé à la vigilance de l’ennemi. Laissons des acteurs, ennemis, de cette tragédie, donner la suite des événements. Voici ce qu’écrit sur un aspect de la bataille un officier ennemi du 6e Régiment de Parachutistes d’infanterie marine, commandé par le colonel Ducasse, et dont l’unité a participé au combat en même temps que 3 escadrons blindés, le 584e Régiment du commandant Waisse et le 126e Régiment d’infanterie composé de tirailleurs sénégalais, au total, environ 2.500 hommes du côté ennemi contre un maximum de 121 hommes du côté de l’ALN : « Le 28 mars, une nouvelle fait rapidement le tour du régiment : Amirouche serait dans la région ! Les paras l’ont manqué de peu le 22 mars, mais ils ont capturé son secrétaire. Grâce aux renseignements obtenus auprès de la population, le colonel Ducasse a monté une opération malgré les réticences des autorités de secteur. Dans l’aube naissante, les unités se mettent en place discrètement. Les paras sont à pied d’œuvre sur les pentes du Djebel Thameur. En silence, les paras gravissent les flancs de la montagne. Chaque compagnie s’infiltre dans le djebel et le fouille méticuleusement. À midi, l’ennemi, fixé, ne peut plus s’échapper. Le 6e RPIMa entre alors en action. Trois compagnies sont déployées : la 4e Cie à l’ouest, la "1" au centre et la "2"à l’est. En réserve, la "3". Les fells ajustent leurs coups comme à l’exercice. On grimpe en rampant, des hommes tombent...

Le combat est très dur. Il faut réduire séparément chaque nid de résistance. Une multitude de duels se livre de trou à trou. Les grenades détonent sèchement, les rafales crépitent... Les fells tentent un ultime baroud : 7 HLL sont tués et 3 prisonniers. L’un d’eux, terrorisé, déclare : « Je suis l’agent de liaison d’Amirouche ». L’information circule : « Attention ! Amirouche porte une tenue camouflée et une casquette de parachutiste. Rien qui lui ressemble dans les morts et les prisonniers. Une compagnie reçoit la mission de fouiller la zone. Un rebelle est repéré dans un éboulis, au bord d’une falaise. Quatre paras l’ajustent et le criblent de balles. Le rebelle est habillé de la fameuse tenue camouflée, mais il n’a pas de casquette. Les paras sont pratiquement sûrs d’avoir tué Amirouche. Les traits ne sont pas altérés et le visage correspond bien aux photos de presse publiées à l’occasion des sinistres exploits du tueur. Plusieurs musettes contenant l’organigramme et des documents de la Willaya III semblent l’attester. Le colonel Ducasse en est persuadé quand des prisonniers confirment l’identité du mort. Dès lors, c’est le défilé des autorités et des généraux (seul le général Massu passera un long moment avec les 7 blessés du régiment). Plus tard, 16 Kabyles identifieront formellement le corps. »

Il s’agit là d’un récit sec, mais avec suffisamment de détails pour ne laisser aucun doute sur les circonstances de la mort, héroïque, faut-il le souligner ? du colonel Amirouche ! Dans un combat, ô combien inégal ? où à chaque moudjahid étaient opposés 20 soldats ennemis appuyés par un armement divers, puissant et sophistiqué, les djounoud et officiers algériens ont fait montre d’un courage sans borne. De quel courage doit faire preuve un adversaire appuyé par l’artillerie, les blindés, les hélicoptères lourds Sikorski, et une logistique abondante ? Dans cette bataille inégale, ce sont les moujahidine qui ont eu le dernier mot, même s’ils ont été décimés pratiquement jusqu’au dernier ! Cette bataille est un exemple de la disproportion des forces en présence pendant toute la guerre de Libération nationale et une réponse à tous les dénigreurs professionnels qui continuent à clamer haut et fort que l’Indépendance a été donnée aux Algériens ! Il n’est nullement question, donc, de diminuer le mérite de ceux qui sont allés jusqu’au sacrifice suprême devant des forces nettement supérieures ; mais seulement de rappeler que l’héroïsme ne peut contrebalancer les erreurs qui ont failli amener la lutte de Libération nationale à une issue fatale. À préciser que le nombre des victimes de la bataille, qui a duré deux jours, les 28 et 29 mars 1959, du côté de l’ALN, a été de 108 morts et 13 prisonniers, dont le commandant Amar Driss, adjoint du colonel Haoues et responsable du groupe de 40 hommes chargés de la protection rapprochée de Amirouche et de Haoues, qui fut exécuté sommairement après avoir été torturé par l’ennemi.

Dans le déroulement de la tragédie et la mort du colonel Amirouche, rien qui mérite d’être caché ou déformé !

Le nom des deux soldats qui ont retrouvé les sacoches du colonel Amirouche, un Sénégalais et un Français de la Métropole, est également mentionné par les acteurs directs de ce drame du côté ennemi, de même qu’est décrit , dans les récits, le contenu de ces sacoches, dont une liasse de documents, où se trouvait une liste donnant un décompte partiel qui faisait état, sur 542 personnes jugées, de 54 libérés, 152 condamnés à mort et 336 décédés au cours des interrogations, dont 30 officiers, soit 488 décès. Le dernier chiffre est contesté par toutes les sources crédibles, que ce soit Ferhat Abbas, Ali Yahya Abdenour ou les procès-verbaux de la gendarmerie et de l’armée ennemies. Le document était vraisemblablement destiné à minimiser l’ampleur des purges auprès du GPRA. Cependant, il faut souligner que chaque vie est précieuse, et que même ce chiffre de 488 exécutions représente la fin des espoirs, des ambitions et des accomplissements de jeunes encore à la fleur de la jeunesse, et dont la vie a été arrachée par des décisions arbitraires cruelles et pour des motivations et des objectifs qui demeurent une énigme jusqu’à présent et que tout un chacun voudrait connaître, qu’il ait été ou non témoin direct ou indirect de cette tragédie ! On peut être convaincu que le GPRA aurait souhaité que Amirouche arrive vivant à Tunis, pour qu’ils puissent comprendre pourquoi il s’est lancé dans cette tuerie massive, dont les causes « connues » ne sont pas crédibles. Les Algériennes et les Algériens de maintenant auraient également voulu connaître la vérité derrière ces massacres qui, loin de renforcer les actions de la lutte armée, ont été probablement la cause de la prolongation de la guerre pour plusieurs années, et dont la conséquence funeste à été de centaines de milliers d’autres morts d’Algériennes et d’Algériens ! Il est à souligner — et la liste du matériel militaire récupéré par l’ennemi n’en fait pas mention, — Amirouche n’avait pas de poste émetteur-récepteur pour la bonne raison que non seulement il avait décidé de couper les communications avec Tunis, mais encore plus, parce que les deux officiers des transmissions, dont l’officier Harouni Bougra, qui avaient été mis à sa disposition par le Commandement général de l’ALN étaient morts en martyrs peu après la dernière communication de Amirouche avec le GPRA, et que leurs remplaçants, dont un certain Ferroukhi, martyrs tous les deux, attendaient en Wilaya IV d’être accompagnés à leur wilaya d’affectation. À mentionner également que les services de renseignement algériens n’avaient pas pu informer le colonel Amirouche qu’il avait été repéré sept jours avant sa mort, parce qu’à l’époque, pour des motifs de sécurité, le colonel Bouguerra de la Wilaya IV, avait demandé à son officier des transmissions, Mustapha Tounsi, de la Seconde promotion, d’enterrer son émetteur- récepteur, et qu’en Wilaya II, une opération militaire de grande envergure était en cours, empêchant l’officier radio, le regretté Rahal Zoheir, de la même promotion — mort en martyr, — d’effectuer ses vacations. Quant à l’hypothèse d’un opérateur radio algérien communiquant l’information sur la position de Amirouche, elle est doublement invraisemblable, d’abord parce que Amirouche n’était pas homme à révéler ses intentions lorsqu’il était en déplacement et utilisait jusqu’à 12 guides qu’il envoyait vers des directions différentes, et ne donnait sa véritable destination qu’à la toute dernière minute, ensuite parce que le cloisonnement extrême entre les différents services du MALG, aussi bien que les caractéristiques techniques des appareils radios utilisés par les agents des services d’écoute et les agents des services de transmission, rendaient absolument impossibles pour des personnes travaillant dans différents services d’accéder simultanément et rapidement aux informations et aux moyens techniques qu’impliquerait un tel acte de trahison. D’ailleurs, le dépouillement des archives militaires de Vincennes par Gilbert Meynier, déjà cité plus haut, et d’où cet historien a tiré ses informations pour écrire son livre sur le FLN, prouve que ce cloisonnement n’a jamais été mis à défaut par les services ennemis.

En conclusion :

1) Ceux qui tentent d’exploiter le nom et le renom de Amirouche pour faire avancer une cause qu’il abhorrait parce qu’il était d’abord et avant tout un nationaliste qui voulait une Algérie indépendante et unie, commettent un acte de récupération qui constitue une insulte à son âme et sont ceux qui veulent transformer sa première mort en une seconde mort pour une cause à laquelle il n’a jamais été question pour lui d’adhérer.

2) Les différents témoignages, provenant de ceux mêmes qui veulent l’innocenter, confirment que Amirouche porte seul la responsabilité du déclenchement et de l’exécution de l’opération sanguinaire d’épuration de la Wilaya III.

3) Ceux qui ont pris part à cette opération l’ont fait à titre de simples exécutants et leur responsabilité dans les massacres ne peut servir de paravent à la responsabilité claire et directe de Amirouche, en tant que colonel comandant une wilaya dans un système hiérarchique qui ne laissait aucune place à la consultation collective ou à la séparation des pouvoirs.

4) On peut discuter du nombre des victimes ; mais les chiffres en provenance de sources aussi crédibles les unes que les autres prouvent que ce nombre a été extrêmement élevé ; le dénombrement macabre, l’exigence de donner des noms ne réduisent en rien la cruauté de ces exécutions.

5) Chacun de ceux et celles qui ont été exécutés à la fleur de l’âge se sont vu privés du droit à la vie, à l’espoir, aux ambitions et aux accomplissements ; une victime de plus est une de trop ! Il faut donc cesser de chipoter sur les chiffres, ce qui prouve une absence totale de sensibilité et de respect pour la personne, car derrière chacune des unités dont ils étaient la somme, il y avait un être humain.

6) Cette opération a sans aucun doute contribué fortement à la prolongation de la guerre, et à l’augmentation des victimes comme à l’exacerbation des souffrances du peuple algérien ; c’est pour cela qu’elle doit être condamnée, quels qu’aient été les exploits de Amirouche et la gloire que veut en tirer une région ou certains hommes politiques d’une région de l’Algérie une et indivisible.

7) Quant aux circonstances de la mort de Amirouche, elles n’ont rien d’extraordinaire en période de guerre ; et tous ceux qui ont vu de près la guerre savent que souvent le hasard est le pire ennemi ou le meilleur ami du soldat.

8) Les tenants de la thèse de la trahison n’ont aucune preuve à présenter, aucun indice à avancer ; ce n’est pas en répétant cette thèse jusqu’au dégoût, ou ad libitum et à l’infini ou ad infinitum qu’on accroît sa crédibilité.

9) Tous les éléments d’information permettant de reconstituer les événements ayant mené à la mort de Amirouche et de Haoues sont disponibles et ne souffrent aucune ambiguïté et n’exigent pas d’être cachés ou déformés.

10) Ceux qui ont concocté cette version diffamatoire d’une page d’histoire glorieuse de l’Algérie continuent à justifier a posteriori la version donnée par l’ennemi suivant laquelle l’opération de la « Bleuite » a non seulement réussi, mais qu’elle aurait été basée sur des faits avérés de trahison au plus haut niveau de la hiérarchie politico-militaire de l’ALN/FLN.

11) La vie de Amirouche, même pour ceux dont on prétend qu’il les menaçait par sa personnalité, était préférable à sa mort, car, ces chefs, comme nous-mêmes, aurions pu avoir, de sa propre bouche, une explication de ses actes de destruction d’une partie des jeunes intellectuels de la wilaya, et, par delà ces victimes, de la compromission de l’avenir de l’Algérie ; il est mort en emportant avec lui le secret de ses motivations profondes et c’est une perte encore plus grande que sa propre mort.

12) Il est probable que les mémoires du capitaine Aït Mehdi Arezki sur la Wilaya III apporteront, au cas où ils trouvent éditeur, quelques lumières sur cette période sombre de la lutte armée.

13) Boussouf et Boumediène sont-ils les ultimes victimes, de manière posthume, de la « Bleuite » ? Et le capitaine Léger poursuit-il, par delà sa tombe, sa guerre infâme et criminelle contre l’Algérie, avec la complicité ouverte de certains de nos citoyens les plus éclairés ? Continue-t-il à dicter aux Algériennes et Algériens leur image des dirigeants de la glorieuse lutte de Libérations nationale, et donc l’histoire de notre pays ? Contrôle-t-il maintenant tout l’avenir de l’Algérie indépendante après s’être vanté de contrôler une wilaya pendant la guerre de Libération nationale ?

Par Mourad Benachenhou

Vos commentaires

  • Le 4 mai 2010 à 06:07, par tayda
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Tout ce que pourrait encore dire ce monsieur,ancien ministre,est aussi intéressant que,pourrait l’être la lecture des journaux "el-moujahid",et "echaab",réunis ! . Les " vérités" assenées par ce Mr sont celles qui nous sont serinées depuis 1962 . Ceci me rappelle une joute entre l’historien (trop tendre et poli) Kadache et le KDS Nait Belcacem (Ministre et grand spécialiste du néant) dans les années 80 , au sujet de l’histoire de l’Algérie justement .

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  • Le 4 mai 2010 à 06:23, par kaci
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    il avait milité pour la liberté du pays et l’égalité entre régions : effectiviement l’art de la démagogie vous acompagne en tout ! Où voyez l’égalité entre region ben achnhou ?

    Sa mort comme celle de Abane et celle de Mecili obeissent à l’unique dessin : celui de rendre la kabylie faible pour instaurer la dictature are-islamique.

    Krim belkacem : vous lui endossez la mort de Abane pour la simple raison que votre objectif est de diviser les kabyles d’aujourd’hui pour qu’ils oublient d’etre des dem-citoyens.

    Pourquoi donc un President de la "republique" jure que Thamazighth ne serait jamais officielle si nous etions egaux ?

    Le roitelet est nu, maintenant il est de notre devoir de vous effacer de la scène politique à jamais !

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  • Le 4 mai 2010 à 06:41, par akvayeli
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Lors d’une intoxication genre "bleuïte", qui sait ce que j’aurais fait à
    la place du colonel Amirouche sous le coup de la haine, de la rage, sinon
    de la colère...
    Messali Hadj n’a jamais rien fondé de son vivant soutenir le contraire c’est tout simplement renforcer la propagande des arabo-ilmaistes d’aujourd’hui au détrimeent d’autruis...
    Messali a juste continué tant bien que mal ce que les Kabyles et cela bien avant lui avaient crée au sein entres autres de l’Etoile Nord Africaine fondée par Djeffal Mohamed...

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  • Le 4 mai 2010 à 11:45, par Lounes
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Le cheminement triste de toute révolution :

    1) elle est conçue par des gens intelligents et fins stratèges.
    2) elle est réalisée par des gens courageux
    3) elle est exploitée par les traitres et les opportunistes

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  • Le 4 mai 2010 à 16:14, par Daamghar
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Le gouvernement avait promis une riposte au livre de S. Saïdi et elle fût.

    Mais que d’efforts, que de temps perdus, que de nègres appelés en rescousse, que d’historiens réveillés de leur longue léthargie…pour un texte qui se voudrait enseignement mais n’est qu’un vulgaire pamphlet dont la satire dévoile l’exiguïté de l’esprit de l’auteur ou des auteurs.

    Un pamphlet signé par un économiste qui traite de l’histoire. C’est comme si le gouvernement était en panne de plumiste historien dont la renommée aurait contribué à un semblant de crédibilité de ce texte.

    Non ! Le climat d’’impunité où cogitent nos gouvernants leur fait oublié toutes précautions et stratégies même quand ils se permettent de nager dans le domaine de l’histoire que peut consulter tout un chacun.

    Ces méthodes n’ont qu’un seul mot : Racisme primaire doublé d’un régionalisme négationniste latent et d’un narcissisme obséquieux.

    Que de mots, que de mots, que de mots pour dire la haine ! La haine de l’autre, et surtout du Kabyle, élevée au summum de la qualité rassembleuse de leurs panurgismes.

    Vous êtes un régionaliste assassin, M. Benachenhou. Vous êtes nourri de clanisme et de racisme ayant participé aux déliquescences du merveilleux et beau pays qu’est l’Algérie.

    Vous perfectionnez votre misérable mission en mettant à sac la mémoire de ce pays. Honte à vous ! Honte à vous si vous avez encore ce ressentiment dans vos gènes !

    Les désastres programmés du pays ainsi consommés, vous vous attaquez à ce qui reste encore debout, grâce à l’abnégation et aux patriotismes du peuple, qui est la fierté d’une glorieuse révolution portée par tout le peuple.

    Vous osez vous attaquez à la mémoire du pays, la seule qui reste encore indemne de vos traitrises.

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    • Le 7 mai 2010 à 04:53, par tayda
      En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

      Azul à Daamghar ! Vous n’avez encore rien vu comme riposte ! Attendez encore un petit peu ! Cette fois toute l’artillerie sera utilisée ! En effet,la riposte sera foudroyante de la part du grand Ali Kafi,celui là est à craindre plus que tous les autres ! Vous allez voir ,après la disparition des effluves alcooliques l’offensive de Kafi ! Je suis en train de me délecter,des écrits de notre Docteur ! Chiche ! qu’on convoque tous les historiens,les présidents d’associations ou les pseudo intellectuels de ce pays ! Vous allez tous être ridiculisés,car la vérité n’a jamais été votre crédo ! Ils sont en train d’être déshabillés par Ms Saadi,à ma grande joie ! Leur nullité est aussi grande que leur silence devant la répression sadique de 2001 !Tanemirt .

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      • Le 7 mai 2010 à 07:17, par Daamghar
        En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

        Azul tayda. Vous avez parfaitement raison.
        Les textes de Messieurs Benchenouf, Benachenhou et de Mebroukine ont curieusement une architecture identique.

        Le canevas est scrupuleusement suivi hormis quelques phrases, au point de se demander si ce texte n’a pas été élaboré ailleurs, dans ces noires officines gouvernementales, et que ces messieurs n’ont eu qu’à y apposer leur signature.

        Et tant l’artillerie se drapera du visage officiel de l’êtat et tant le ridicule sera ressenti (?) par les dits amis du gouvernement.

        Et puis, à quelque chose malheur est bon, ses gesticulations ne feront que grandir les ressentiments des kabyles qui adhéreront ou sympathiseront un peu plus au projet de l’Autonomie de la Kabylie.

        Bien à vous.

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  • Le 4 mai 2010 à 18:29, par peeper
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Je confessse que je n’ai pu terminer le torchon ecrit par un arabo.baathiste tant il m’a donne des envies de vomir,non,je ne suis pas separatiste,je suis indepandiste et vos ecrits ne me font que convaincre d’une realite .ON N’EST PAS DE LA MEME NATION,NI DU MEME PEUPLE,DE LA MEME RACE.TU ES MON ENNEMI,ET TU N’AS JAMAIS ETE CONVAINCU QUE NOUS SOMMES FRERES,alors sois franc poule mouille et ne te cache pas derriere la selle tout en cognant sur l’ane.Dis que tu n’as jamais porte les berberes en general et les kabyles en particulier dans dans ton coeur,que que si tu pouvais tu les bruleras au napalm JUSQU’AU DERNIER comme ton cousin saddam l’ait pour les Kurdes et ce sans remords aucun,mais tes ecrits nous ne font que reconforter dans notre desir de prendre en main notre destinee,Je te fais savoir que la palestine ne sera jamais liberee car elle n’a pas la chance d’avoir des kabyles pour le faire comme c’est le cas de ....,JE TE DIS AUSSI SI J’AI A CHOISIR ENTRE 1000 JUIFS ET UN BICOT COMME TOI ,je n’hesiterai pas une seconde a choisir lesjuifsque j’admire,alors chiche va liberer ta palestine,mais vous etes trop occuppe a piller les richesses d’uin pays qui n’a jamais ete le votre,alors shut up

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  • Le 5 mai 2010 à 05:08, par Jugurtha
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Said Sadi a écrit un livre récit hagiographie et pas du tout un livre d’histoire ,car il a trop minimisé les dérives de Amirouche.
    Le trio de colonel (Krim belkacem,Mohammedi said et Ait Hamouda belaid dit Amirouche)qui avait forcés tous les Kabyles à militer pour l’Algérie arabo-islamique au lieu et place de l’Algérie Berbère comme l’avaient souhaité les Benaî Ouali,Ait hamouda amar,et Embarek Ait menguellet,tous les 3 liquidés selon le plan du trio de colonel kabyle,et même Abane Ramdane qui voulait l’Algérie algérienne tout court n’avait pas les faveurs de ce trio ,et d’ailleurs il fut lui même liquidé au Maroc et c’est le grand chef frère kabyle Krim Belkacem qui l’avait livré au bourreau Boussouf pour le faire étrangler à Tétouan.
    Les nouvelles générations de Kabyles ne se reconnaissent pas dans cette Algérie arabos-islamique qu’avait voulu ce triumvirat de colonel kabyle,eux qui sont violents ,manipulés malgrè eux car trops naîfs pour prévoir l’avenir .
    Amirouche ou pas Amirouche une chose est sure il a lutté pour l’instauration de l’Anegérie-arabo islamique ,et jamais il avait toléré d’entendre parler des Berbéristes Kabyles qui lui faisaient de l’ombre car eux étaient intellectuels reconnus et lui trop fanatique ,puisque fraichement sorti des zaouiates d’Ighil Izane, Relizane à présent ,et d’ailleurs tous nos frères intellectuels liquidé plus + de 3000 par ses purges ,on les regrette beaucoup car ils nous manquent aujourd’hui pour nous épauler à faire fasse à l’hégémonie des arabos-baathistes et les Kabyles de service KDS ,continuent l’oeuvre de déstruction de l’identité Berbéro-Kabyle qu’avaient commencé le trio de colonel cité ci-dessus .
    Je me rappelle d’un discours du président Chadli le 5 juillet 1980,où il répondait aux Kabyles du MCB que le colonel Amirouche n’avait pas lutté pour que l’Algérie soit Kabyle ,mais c’est pour l’Algérie arabo-islamique ,fin de citation ...
    A présent c’est à nous les Kabyles d’être dérrière le mouvement MAK ,pour l’instauration de notre autonomie régionale pour que nos efforts soient au service de notre identité kabyle,ce qui fera de nous réellement des hommes et des femmes libres .
    A bon entendeur Azul et salut .........Jugurtha.

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  • Le 5 mai 2010 à 09:37, par Izem
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Je persiste a croire que Feu Colonel Amirouche etait un brave homme et l’une des lumieres de la Kabylie. Toute la propagande autour de sa personnalite et de ses ’gaffes" sont rien que de DE LA PROPAGANDE pour le dehumaniser et le denaturer de sa bravoure de patriote.
    Izem.

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  • Le 6 mai 2010 à 14:50, par thirga
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Benachenhou se manifeste dans le quotidien le Soir d’Algerie du 2 mai pour se plaindre d’etre la cible de régionalistes kabyles tout en convoquant la démocratie et la liberté d’expression contre la mise au point du Dr Said Sadi parue dans le meme quotidien suite à la sortie de Benachenhou dans le quotidien d’Oran sous le titre oukase : Bastat ! Mais la surprise de ceux qui suivent la polémique "dévoyée" et "décentrée" soulevée par la sortie du livre du Dr Said Sadi : Amirouche,une vie, deux morts, un testament est immense. Benachenhou se manifeste par une mise au point dans le soir d’Algerie le 2 mai sur un tiers de page et revient sur la mort d’Amirouche sur trois pages le lendemain, et dans le meme journal ! Ah,l’obsession ! Cet écrit de Benachenhou (ou au nom de Benachenhou) sur Amirouche sort totalement de la problèmatique posée par Said Sadi qui au-delà de la vie d’Amirouche pose et interpelle la société sur le déterrement de deux chahids en 1963 et l’abandon de ces deux dépouilles pendant 20 ans dans les caves du commandement de la gendarmerie nationale de Bab Djedid ! Toutes les sociétés contemporaines et anciennes condamnent les atteintes aux sépultures et à l’intégrité des morts. Benachenhou évacue par ses diversions propres aux émules de la langue de bois ces crimes qui relèvent de la démence. Mais de là à mettre des cadavres en prison, de plus deux chahids colonels de wilayate historiques tombés au champ d’honneur, interpelle tout un chacun.Rien d’étonnant à lire Benachenhou qui convoque les tortionnaires et assassins d’Algeriennes et d’Algeriens tels que le Captain Léger pour faire le procès d’Amirouche. That’s the question ! Pour Benachenhou, il n’y a pas de "bleuite". De Oujda où il était planqué il ne voyait que le genie diabolique du mercenaire Léger et bientot d’Aussaresses et de Massu. Benachenhou fait dire ce qu’il veut au secretaire d’Amirouche Adjaoud mais refuse les témoignages d’Adjaoud sur la commission d’enquete créé par le conseil de wilaya. Mieux, il nous annonce des témoignages objectifs, concordants en citant Ageron et ses épurations massives. Il prend à témoins Ali Yahia Abdenour qui aurait dénombré (?) 2812 suppliciés alors que ce meme Ali Yahia Abdennour est diabolisé quand il persiste à dénoncer 20 000 disparus et 200 000 morts pour que le clan d’Oujda garde l’Algerie en otage en 2010. Benachenou prend pour argent comptant et nous fait partager sa lecture de la bataille de Djbel Tameur par les légionnaires sauf qu’il met en doute la teneur des documents établis par la Wilaya III récupérés par les forces ennemies relatifs à la bleuite soit 542 personnes jugées dont 54 libérées et 488 morts. Le(s) rédacteur(s) de l’article du 3 mai au nom de Benachenhou se sont trahis encore une fois en écrivant que la mort d’Amirouche n’est qu’un simple hasard tragique de l’Histoire tout en affirmant "que les services de renseignements algeriens n’ont pas pu informer Amirouche qu’il avait été répéré sept jours avant sa mort". Autant dire une preuve de plus à l’accusation.
    En attendant, Monsieur Benachenhou Mourad devrait nous expliquer comment et pourquoi Boussouf et sa secte ont fait assassiner le Capitaine Zoubir en se faisant aider par les troupes marocaines. Cet assassinat fut la cause du départ sur l’interieur du pays du colonel Lotfi que par simple hasard tragique (de la guerre ?) était attendu au lever du jour sur les monts de Béchar comme ses freres El Houas, Amirouche à Jbel Tameur. Heureux les Martyrs qui n’ont rien vu.

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  • Le 6 mai 2010 à 23:09, par akvayeli
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Un petit dessin http://img197.imageshack.us/img197/7594/amirouche0350.png
    vaut bien mieux qu’un long discour insipide...

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  • Le 7 mai 2010 à 01:00, par m’hamed
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Feu Amirouche était un fervent nationaliste qui a combattu le colonisateur français et ses laquais "algériens" et tombé au champ d’honneur pour que vive l’Algérie libre et indépendante .Qu’on le laisse reposer en paix au lieu de le déterrer à chaque occasion.Honte aux souilleurs de mémoires et à ceux qui en font un commerce.

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  • Le 7 mai 2010 à 12:54, par Arezki de Montréal
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    j’ai lu un article de Mohamed Benchicou dans un blog des exclus du RCD ,lui qui d’habitude intervient en premier quant il s’agit de Said Sadi,disons que cette fois-ci ,on lui a pas intimé l’ordre d’intervenir en premier,donc il a attendu son tour.

    On ne peut pas critiquer Boumedienne sans que Benchicou ne réagisse ,les raisons sont connues de tous.

    Comme l’histoire est un domaine qui lui échappe ,au lieu de commenter le livre de Sadi ,Benchicou s’amuse à faire un rappel des postions du RCD que, ceux qui ont lui ouvert les pages de leur blog ont applaudi et défendu,mais ça c’est une autre histoire.

    Que Benchicou sache une bonne fois pour toute que le RCD assume et assumera toutes ses positions.

    le RCD assume publiquement sa participation au gouvernement comme il en assume avec fierté son retrait.

    Il assume son appel à l’arrêt du processus électoral ; son soutien au président Boudiaf ; son appel à la résistance citoyenne .

    Comme il assume tous ses appels pour le rassemblement des démocrates .

    En revanche, Benchicou doit assumer ses positions.
    Il doit assumer que c’est un clan du pouvoir qu’il le fait aboyer à chaque fois que la situation l’exige.

    Il doit assumer que pendant la compagne élctorale présidentielle,il a appelé au boycott en kabyle et de voter dans le reste du pays

    Il doit assumer que le matin (sur le net) est devenu une tribune d’insultes envers Sadi

    il doit reconnaître que Sadi a combattu Boumedienne au moment où lui brandit son soutien critique au régime.

    Il doit admettre que Sadi a combattu le régime du parti unique au moment où lui derrière les bureaux du siege du FLN gratté sa bedaine.

    Il doit assumer qu’il a fait de la prison pas pour les même raisons que Sadi

    Il doit assumer qu’ il a été emprisonné à cause des bons de caisse

    Il doit reconnaitre que Sadi a fait de la prison pour avoir lutter pour la démocratie,les droits de l’Homme, à cause de son soutien aux fils de chahid...

    Il doit assumer qu’il n’est pas de la même école que SADI. Son école à lui est celle des khobzistes,celle de Sadi, est celle de l’honnêteté,nif,tagmats,l’honneur....

    Je sais qu’il ne peut pas le faire parce que l’honnêteté lui fait défaut

    Répondre à ce message

    • Le 7 mai 2010 à 15:47, par tayda
      En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

      Mr Bentchicou fait une fixation maladive sur le Dr Saadi . Tout le monde le sait !,je dirais même ,qu’il y’a un peu d’anti-kabylisme,dans ce qu’il fait . Il le fait vicieusement ,j’ai arrêté mes petits envois à Matin.dz,il y’a plus d’un mois,car je voyais,que le forum,était devenu,un lieu d’insultes et de défoulement sur les principaux acteurs de la Kabylie . Je ne crois plus au journalisme de ce Mr.Tanemirt .

      Répondre à ce message

    • Le 7 mai 2010 à 21:12, par iflis
      En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

      Mais le RCD assume mal son algerianisme et sa plantation ``hypothetique`` dans les ``regions algeriennes arabophones`.

      Sur la plaque du siege de rcd a skikda, les transcriptions en Tifinagh ont ete ....effacees. Le RCD a du mal assumer sa Kabylite en dehors de la Kabylie(son SEUL bassin d’electeurs).

      le douktour va surement nous bassiner avec son fameux `` les autres algeriens d’abord`` (au detriment de la Kabylie), mais ce vieux disque est raye et on dirait que le douktour rentre dans une phase d’auto-destruction sans retour en arriere.

      Quand a accuser Benchicou d’anti-Kabylisme, c’est faire preuve de malhonnetete, sachant que le journal Matin qu’il dirigeait,etait quasiment le seul quotidien qui relatait les evenements du printemps noirs en 2001.

      Sinon pour sieur ``benachenhou``, il intervient pour defendre les arabo-musulmans (et non les Kabyles). Il fait partie des arabo-islamiste, donc consubstantiellement raciste et anti-Kabyle. Je trouve meme normal qu’il agisse de la sorte.

      Je trouve trouble par contre, le comportement du douktour... qui s’attaque plus aux Kabyles qu’aux arabes racistes.

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      • Le 8 mai 2010 à 07:37, par tayda
        En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

        Azul a y Iflis ! Je persiste et je signe !,ceci est mon avis,c’est mes sensations ! . Un journaliste aussi expérimenté que Mr Benchicou ,qui ouvre son site à tous les racistes en herbes de ce pays,ou se défoulent avec plaisirs les apprentis arabes,les KDS et tous les frustrés,sur tout ce compte la Kabylie comme acteurs politiques ( Ait-Ahmed , Said Sadi , Ferhat),vous appelez ça comment ! de la démocratie ! Un journaliste qui a joué la division entre kabyles(le joufflue Abrika contre le RCD et le FFS),en 2001 ! ; La famille Matoub contre le RCD ; qui passe son temps à se défouler sur Mr Sadi (qu’il ne peut pas atteindre) ,c’est beaucoup trop,pour qu’il ne soit pas soupçonné de kabylophobie ! . Je préfère de loin,les personnalités citées plus haut,à Ouyahia,Khalida Messaoudi,Benyounes ou Belkhadem ! Que Mr Benchicou se ressaisisse,sa haine envers Le Dr Sadi est manifeste et ne présage rien de bon,pour le futur ! . Qu’il nous explique ,autrement ,quel est exactement ce contentieux,qui peut exister,entre un Chef de parti de l’opposition démocratique,et un journaliste de gauche ! N’étant d’aucun parti , ayant une sympathie franche pour Le Dr Sadi et Mas Ferhat (je l’avoue !) , je ne serais dans le camp , ni des spécialistes de la division,ni dans celui de ceux pour qui les invectives,les frustrations et la trahison,servent comme programme ! . Tanemirt .

        Répondre à ce message

        • Le 9 mai 2010 à 12:44, par iflis
          En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

          Azul Tayda
          Ma reponse etait destine a Arezki de Montreal, mais puisque tu m’as repondu, je tiens a preciser 1 ou 2points :
          - benchicou a un contentieux(personnel) avec sadi, certes.Mais, s’il est anti-sadi, cela ne veut pas dire qu’il est anti-Kabyle. La genese de leur conflit remonte a 2007-2008.
          - C’est vrai que le matin-dz ouvre ses colonnes aux differents racistes arabo-musulmans, mais il existe une contrepartie, c’est la voix Kabyle qui s’exprime. Il ouvre ses colonnes au MAK et c’est l’unique d’ailleurs ou sont publiees ses declarations. ici meme sur kabyles.net, il est censure.
          Franchement, les chameaux arabes qui insultent les personnalites Kabyles, ceci me rejouit principalement, car cela prouve bien la justesse des visions et de la politique du MAK et le desire de prendre nos distance avec les descendants de chameliers venus du yemen il y’a quelques siecles. Le message de Ferhat a ete publie seulement sur le matin-dz, le seul qui lui a ouvert ses colonnes. Pas liberte ou el-watan par ex.

          Donc, moi je dis honnetement, je trouve benchicou beaucoup moins dangereux pour la Kabylie que Said sadi qui sous-traite pour un regime anti-Kabyle.

          Répondre à ce message

  • Le 11 mai 2010 à 10:13, par arezki
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Cet article est vil, hypocrite. Il Fait semblant de celebrer l’heroisme de Amirouche pour mieux l’enfoncer dans l’affaire de la Bleuite, pour mieux mettre en exergue son cote sanguinaire et incomptetent.....

    C’est un article a l’image de son auteur : fourbe, vil, hypocrite, pleutre et surtout antikabyle...

    Répondre à ce message

    • Le 13 mai 2010 à 16:20, par thirga
      En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

      Ecoeurant gugus de lire " vil, hypocrite". Vois-tu les Français créent des épopées pour magnifier leurs ancêtres même s’ils ont été défaits et trainés devant leurs ennemis comme le fut Vercingétorix malgré qu’il s’est rendu à jules César. Jugurta ne fut pris que grâce à des vils et des hypocrites comme toi qui lui ont tendu un guet-apens.
      Toi, les Ben Achenhou et votre maitre Feu Captain Léger seraient toujours hantés par ce HÉROS AMIROUCHE ATH HAMOUDA. La guérilla ne se fait pas sur le divan. Ce fut un combat juste avec des erreurs.
      Sais-tu que ce combat fut livré à une armée d’une puissance mondiale par des hommes sans formation, sans armes, sans moyens et surtout avec des ennemis plus traitres que le mercenaire Léger tels ceux qui ne cessent d’écrire : bleuite, sanguinaire... Une armée d’une puissance mondiale et de surcroit pays des droits de l’Homme réduite à faire la police nazie dans la ville d’Alger et à se venger avec de la torture, des viols, des massacres sur des civils...pour atteindre des HÉROS COMME AMIROUCHE
      Plus vous chialer, plus nous sublimons ce sacré COLONEL de l’ALN qui au-delà de sa mort face à une armada continue de vous hanter par ses ossements ...

      Répondre à ce message

  • Le 20 mai 2010 à 13:46, par djidjou
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    en voici l’integralite de l’artcile de l’expression :
    Les ministères des Moudjahidine et de la Défense nationale détiennent, avec exactitude, le nombre des personnes qui ont été épurées, a déclaré en exclusivité à notre rédaction Rachid Adjaoud membre du « comité d’épuration » qui a auditionné plusieurs personnes dans le cadre de la mise à plat de la « Bleuite », action psychologique de l’armée française, qui secoua dans les années 50 les maquis algériens.
    « Il fallait à tout prix passer à l’assainissement des rangs de l’ALN... », a expliqué M.Adjaoud, selon lequel, en dehors de ces deux entités, aucune autre institution ni autre témoin ne peut avancer un quelconque chiffre quant aux personnes touchées par cette épuration.

    En fait, Rachid Adjaoud, l’un des rédacteurs de la Déclaration du Congrès de la Soummam rejoint les partisans de l’ouverture des archives de la Défense nationale. Aussi, le témoignage de ce moudjahid a été émouvant. Les séquelles de la « Bleuite » sont toujours là et, sous certains rapports, la plaie est restée béante. Les plus avertis appellent à l’implication des acteurs principaux de la guerre de Libération aux fins de réécrire objectivement l’histoire de la Révolution algérienne.

    La Bleuite, Mellouza et la Nuit rouge de la Soummam sont autant d’affaires à élucider et qui continuent de susciter interrogations et questionnements de la part des historiens. La Kabylie était minée par les pièges de l’armée coloniale. La guerre battait son plein. Les services spéciaux coloniaux redoublaient d’efforts pour « pacifier » (terme employé par l’armée français) toute une région qui a symbolisé la guerre de Libération.

    Autant d’écrits tantôt glorifiant tantôt mystifiant ces hommes de la wilaya III historique ont été avancés. Rachid Adjaoud, qui était également un secrétaire très proche du colonel Amirouche et membre du secrétariat du Congrès de la Soummam, apporte de poignants témoignages sur la personne surnommée par l’armée coloniale le « Lion du Djurdjura ».

    M.Adjaoud remet les pendules à l’heure, remettant en cause les thèses qui ont été avancées sur la personne du colonel Amirouche, cité comme instigateur de sanglantes et « fratricides » épurations dans les rangs de la Wilaya III historique. « Le colonel Amirouche n’a aucune responsabilité avec les affaires de Mellouza ni avec celle de la Nuit rouge de la Soummam et la thèse de Ali Kafi est complètement fausse », affirme aujourd’hui Rachid Adjaoud.

    Le lieutenant Rachid Adjaoud tente par ailleurs, dans son témoignage vivant, d’élucider une des plus grandes affaires qui continuent de susciter les interrogations des historiens, la « Bleuite ». Cette machination diabolique était la création de Alain Léger, capitaine du 1er Régiment de parachutistes étrangers, passé maître dans l’art de la manipulation psychologique.

    En Indochine, le capitaine Léger a été un vrai simulateur des opérations réussies là où ses prédécesseurs ont échoué. Appelé en Algérie pour semer la zizanie dans les rangs de l’ALN, Alain Léger, monte son coup, qui a été éventé par des responsables de la Wilaya III historique et le réseau qu’il a mis en marche à partir d’Alger a été démantelé et la filière remontée.

    La disparition énigmatique du lieutenant politique Hocine Salhi a intrigué plus d’un parmi les effectifs de l’ALN y compris le colonel Amirouche. Se rendant à Aït Yahia Moussa pour enquête, le colonel Amirouche tombe nez à nez avec Rosa Tadjer recrutée à Alger, et qui était la pièce maîtresse du réseau.

    Ayant à peine échangé quelques phrases avec cette femme, notamment sur les circonstances de son recrutement, le colonel de la Wilaya III s’est rendu à l’évidence qu’un complot le visait lui et la wilaya qu’il commandait.

    Le pot aux roses est ainsi découvert, Rosa Tadjer accablée alors qu’elle faisait part d’une histoire déroutante. Selon Rachid Adjaoud - celui-là même qui procéda à l’arrestation de l‘espionne - Rosa Tadjer, surnommée « Matahari » a affirmé au colonel Amirouche qu’elle s’est évadée de la prison de Barberousse en escaladant ses grandes murailles pour rallier les rangs de l’ALN.

    Version qui, selon notre interlocuteur, ne peut tenir debout du moment que des hommes de grande valeur croupissent toujours dans la même prison sans pouvoir franchir ses fortifications géantes, ce qui fait douter de la thèse « rocambolesque » soutenue par cette femme. Ce qui, d’ailleurs a mis en éveil les doutes du colonel Amirouche qui a mis en l’échec tous les plans de déstabilisation de l’armée coloniale.

    De ce fait, plusieurs questions taraudaient et hantaient les esprits quant à la décision finale d’ assainir les rangs. Un « comité d’épuration » est ainsi mis sur place, conduit par Rachid Adjaoud et Hacène Mahiouz assistés de Hmimi Oufadel et Mohand Oulhadj.

    « Mohand Oulhadj a été très peiné par l’affaire de la "Bleuite" mais il fallait à tout prix épurer les rangs de l’ALN », justifie aujourd’hui Rachid Adjaoud. En fait, est-il indiqué, la « Bleuite » a été une réponse coloniale à l’opération « Oiseau bleu » de Krim Belkacem qui a pu mobiliser 1500 soldats algériens de l’armée coloniale en les enrôlant avec armes et bagages, dans les rangs de l’ALN en 1955.

    L’opération « Bleuite » menée par les services de l’action psychologique de l’armée française et les services secrets français avait pour objectif de disloquer l’ALN et le FLN. Rachid Adjaoud insiste sur le fait que le colonel Amirouche n’était d’aucune manière impliqué dans les affaires qui ont marqué la Wilaya III.

    Concernant l’affaire de l’attaque du village de Mellouza, selon l’ancien lieutenant politique de l’ALN, la Wilaya III était alors sous la direction de Mohamedi Saïd, Amirouche étant adjoint du commandant de la Wilaya III.

    Cette affaire, toujours sujette à controverses entre historiens, nécessite l’ouverture des archives pour en connaître le mot de la fin. Pour ce qui est de ce que l’on a désigné à l’époque sous le nom de « Nuit rouge » de la Soummam, cet épisode se résume, selon Rachid Adjaoud, à une affaire de moeurs, notre interlocuteur refusant d’aller plus avant, expliquant que son témoignage ne peut servir à grand-chose du fait qu’il n’était pas témoin oculaire de ces faits.

    Répondre à ce message

  • Le 13 juin 2011 à 08:13, par sergeaqvayli
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    QUE dira un HOMME DE L’EST qui était Ministre et qui a la haine du Kabyle ? pensez vous qu’il va glorifier un Kabyle ?
    Pensez-vous qu’il va accorder tous les honneurs à un Colonel Kabyle qu’ils ont eux mêmes assassinés ( en divulgant une mission secrete).

    Kabyles.net accorde trop d’importance à ce chien du pouvoir en mettant en ligne son manuscrit haineux.

    Je pense que Marie ignore la période où les Benachnou était au pouvoir.

    Répondre à ce message

  • Le 26 décembre 2014 à 16:24, par thirga
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Le Dr Said Sadi, ce médecin qui a combattu le parti inique et le système de descendants de mokhaznis qui s’est obstiné à prostituer le peuple algérien, a su apporter les coups adéquats à ces néo-négres coloniaux. Du printemps berbère de 1980 à la constitution de la 1ere ligue des droits de l’homme, rien ne l’a brisé. Ni le système ou ses services de sécurité, encore moins les prisons de sureté de l’État de Berouaguia et de Lambeze n’ont contrecarré ses convictions en la vérité historique, en la liberté, la démocratie ou l’identité de l’Algérie.
    Il a synthétisé toute la lâcheté des descendants de mokhaznis à Lyautey dans ce qu’il y a de plus ignobles en eux : après avoir donné Amirouchce au général Massu et à ses troupes, ils ont, ce qu’aucun peuple ou peuplade au monde n’a fait, déterré son corps pour l’emprisonner au milieu des archives de la gendarmerie nationale de Bab Jdid. Bien sur que Benachenou ne dira mot sur ce crime contre l’être humain ! Pis encore, Benachenhou s’acharne à défendre la félonie du Capt Leger, à croire qu’il en est son agent. Le Capt Léger et ses chefs ont tenté de se venger de la tournure prise par l’affaire "l’Oiseau bleu" que la DST a perdu face aux maquisards de la w3. Croyant avoir fait un contre-maquis, ils ont fini par apprendre qu’ils avaient fournis de l’argent, des moyens et armés les commandos ( 1500 moudjahids de l’ALN) de Krim et d’Amirouche
    Benachenhou ferait mieux de nous parler de ceux qui ont assassiné le colonel Ali Mellah de la w6, comment a disparu le colonel Bouguera de la W4, comment ceux qui ont donné Amirouche ont donné le colonel Lotfi...Qu’il nous parle de troupes à Kobus, du bachagha Boualem au lieu de faire d’Amirouche son cauchemar !!!

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  • Le 5 janvier à 20:31, par Khaznadar
    En réponse à : Amirouche seul responsable de l’opération sanguinaire d’épuration des lettrés

    Nieztsche, Saïd Sadi et le Parquet d’Alger
    Dans sa réponse aux élucubrations historiques de Saïd Sadi, la fille de Messali Hadj concluait : "Ceci dit, je vous informe que je suis en contact avec mes avocats afin de saisir la justice et vous poursuivre pour diffamation ».

    Quelques heures plus tard, le ministère algérien de la Justice "double" Djanina Messali et actionne le parquet de Sidi M’hamed.

    Ce matin, je lis ce tweet de Malik Aït Aoudia : "Le Parquet d’Alger relance la carrière politique de Saïd Sadi en ouvrant une information judiciaire contre lui".

    Dans le "Gai savoir", Friedrich Nietzsche expliquait il y a plus d’un siècle le sens de l’initiative du Parquet d’Alger : "La manière la plus perfide de nuire à une cause est de la défendre délibérément avec de mauvais arguments".

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Faut-il décapiter tous les dirigeants arabes?

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les arabes se suicident. on nous dira que c'est la faute de l’impérialisme américain ou encore du sionisme. Il est logique de se poser la question aujourd'hui sur la capacité des arabes a se gérer. il est logique aujourd'hui de se poser la question de savoir de quelle intelligence sont dotes ces arabes qui s'entretuent. il est urgent de procéder a une reforme fondamentale des systèmes politiques économiques, culturels des pays arabes. les arabes sont restes bloques au siècle des ténèbres, alors que le monde évolue a une vitesse de la lumière. est ce la langue arabe qui est responsable de ce gâchis? certainement pas. ce sont les dirigeants qui ont règnes sans partage sur les peuples arabes qui sont responsables de de ce retard immense du développement de l'esprit des enfants arabes. le système   de l'éducation baathiste ou bassiste, est un crime dirigé contre les enfants arabes. les dirigeants arabes sont atteints du syndrome de violence et de hogra. il faut décapiter tous les dirigeants arabes pour permettre aux jeunes arabes de s’épanouir. il faut détruire le système archaïque des dirigeants arabes et atteler la société arabe au train de la modernité. sans ça, les peuples arabes seront toujours exploites par les puissances étrangères. sans ca les puissances  étrangères continuent a manipuler les arabes contre les arabes.

Algerie : Benflis, une alternative minimum

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Dimanche 1 mars à 19:10
Benflis à « plein gaz » contre le pouvoir
Ali Benflis à vraiment les mains sur la gâchette; prêt à dégainer contre le gouvernement et le pouvoir en général.

Aujourd’hui encore, il n’a pas raté l’occasion de la reprise des affrontements à In Salah entre les manifestants et la gendarmerie pour tirer à boulets rouge sur les autorités.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le patron du pôle des forces du changement, a exprimé «sa profonde inquiétude et sa préoccupation quant aux développements dangereux qu’a connus hier la région d’In Salah».

Ce conglomérat politique dont fait partie aussi le nouveau parti de Benflis «Talaïa El Houriyat», a dénoncé «le recours à la force pour faire face à des revendications citoyennes légitimes».

Pour Benflis et ses amis : «Cette attitude démontre encore une fois qu’il existe un problème de communication entre les autorités et les citoyens et l’échec de tous les mécanismes pour cerner et résoudre les problèmes des citoyens».

 
 

Plus percutant que jamais, le Pôle du changement estime que : «Cette situation montre que les autorités sont devenues elles-mêmes la source des menaces qui pèsent sur la stabilité, l’unité, la cohésion et l’harmonie de l’Etat».

Il exprime par ailleurs son soutien aux revendications des manifestants qu’il trouve «légitimes».

Pour Ali Benflis et ses alliés, «le règlement des crises multidimensionnelles que connaît le pays passe par le retour des institutions à la légitimité tout en ouvrant un dialogue global».

La mise en garde de la LADDH

De son côté, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a réagi avec la même causticité à la répression des manifestants anti-gaz de schiste à In Salah.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, l’ONG accuse le pouvoir de vouloir étouffer la voix des protestataires à In Salah. «Finalement, le pouvoir algérien fait appel à la seule chose qui lui reste depuis longtemps, c’est-à-dire la répression, pour tenter d’étouffer le vent de contestation au sein de la ville d’In Salah contre l’exploitation du gaz de schiste», s’indigne la LADDH.

Et de pointer du doigt la firme américaine Halliburton «connue pour ses scandales de par le monde» et qui semble, lit-on, «se trouver dans ses aises en Algérie malgré les casseroles qu’elle traîne».

Elle en veut pour preuve la dissolution de la compagnie Brown Root and Condor (BRC), une entreprise mixte algéro-américaine, fruit d’un partenariat entre Sonatrach et Halliburton «sur fond d’un grave scandale qui touchait à la sécurité nationale».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source

Algerie : Un clan présidentiel sans président.

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le clan  que l'on dit présidentiel, est en fait un clan que le président ne commande plus. il s'est constitué autour de lui sans son assentiment. Malgré lui. Contre sa volonté. affaibli par la maladie, Bouteflika n'a plus la main sur les éléments débridés qui se sont rassemblés, puis ligués dans une forme pathologique d’un instinct grégaire, autour de lui grâce a leur hypocrisie, leur soutien hypocrite, leur faux, leur opportunisme. ces soutiens ne se recrutent pas seulement a l’intérieur du gouvernement avec a sa tête le pseudo premier ministre, mais aussi dans la pseudo opposition  dans Louiza hannoune s'est proclamée championne. Mais voila que la situation se corse, et, chaque faux soutien du président cherche une sortie personnelle, une impossible immunité.

Bouteflika ne contrôle plus rien. c'est une cert1958206_714472688632340_3428380432822416416_n.jpgitude. car connaissant les convictions et la personnalité du président, il ne peut s'accommoder d’être ravalé comme le fait si ostentatoirement et arrogamment Saidani ou Ghoul et même Amara. selon le principe "qui veut trop prouver  ne prouve rien ", Bouteflika s'est retrouvé sans le vouloir et peut-être  même sans le savoir, la risée du monde intra et extra muros.  car, nous sommes maintenant persuadés que cette manière pour le moins logorrhéique de soutenir, en faisant l’éloge excessivement cynique et démesuré, d'un chef ne peut que nuire a sa réputation. Les sages disent que tout excès est mauvais. et l’ancêtre arabe nous précise que la meilleure attitude reste la plus modérée.

la question qui nous vient a l'esprit : mérite-t-il vraiment ce sort?"

la responsabilité de l’armée, de la police et du FLN et dans une moindre mesure du RND, est engagée dans cette descente aux enfers d'un homme qui ne pouvait être qu'un homme, et un seul, dans l’équation d'une gouvernance. la gouvernance est certes affaire de plusieurs acteurs, d’une équipe, et il n'est donc pas juste de faire supporter les erreurs et les fautes a une seule personne, aussi autocrate soit-elle. pour être autocrate, Bouteflika dans son cas de diminué sur le plan de la santé n'en est pas moins excusable. la responsabilité revient  a ceux qui l'entourent et agissent en toute liberté, en toute impunité. Ils se cachent derrière l’immunité du président, une immunité humaine, religieuse, juridique et morale  en tant que grand malade.

des lors, ceux qui se partagent le pouvoir du président doivent répondre de tous les crimes. ils doivent être jugés sans aucune complaisance.

et l’armée ?

Que veux-tu que la bonne y fasse ?!

et l'opposition ?

Benflis se propose comme l’alternative minimum. Un SMIG de transition qui peut-être devient salutaire pour la stabilité du pays.

et le FFS?

un véritable ballon sonde qui n'a pour résultat que dévoiler l'imminence d'un orage dévastateur. Un affrontement violent  aux conséquences géopolitiques régionales.

le phénomène en fait touche tous les pays arabes, ce n'est qu'une question de timing.

OMG,PLANTES MUTEES ET HYGIENE CHIMIQUE

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Institut pour la Protection de la Sante Naturelle 
 

OGM, Plantes mutées et hygiène chimique : le point avec Joël Spiroux

Chère amie, cher ami,

Vous vous en souvenez probablement : en 2012 une étude fracassante a été publiée sur la dangerosité potentielle de deux produits de la firme Monsanto : l’herbicide Roundup et le maïs NK603, génétiquement modifié pour tolérer cet herbicide.

Le résultat fut sans appel : les photos des rats atteints de tumeurs énormes, affichées en une des journaux, ont fait le tour du monde.

Mais où en est-on aujourd’hui ?

J’ai posé la question au Dr Joël Spiroux, qui était le directeur adjoint de cette étude et actuel président du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique), dont l’équipe du Pr Gilles-Eric Séralini fait partie.

Ses réponses (extraits principaux ci-dessous) sont absolument passionnantes et je vous recommande de lire son interview jusqu’au bout. Notez que ce médecin généraliste a de multiples diplômes et casquettes en affinité avec les médecines naturelles (technicien agricole, écologie humaine, acupuncteur, ostéopathe et homéopathe).

En juin 2014, le CRIIGEN republie son étude et propose une conférence de presse qui ne sera que mollement suivie par les médias.

IPSN : Deux ans après la publication de votre première étude, vous l’avez republiée en juin 2014. Pourquoi ?

Nous voulions montrer à la communauté scientifique et au grand public que notre étude reposait sur des données solides. Nous souhaitions sortir du débat passionné que notre première publication a suscité. Par ailleurs, la republication s'est faite dans une revue « open source », en mettant à disposition de tous les données biologiques de l’étude. En effet, habituellement les études réalisées avant la mise sur le marché de produits chimiques ou d'OGM sont considérées comme secret industriel et ne sont donc pas libres d'accès. Il n'y a donc ni transparence ni débat.

Les photos des rats avec leurs grosses tumeurs ont marqué les médias et les esprits. Aviez-vous prévu cette surprise ? Vous ne pensiez pas que ces photos produiraient un tel effet ?

À l’époque, nous avions été surpris de l’impact de la publication des photos de rats atteints de tumeurs publiées par le Nouvel Observateur (L’Obs aujourd'hui). Malheureusement, les tumeurs des rats, c'est presque notre quotidien puisque nous testons sur eux des produits dangereux.

Dans le fond, ce qui me choque le plus, c'est que l'on s'étonne de ces tumeurs et autres pathologies alors que ces produits ne sont pas évalués correctement. En effet, nous avons mis en évidence qu’aucun pesticide au monde n’a été évalué de façon à protéger la population. Un pesticide, c’est en fait une molécule dite active (dans le cas du Roundup, c’est le glyphosate) et des adjuvants [1]. Pendant deux ans, on teste le glyphosate sur des rats. En revanche, les adjuvants et le mélange adjuvants + glysophate n'est testé que quelques jours sur la peau. Ces tests ne sont guère utiles puisqu'on n'effectue aucune prise de sang pour en connaître les conséquences sur les cobayes.

Quel impact a cette absence d'évaluation sur la santé de la population ?

Les indicateurs sont au rouge. Depuis 50 ans, le développement des pathologies chroniques est catastrophique. Voyez donc : pertes de plus de 50 % des spermatozoïdes chez l’homme, augmentation des stérilités, hypofécondités, malformations néonatales, allergies, maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, doublement des cancers et apparition de très nombreuses maladies orphelines…

Ces pathologies environnementales sont apparues progressivement depuis un siècle parallèlement au développement de la chimie et l’essor industriel. La révolution verte des années 70 a transformé l’agriculture paysanne en agriculture industrielle utilisant force engrais et pesticides. Nous retrouvons ces produits dans notre alimentation. Nos fruits, par exemple, contiennent 3 à 10 résidus différents de pesticides.

C'est ce constat général qui m'a poussé à me lancer dans les questions de santé et d'environnement. J'en avais marre de voir devant moi des malades qui n'auraient pas dû l'être. Avant de devenir médecin, j'ai passé un diplôme de technicien agricole. Je connais donc très bien les traitements subis par les écosystèmes, les animaux etc. Le lien entre l'essor de pathologies diverses, dont les cancers, et notre manière de cultiver la terre ou d'élever les animaux ne fait aucun doute. On le voit sur le terrain. Quand va-t-on réellement commencer à évaluer les produits que nous utilisons en agriculture et dans l’industrie afin d’assurer une alimentation riche et saine, et des milieux de vie favorables à un maintien en bonne santé ?

Le CRIIGEN s’est retiré de l’instance de dialogue créée dans le cadre du projet gouvernemental Risk’OGM. Pourquoi ?

Au début, nous étions partants pour participer à ce projet. Le ministère de l'Environnement et de l'Ecologie, ainsi que l'ANSES, avaient décidé de lancer une étude sur les risques toxicologiques d'un OGM. Nous avons été conviés à participer et nous avons envoyé l'un de nos doctorants, Nicolas Defarge. J'ai été un peu surpris que le projet soit de refaire exactement notre étude sans l’élargir à de nombreux autres OGM et pesticides. En effet, il existe une quarantaine d'OGM commercialisés dans le monde, nous aurions pu profiter de ce projet pour étudier un soja par exemple.

Mais là n'était pas l'essentiel. J'ai été plus inquiet de voir que seuls l'INRA, l'INSERM et l'ANSES avaient répondu à l'offre du ministère pour faire l'étude. Quand on connaît leur hostilité à nos recherches, on pouvait se poser la question de leur capacité d’objectivité sur la question. Puis d’autres acteurs se sont greffés au projet : Monsanto (par le biais d'une association, Europabio, financée par l'industrie agroalimentaire et pharmaceutique) et les autres semenciers : Bayer, Cropscience et Limagrain notamment. Nous ne pouvions pas cautionner ces conflits d'intérêt qui nous replongeaient dans la situation classique : les fabricants évaluent eux-mêmes leurs produits et font du lobbying auprès des agences d'accréditation. Où sont l'indépendance et la transparence ? Qui protège le consommateur ?

(…) Le projet de deux ans est devenu un projet de trois mois, que l'on pouvait prolonger éventuellement jusqu'à six ; ce que nous reprochons depuis plus de quinze ans est que les textes réglementaires ne durent que trois mois, ce qui est insuffisant pour mettre en évidence les pathologies chroniques. Par ailleurs, le maïs seul sera étudié sans le pesticide – le Roundup – pour lequel il est rendu tolérant, ce qui change tout !

En quoi l'évaluation de la seule molécule active est-elle un problème ?

En 2013, nous avons étudié 9 différents Roundup et montré que les adjuvants sont plus toxiques que le glyphosate, seule molécule à être testée pendant deux ans sur des rats. En 2014, nous avons étudié 9 pesticides, 3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides et montré que les formulations totales vendues aux agriculteurs ou aux particuliers sont de 2 à 10 000 fois plus toxiques, sur des cellules humaines, que les molécules dites actives, seules testées avant la mise sur le marché.

C'est un véritable scandale sanitaire qui devrait mettre des millions de gens dans la rue pour manifester. En Inde, des paysans se suicident au Roundup, en Amérique Latine, partout où l'on a développé la culture OGM et l’utilisation forcenée de pesticides, on a vu le taux de maladies chroniques augmenter chez les agriculteurs de ces pays et les populations avoisinantes. Qui se soucie de leur détresse ?

Au drame sanitaire s'ajoute, en outre, une perte inquiétante de liberté. Car les grandes compagnies vendent des semences qui ne peuvent fonctionner qu'avec les pesticides qu'elles fabriquent.

C'est un système fait pour et par ces industries qui vendent une semence plus chère que son prix habituel (biotechnologie oblige) et sont seules autorisées à racheter la récolte. Le paysan ne garde rien et ne plante plus ses propres semences. Que reste-t-il de sa liberté ?

On parle aujourd’hui de l’arrivée d’une deuxième génération d’OGM. De quoi s’agit-il ?

La vérité, c'est qu'il n'y a rien de nouveau. On nous présente comme des « OGM nouveaux » des OGM qui ont plusieurs « gènes d'intérêt ». Cela veut dire qu'ils peuvent fabriquer plusieurs insecticides ou tolérer plusieurs herbicides. Mais ce type d'OGM existe depuis longtemps.

Par exemple, le maïs Smartstax possède 8 gènes d'intérêt : 2 de tolérance à des herbicides et 6 de production d'insecticides différents. Quels sont les impacts en termes de santé pour les animaux ou les populations qui mangent ce maïs ? Personne ne le sait ni veut le savoir !

Pourquoi a-t-on introduit ces OGM ?

C’est pour satisfaire le « dieu Progrès ». Le développement des connaissances en génétique en un siècle a fait des progrès extraordinaires. Nous savons désormais modifier des patrimoines génétiques. Dans le domaine médical, la thérapie génique nous donne l’espoir de traiter des pathologies graves. Mais modifier des plantes pour qu’elles produisent ou tolèrent des pesticides, cela n’a pas de sens car, contrairement a ce que disent les producteurs, cela ne diminue en rien la quantité totale de pesticides répandus sur la planète !

En effet, ce qui devait arriver arriva. L’utilisation de plantes insecticides a permis l’émergence d’insectes résistants, c’est pour cela que les nouveaux OGM comme le Smartstax possèdent plusieurs gènes pour la production de plusieurs insecticides différents. En ce qui concerne les herbicides comme le Roundup, les agriculteurs d’Amérique du Sud et du Nord sont envahis par des amarantes qui étaient spontanément tolérantes au Roundup et qui se sont développées de façon exponentielle du fait de la mort de celles qui y étaient sensibles. Bilan de l'affaire, on rajoute de nouveaux herbicides… Aujourd'hui, certaines plantes résistent au Roundup et au Dicamba, nouvel herbicide de chez Monsanto. Nous nous sommes engagés dans une course aux armements contre la nature que nous sommes sûrs de perdre. Pendant ce temps, les animaux et la population mondiale ingèrent de plus en plus de pesticides. Quand le comprendra-t-on ? (…)

Tout est donc mauvais dans les OGM ?

Non, ce serait une erreur de dire cela. Je vais vous donner deux exemples : pour soigner les patients diabétiques, nous utilisons tous une insuline produite grâce au génie génétique. En effet, depuis plus de 20 ans, l’insuline humaine est produite par des bactéries OGM dans lesquelles a été inséré le gène humain de fabrication de l’insuline. Ces bactéries sont élevées en laboratoire dans des incubateurs.

On sait ensuite extraire l'insuline produite par ces bactéries et l'utiliser pour les patients diabétiques qui reçoivent des injections quotidiennes d’insuline strictement identique à ce que fait notre pancréas. C'est un grand progrès parce que, auparavant, on utilisait de l'insuline de porc que les patients finissaient par ne plus tolérer, et mourraient. C'est un exemple manifeste de l’utilité du génie génétique, réalisé dans des conditions sanitaires et de sécurité optimales.

De même, quand sur des boîtes de médicaments vous voyez écrit « protéines recombinantes », ce sont des protéines-médicament produites par le génie génétique.

Il faut bien comprendre que le CRIIGEN et ses membres ne sont pas contre les OGM en eux-mêmes mais seulement contre le mauvais usage que l’on peut en faire, et aussi contre la façon si « légère et inappropriée » avec laquelle ils sont évalués.

Le pire dans cette histoire est qu’à côté des OGM se développent des plantes mutées. Ces plantes génétiquement modifiées par des produits chimiques ou par des rayonnements ionisants ne rentrent pas dans la législation des OGM et sont cultivées sans études toxicologiques et en toute légalité, même en France. C'est ainsi qu'en France poussent en toute légalité des tournesols mutés tolérants à un herbicide, le sulfonylurée, dont aujourd'hui personne ne sait quelles conséquences ils pourront avoir sur l'environnement et la santé. Mais on sait déjà que ces plantes gorgées d'herbicides se retrouvent dans des tourteaux et produits destinés à l'alimentation animale, voire humaine. Bon appétit ! (…)

Vous trouverez les réponses complètes du Dr Joël Spiroux sur notre site.
http://www.ipsn.eu/actualites/ogm-plantes-mutees-et-hygiene-chimique-linterview-de-joel-spiroux/

Pour en savoir plus sur l'action du CRIIGEN, rendez-vous ici.

Pour soutenir leur action indépendante : rendez-vous ici.

Campagne Consommateurs pas Cobayes

140 000 personnes ont signé la campagne de « Consommateurs pas cobayes ! » qui demande un moratoire sur l'importation des OGM et du Roundup. Et vous ?

Cette pétition dénonce l'incohérence de la loi sur les OGM qui interdit leur production en France sans proscrire l'importation d'OGM. Résultat, 80 % des animaux sont nourris en partie aux OGM.

Le gouvernement a été saisi du sujet par lettre recommandée en juillet 2014, et a passé le relais à l'administration (la DGPR [2]) qui doit statuer sur le sujet. C'est le moment de montrer notre force en signant ici : www.consommateurspascobayes.com

Pour en savoir plus sur cette action, rendez-vous ici.

Bien à vous,

Augustin de Livois

PS 1 : Le programme du congrès des Herboristes est disponible ici.

Vous pouvez vous inscrire à l'événement ici.

Vous êtes herboriste, acteur de la filière ou association ? N’hésitez pas à tenir un stand ! Pour plus d'informations, contactez-nous par mail à l'adresse suivante : adelivois@ipsn.eu

PS 2 : Les inscriptions sont ouvertes pour la conférence de Luc Bodin « Soigner avec l'énergie » qui aura lieu à Louvain-la-Neuve, Place du Cardinal Mercier 10-12. La conférence débute à 19 heures. (Accueil à partir de 18 h 15).
Programme et inscriptions ici.

Sources

[1] Le tout est ce que l'on appelle une formulation.

[2] Direction Générale de la Prévention des Risques  
 
 


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