Bombes et attentats a iferhounene-juin 1956
Par
Ait Said Mohamed, fils de maquisard
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Une semaine après que Amar Ait Cheikh ait appris l’accident de la bombe artisane de Taourirt et qui en explosant avait emporté l'artificier et blessé un chef de front du village de Tikilsa. C'etait en Mai ou jiun 1956 - en pleine nsaison des cerises.
Il s’est rendu à Taourirt plus précisément chez mon père Mohand Oussaid. Je me rappelle bien, nous étions un dimanche, le jour de l’attentat meurtrier de El Haad Illilten qui a visé un supplétif de l’armée française, Akli Ait Baha.
Ce jour Amar Ait Cheikh était chez, il avait appris que nous étions blessés nous aussi.
A cette époque, ces éléments alliés de la France étaient avertis deux ou trois fois avant de les exécuter par attentat.
Ce jour de l'attentat d’El Haad, Les hélicoptères de l'armée coloniale patrouillaient au-dessus des ravins, des mamelons et des forets de la region des ittourars. Ils se sont approchés de notre maison donnant l'impression de s'apprêter à atterrir sur le toit. Mais heureusement, aucun tir, mais aussi pas de mouvement de nos maquisards pendant ces engins tournoyaient au dessus de nos maisons. Les femmes ne sortaient jamais dans ces de telles circonstances.
Mais, les soldats français savaient-ils que Amar Ait Cheikh était chez nous? A-t-il été donné par un traitre?
Nous avions, comme je l'avais dit, deux hameaux de maisons : l'un réservé aux invités de marque,comme c’était le cas de Amar Ait Cheikh et ses compagnons de combat, l'autre a la famille.
Amar ait cheik était armé ce jour d’un MAT 49, Belaid Amejtouh d’un mousqueton et Marzouk Ath Ouamara, une MAT locale.
Après l'arrêt du survol par les hélicoptères du village, Amar Ait CHEIKH sortit de sa cache pour venir enfin nous voir au lit pour s'enquérir de notre santé....
