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Algerie : le 6 BCA en Kabylie en Kabylie ( 1956-1962)

Mémoires d’un enfant de la guerre

Prends ton livre et regarde les pages indiquées

Page 12.

Qu’avions nous d’étranges et d’autre part les races n’existent pas et en quoi étions nous des débauchés, des brigands ; des  envahisseurs je veux bien que nous soyons pris comme tel, mais bon je veux bien que c’étaient les états d’âme d’un garçon de six ans ; mais tout de même écrit par un adulte.

Page 14

Une minorité mon cher une très faible minorité, il fallait le dire ; ces criminels lobotisés dont je devais faire partie, pour la plupart n’avaient envie que de se défendre, sans plus. Le grand tort des dirigeants français c’est bien d’avoir donné carte blanche à l’armée.

Page 23

Pas deux canons, un seul

Page 28

Un peu excessif, oui il y a eu de la torture mais ce n’était pas un centre de torture, seul les engagés se livraient à ce genre de « sport ».

Page 30

Oui tu avais 8 ans mais aujourd’hui tu écris avec ton cerveau d’homme de près de 60 ans.

Page 33

Nous étions tellement peu effrayés que nous ne répondions même pas, cela nous évitaient la corvée de nettoyage de l’arme. Enfin pour mon compte je n’ai jamais répondu à un harcèlement.

Page 34

Tu sais notre seul but majoritaire à nous les appelés c’était de rentrer sain et sauf au pays et en finir avec cette horreur. Dans le dernier paragraphe cela c’est passé en 1958 et non 1957 car en 57 je n’étais pas en Algérie. C’est une erreur de transcription des radios qui a fait que la mort d’innocentes victimes à et lieu, la nuit était tombée et la sentinelle n’a fait que son boulot même si on peu le déplorer. La circulation sous le camp était interdite de nuit, il est dommage que ces gens n’ait pas eut la présence d’esprit d’aller passer la nuit à Haadouche. C’est la triste vérité.

 

Page 38

Le capitaine Wolf n’avait vraiment rien d’un sadique. Quant à Pélardi……. Ton cousin qui était au pied de la baraque ou je dormais, c’est moi qui l’a nettoyé, réconforté en lui donnant du café et lui faisant prendre une douche, je n’en dirai pas plus, simplement que j’étais sergent, adjoint au chef de section et que ma voix se faisait parfois entendre dans le bureau du capitane Wolf.  

Page 42

J’ignore les faits de la page 42 mais si tu penses que l’armée c’est parfois conduite de la même façon que les nazis, je suis d’accord avec toi, mais je le répète avec force avec la complicité d’une minorité, il ne faut pas stigmatiser tous les militaires notamment les appelés qui parfois montraient de la compassion pour les populations opprimées. 

Page 54

Je pense que dans cette page il y a confusion entre l’accrochage sur l’éperon rocheux de Tifilkout et l’embuscade sur la piste au dessus de Aït el Mansour au lieu-dit l’épicerie brulée. Ces deux événements ayant eu lieu à une date différente.

Page 55

Je suis restée de janvier 58 à décembre 59 soit 24 mois complet en Algérie et je n’ai jamais connue de lieutenant boiteux.

 

Page 57

Tu sais les appelés savaient fort bien qu’ils faisaient la guerre et non une opération de police désignés comme telle par les gouvernants pour masquer la véritable guerre, mais le rapatriement de cercueils démentira rapidement leurs mensonges et de nombreuses manifestation ont eut lieu pour la pais en Algérie. Dans ton dernier paragraphe, tu es un lyrique, il s’agit de dire que nos gouvernants considéraient l’Algérie comme un département français ; enfin chacun son style.

Page 58

Bien sur que nous avons tués, mais la plupart du temps contre des hommes armés et aussi lors du bouclage d’un village quand au petit matin guetteurs et/ou moudjahidines s’enfuyaient du village en ayant cachés leur fusil et leurs cartouchières parfois sous les jupes des femmes. Oui Amirouche était un grand stratège militaire, nous le savions j’en parlerai un peu plus loin. 

 

Page 60

Quand tu parles des intentions criminelles des roumis soldats j’aurais préféré lire les supérieurs de ces soldats. Je connais un soldat gradé qui aidait pour la nourriture une jeune et belle femme, jeune maman « sans contrepartie aucune », il achetait de l’huile, de la nourriture périssable (il ne voulait pas qu’elle soit volée par le FLN) et aussi des petites douceurs pour sa gamine de 5 ou six ans, il lui arrivait de donner un petit peu d’argent en faisant promette à la jeune maman de ne pas donner au FLN. Son époux avait été tué par nous sous le village de Haadouche. (Je vais te dire à toi qui es un homme : après 6 mois de contact avec cette jeune femme, le courant passait bien et je crois que j’aurai pu lui faire l’amour sans qu’elle proteste car je sentais bien un sentiment qui perçait, mais je suis resté sage car il n’y avait pas d’espoir de continuité dans ces sentiments naissant. Elle était superbe : putain de guerre !

Page 61

Je n’ai pas connu le capitaine léger.

Page 63

Je n’ai jamais vu tirer dans la foule.

Page 64

Avant dernier paragraphe. Nous étions en alerte, mais il y avait belle lurette, que nous ne répondions pas, sans avoir identifié l’éventuel assaillant.  

Page 68

Favier et Wolf n’ont jamais été capitaine ensemble : d’abord Favier ensuite Wolf et Pelardi. Ce dernier haï par les kabyles et pas très aimé de ces hommes.

Page 69

Comme je le dis plus haut, Effectivement Amirouche était un grand militaire, un grand soldat. Mais je vais aussi te donner l’envers de ses qualités car tu n’en causes pas. Ce colonel était un paranoïaque, il était frappé d’espionnite, il se méfiait de tous et notamment des intellectuels qu’il a fait massacrer dans la forêt de l’Akfadou ou nous avons découvert un véritable charnier. Je te le dis Mohand si ce type avait vécu vous alliez tout droit vers une dictature sanglante, il a commencé a tué les intellectuels, ils auraient fait bruler les bouquins et on sait bien comment ce genre de chose aurait fini. La fin de cette guerre à été assez sanglante pour vous, mais avec ce type, je suis certain que cela aurait été pire.

 

Page72

3e paragraphe, il est vrai que la population était à plaindre, rançonné par le FLN la nuit, pillé par les français le jour, femmes tripotés pour le moins, jarres cassées.

Page 73

3e paragraphe .Je confirme ce genre d’abus toujours commis pas une minorité, bien souvent pas les plus courageux sous le feu. A un moment donné nous avons découvert que les femmes cachaient les cartouchières des guetteurs sous leurs amples et multiples jupes, notamment les vielles mais ce fut un bon prétexte pour abuser de tripotages indélicats. J’ai souvent dit à mes hommes de ne pas se conduire comme des voyous.

Page 78

J’ai passé deux ans en Kabylie, je n’ai jamais vu quelqu’un émasculé quiconque. Les fellaghas ne peuvent sans doute pas en dire autant.

Pages 84/85

Jamais aucune consigne de tuer enfants ou autres ados n’a été donné, mais que tu ais eu envie de te retrouver dans l’oued pour tuer des envahisseurs ça je le comprends très bien. Il faut arrêter de nous traiter d’égorgeurs émasculateurs et autres salopards de ce genre. Quand aux soldats inexpérimentés tu fais erreurs, il y avait de vrai stratèges de notre coté, même parmi les appelés. Nous avions eu un entrainement très dur pendant nos classe en France et les gens choisis chez les chasseurs alpins étaient pour la plupart issu de région de montagne : savoyard et isérois, leur résistance à la marche en  montagne état remarquable.

Page 86

Favier et Wolf n’ont pas été ensemble et Pélardi pendant le temps à Wolf était plutôt autonome, il nous emmenait à 6 dans des endroit ou avant nous étions une section entière, cela n’amusait pas les appelés que nous étions, nous les résultats on s’en moquait, ce qui nous importait c’était de rentrer en entier en France.

Page 95

3e paragraphe  Je suis bien d’accord.

Page 96 1er paragraphe dernière phrase. Non pas ça c’est une insulte aux déportés.

Page 107

Mohand les races n’existent pas. Sang noir, jaune ou kabyle : c’est le même que le mien.       

 

Page 108

Quel horreur que la corvée de bois. Mon prisonnier court encore.

Page111

Beaucoup ne verront pas la fin de la guerre, mais pas à cause des français : DIEU comme tu l’appelles se chargera de les liquider. (Voir Forêt de l’Akfadou, Azazga).

Fin 127 et 128.

Je me reconnais Mohand.

Page 130

Je me souviens d’un accrochage en 1959, c’est la légion qui avait accroché dans l’oued près d’Iril el arbi et nous avons été appelés en renfort. Alors que ça tiraillait de partout, j’ai commis une grosse imprudence en grimpant sur un rocher au milieu de l’oued, j’ai vu le fellagha me viser et j’ai sauté dans un trou d’eau, il m’a raté et je suis sorti de l’eau en tirant ils étaient 3 dans une cache, ils sont sortis les mains en l’air le premier avait péri, le deuxième avait une balle dans le pied le dernier rien. Un harki à giflé le jeune prisonnier et moi j’ai giflé le harki en lui disant que c’était mes prisonniers, je ne pouvais rien faire pour eux mais au moins je pouvais faire ça.  

Page 142

Encore une fois jamais une telle consigne n’a été donnée. Concernant les chiens je n’en ai jamais vu en Kabylie dans mon secteur. Les chasseurs alpins précédant avaient abattus tous les chiens qui signalaient leur approche du village lors des patrouilles de nuit.

Page 151

Là Mohand tu fais des « gorges chaudes »d’un larcin commis par des adolescents qu’il était normal de réprimande, au même titre qu’on aurait pu le faire dans n’importe qu’elle école française, belge ou anglaise. Tu dis c’était des fils de fellaghas, à une certaine époque en France on aurait pu dire fils de déporté.

 Page 168

Pourquoi des excuses, les allemands ne ce sont pas excusés des dégâts fait par les hordes nazis, et puis cela serait une grave erreur politique, un manque de respect évident pour les 30 000 morts français, victimes de cette sale guerre coloniale. 

Page 183

Oui je le répète Amirouche était un sanguinaire, n’hésitant pas à tuer ces frères pour évite toute velléités de protestation de la part de ces frères les plus instruits.

Concernant les photos que tu as publiées sans autorisation, tu pouvais au moins éviter de mettre des personnages, même si ceux que je vois n’ont rien à se reprocher. Ils ont fait la guerre qui n’était pas la leur. Ils en sont revenus en forme physiquement, mais avec des séquelles psychologiques qui les tiendra jusqu’à la fin.

Je vais conclure en souhaitant à ton Algérie un avenir meilleur, même si cela ne me regarde pas, je vais te dire que ton pays dans un calme complètement revenu serait un grand pays touristique si les dirigeants voulaient si atteler et cela donnerait du travail à tous ces jeunes. Je suis toujours profondément convaincu que cette saloperie de guerre pouvait être évitée avec un peu plus de jugeote de la part des grands colons et de notre gouvernement ; ainsi que de la part des chefs vous représentant qui pouvaient œuvrer pour une indépendance donnant l’égalité pour tous dans un esprit fraternel de réconciliation pour les erreurs commises.   

 

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