Elle était hier à Guelma
Hanoune dénonce le prêt de l’Algérie au FMI
Par : Hamid BAALI
Au lendemain d’une rencontre qu’elle a animée dans la wilaya de Skikda, dimanche soir, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) était hier, à Guelma, où elle a présidé un meeting dans une salle archicomble de la maison de la culture Abdelmadjid-Chaffai, au cours duquel elle a rappelé les lignes directrices de sa formation politique qui prône les droits des travailleurs, la paix sociale, le décollage économique et la souveraineté nationale.
D’emblée, Louisa Hanoune lancera que “nos candidats n’achètent pas leurs candidatures pour figurer sur les listes en vue des élections législatives ou locales! Nous choisissons ceux et celles qui remplissent les critères de compétence, militantisme et d’honnêteté ! Plus d’une vingtaine de nouveaux partis n’ont pas d’ancrage politique et sont en fait des clubs privés qui activent à des fins personnelles”. L’oratrice fera une rétrospective de la crise économique mondiale qui a frappé de plein fouet la Grèce, l’Italie, le Portugal et d’autres pays de l’Occident et qui serait orchestrée par des organismes internationaux, dont le FMI et la Banque mondiale. Elle s’étonne que l’Algérie consente à accorder un prêt de 5 milliards de dollars au FMI qui avait mis à genoux notre économie nationale durant les années 80, et ce, tout en effectuant des coupes budgétaires conséquentes à une dizaine de ministères pour l’année 2013. Elle rappelle que des usines, des complexes industriels sont à l’agonie et que des dizaines de milliers de travailleurs ne perçoivent pas leurs salaires depuis des mois et elle préconise que l’État sauve ces unités de production. Louisa Hanoune évoque la crise qui secoue le Mali, et les manœuvres orchestrées par les USA et la France qui veulent intervenir militairement sous de fallacieux prétextes humanitaires, car ils visent en fait les richesses du Sahel. Elle souligne qu’Hillary Clinton était venue dernièrement en Algérie pour convaincre nos dirigeants à s’impliquer militairement dans ce conflit mais elle relève que le président Bouteflika a opposé un niet catégorique à cette aventure qui mettrait à feu et à sang cette région stratégique.
Elle soutient que le peuple algérien a fait preuve de maturité politique et n’est pas tombé dans le piège concocté par les pays occidentaux qui avaient déclenché sciemment le printemps arabe pour asservir les nations arabes et accaparer leurs richesses naturelles.
H B
