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Afrique : l'armée française fidèle à sa doctrine coloniale honteuse.

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Viols d’enfants par l’armée française – La Suède menace de dévoiler la totalité de l’affaire !

Vendredi 1 Mai 2015 - 12:52

 

 


Anders Kompass, le cadre de l'ONU qui a dévoilé l'affaire de viol
Anders Kompass, le cadre de l'ONU qui a dévoilé l'affaire de viol
CANALFRANCE.INFO - « Le soldat français m'a dit qu’il fallait mettre son bangala dans ma bouche, » a expliqué un enfant de 9 ans, victime de viol, dans un rapport écrit par les Nations Unies et publié ensuite par « The Guardian ». La révélation sur l’affaire des abus sexuels par la presse américaine a scandalisé la France, poussant même le Président François Hollande à prononcer un message ferme à l’encontre des acteurs concernés: «  Si certains militaires se sont mal comportés, je serai implacable. »
 


Après 10 mois de silence, un homme s’est décidé à dévoiler au grand jour, le document cacheté « ultra confidentiel ». Cet homme actuellement sous enquête pour violation de protocoles internes au sein de l’ONU est Anders Kompass. Les Nations Unies veulent le licencier et la Suède s’oppose farouchement à cette décision.


Lire l'entretien des enfants abusés

 
La guerre entre l’ONU et la Suède est déclarée, la France désorientée

De nationalité suédoise, Anders Kompass est le directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’Onu pour les droits de l’homme. Il a été suspendu pour avoir dévoilé ces informations aux procureurs français. Ayant déjà été soumis à une enquête, Kompass avait fait fuiter des informations secrètes sur un conflit d’intérêt concernant le Sahara Occidental. Aujourd’hui, l’ancien cadre de l’ONU est défendu par la Suède, son pays natal. Sa suspension a engendré des incidents diplomatiques.

 
« Si l’ONU force Kompass à la démission, nous serons obligés de rendre public la totalité de l’affaire de viol par l’armée française et nous allons également lancer un débat potentiellement violent et dangereux, » a menacé l’ambassadeur suédois. La Suède ne comprend toujours pas pourquoi l’ONU veut protéger ses textes internes plutôt que d’agir, d’enquêter et de sanctionner les auteurs de ces viols en Centrafrique. Pour le Ministre des affaires étrangères, l’Organisation des Nations-Unies doit avoir une tolérance 0 et étudier sérieusement les cas d’abus sexuels.
 

Après 30 ans d’expériences à l’ONU, doit-on conserver Anders Kompass ? Une enquête est ouverte. Pendant ce temps, la France va elle aussi mener des recherches sur les supposées  accusations d’abus sexuels. L’armée française a promis une totale transparence et une tolérance 0. Les enfants abusés ont été interviewés, leurs témoignages retranscrits dans le rapport de l’ONU avant d’être dévoilés par la presse internationale. La presse française, hormis canalfrance.info, n’a cependant pas voulu relayer de manière exhaustive les propos des enfants soulignés dans ce rapport. Aux Etats-Unis, la presse titre : L’héritage empoisonné de l’armée française en Afrique. A l’Elysée, on s’inquiète. La gravité de l’affaire risque de ternir à jamais l’image de l’armée française dans le monde mais surtout en Afrique.

 
La vérité sort-elle de la bouche des enfants ?
 

François Hollande responsable des viols des enfants centrafricains par les soldats de l'armée française colonialiste

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une armée coloniale reste toujours une armée de viols, de tortures, d’assassinats.

Que les soldats français ne foulent plus de leurs pieds les terres sacrées africaines !images.jpg
François Hollande est responsable des viols et des abus sexuels d'enfants africains! que chacun s'occupe de ses troubles à lui, et foute la paix aux africains.

la decision de Hollande d'envoyer des soldats pervers en Afrique aggrave sa responsabilité dans l'ingérance dans les affaires intérieures des peuples. le viol d'enfants est un crime  que Hollande doit assumer, en démissionnant de son poste. Sans quoi, il subsistera rien de la crédibilité de la France intra et extra muros

Viols d'enfants par les soldats français : Nouvelobs defenseur des causes injustes,

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Bonjour si hadj mohand Après lecture et analyse attentive de votre article du 03.05.15 01h09 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité. Le motif de retrait de votre participation est : Propos potentiellement diffamatoires Des éléments de votre article ont été considérés comme étant potentiellement diffamatoires : -Soit parce que les affirmations formulées dans votre article envers des personnes/entreprises/

organisations/associations n’ont pas été attestées de façon formelle par la justice ou les médias (exemple : condamnation par un tribunal, article de journal local ou national) -Soit parce que cette affirmation n’est pas rapidement vérifiable, avec les outils de recherche dont nous disposons, auprès des grands médias, des sites Internet d’information et des encyclopédies. Les pages personnelles, les blogs ou les commentaires sur des forums ne peuvent pas être considérées comme des sources fiables. Cordialement, L’équipe de modération Ps : pour rappel, le texte de votre article était: --------------------------------------- une armée coloniale reste toujours une armée de viols, de tortures, d’assassinats. que les soldats français ne foulent plus de leur pieds les terres sacrées africaines !François Hollande est responsable des viols et des abus sexuels d'enfants africains! que chacun s'occupe de ses troubles à lui, foute la paix aux africains. ---------------------------------------

Un commentaire privé de son objet par un modérateur malhonnéte

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Est-il bien honnête de réduire l'armée française à quelques uns de ses soldats et à leurs graves manquements?
Est-il bien honnête de mettre ces manquements sur le dos d'une entreprise coloniale qui n'a pas donné que des fruits empoisonnés?
Est-il bien honnête de renvoyer sous le même prétexte l'armée française du théâtre des opérations pour lequel elle a donné et continue de donner sa vie?
Faut faire de l'ordre dans votre tête, et ne pas tirer parti des failles de la nature humaine, pour exhaler vos passions politiques.

UN COMMENTAIRE DE BL

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Vous êtes sacrément gonflé ! Et votre discours est odieux.

 

Ceci est le commentaire de notre ami BL. il faudrait développer pour que le lecteur puisse comprendre mieux.

Soldats français : toute l'injustice du monde se lit sur le regard de cet enfant.

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Les enfants violés parlent : « Le soldat français m'a dit qu’il fallait mettre son bangala dans ma bouche »

Jeudi 30 Avril 2015 - 16:22

 

 

 


Les enfants violés parlent : « Le soldat français m'a dit qu’il fallait mettre son bangala dans ma bouche »
CANALFRANCE.INFO - Après la divulgation par « The Guardian »  d’un rapport dressé par les Nations Unies, François Hollande a passé un message très ferme sur les accusations de viols d’enfants par des soldats français déployés en Centrafrique.


"Si certains militaires se sont mal comportés, je serai implacable", a déclaré François Hollande lors d'un déplacement à Brest. "Si les faits sont avérés par la justice et le commandement militaire (...) il y aura des sanctions qui seront à proportion des faits qui auront été constatés, et si c'est grave, les sanctions seront graves, elles devront même être exemplaires", a ajouté le président de la République.

 Anders Kompass, le directeur des opérations des Nations Unies a été suspendu pour avoir dévoilé ces informations aux procureurs français. Il sera également entendu par la justice sur la violation des protocoles tenus secrets. Ce rapport stipule comment les 10 garçons sans-abris, âgés de huit à 15 ans ont été sexuellement exploités.
 
Les enfants abusés brisent le silence

Le rapport obtenu par '' le Guardian '' contient des entrevues avec six enfants qui dénoncent des abus sexuels de soldats français. Certains d’entre eux indiquent que plusieurs de leurs amis ont également été victimes.

Les interviews ont été réalisées, l'année dernière, entre mai et Juin par un fonctionnaire de l'Office du Haut-Commissaire aux droits de l'homme et un membre de l'Unicef. Les enfants, décrivent des abus datant de Décembre 2013.

Intitulé « Les abus sexuels sur les enfants par les forces armées internationales », le document est timbré «confidentiel» sur chaque page.

Les allégations impliquent également des soldats tchadiens qui ont abusé des sans-abris. Ces militaires tchadiens avaient pour mission de maintenir la paix en Centrafrique.

Ils ont tous affirmé être violés en échange de rations alimentaires distribuées par les soldats. Un entretien détaille comment deux enfants de neuf ans ont été exploités sexuellement par deux soldats français.

« On a vu deux soldats français. L’un fumait beaucoup et l'autre était petit et ne fumait pas. Ils nous ont demandé ce que nous voulions. Nous avons répondu que nous avions faim. Le petit homme nous a dit qu’il fallait d'abord mettre son bangala [pénis] dans notre bouche. Le bangala du soldat plus petit était pour mon ami. Leurs Bangalasétaient directement en face de nous, au niveau de nos bouches…"

L'enfant évoque la façon dont lui et son ami ont procédé pour accomplir l’acte sexuel. Lorsqu’ils avaient terminé, les deux soldats français ont remis trois paquets de rations alimentaires militaires et de l'argent aux enfants.

Un autre sans abri de neuf ans explique qu’il est allé demander de la nourriture aux militaires français, au camp des personnes déplacées, à l'aéroport M'Poko. Il souligne que le soldat lui a demandé de procéder à un acte sexuel sur lui.

Le rapport indique : « L'enfant avait des amis qui avaient déjà effectué ces actes. Il savait donc ce qu'il avait à faire.  L'armée française donne ensuite en retour, une partie de leurs nourritures militaires et de l’argent. Et avant de les laisser partir, les soldats menaçaient en leur exigeant de garder le silence sous peine d’être sauvagement battus ".

Un autre enfant âgé de 13 ans explique de manière détaillée comment les soldats effectuaient l'abus. Un autre garçon révéle qu’il a été témoin du viol de son ami par deux soldats tchadiens et le même garçon étant encore abusé par un soldat français.

Le jeudi, les hautes autorités de l’armée française ont répondu à la publication détaillée de « The Guardian » en promettant la "tolérance zéro" et la "transparence totale". Un porte-parole a souligné que les soldats français de Bangui étaient soumis aux mêmes lois que les soldats résidants en France.
L'armée a également lancé sa propre enquête pour déterminer s’il y avait un "dysfonctionnement dans la chaîne de commandement".

Pendant ce temps, Laurence Rossignol, le ministre des familles françaises, a déclaré à la télévision française : «On sait très bien que dans les opérations de guerre ou dans les pays de désordre, ce sont les femmes et les enfants qui sont les victimes des prédateurs. Ça veut dire que ceux qui sont là pour les protéger, seraient eux-mêmes des prédateurs, d’un certain point de vue c’est un double crime de leur part», a-t-elle estimé.
 
 

 

LDH-TOULON : le viol des femmes pendant la guerre d'Algérie

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le tabou du viol des femmes pendant la guerre d’Algérie commence à être levé


article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée> la France et son passé en Algérie
date de publication : décembre 2001
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De toutes les exactions commises par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, le viol est la plus cachée, la plus obstinément tue depuis quarante ans. Il n’y eut jamais d’ordres explicites de viol, et encore moins d’ordres écrits. Mais, loin d’avoir constitué de simples "dépassements", les viols sur les femmes ont eu un caractère massif en Algérie entre 1954 et 1962.


par Florence Beaugé [Le Monde, 11 octobre 2001]

Les anciens appelés interrogés par "Le Monde" témoignent du caractère massif de l’humiliation des femmes entre 1954 et 1962. Selon l’un d’eux, les détenues subissaient ce sort "en moyenne neuf fois sur dix". Un homme né en 1960 du viol d’une Algérienne par des soldats français demande aujourd’hui réparation. De toutes les exactions commises par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, le viol est la plus cachée, la plus obstinément tue depuis quarante ans, par les auteurs autant que par les victimes. Certains commencent pourtant à lever ce tabou, confirmant peu à peu ce que l’écrivain Mouloud Feraoun dénonçait autrefois dans son journal comme étant une pratique courante, du moins en Kabylie. Il apparaît que, loin d’avoir constitué de simples "dépassements", les viols sur les femmes ont eu un caractère massif en Algérie entre 1954 et 1962, dans les villes mais surtout dans les campagnes, et plus encore vers la fin de la guerre, en particulier au cours de "l’opération Challe", menée en 1959 et 1960 sur le territoire algérien pour venir à bout de l’Armée de libération nationale (ALN). L’ouverture de la totalité des archives et la lecture de tous les "journaux de marche" des soldats ne donneraient sans doute qu’une très petite idée de l’ampleur du phénomène, parce qu’il n’y eut jamais d’ordres explicites de viol, et encore moins d’ordres écrits. En outre, rares sont les hommes qui se seront vantés, dans leurs carnets personnels, de tels comportements.

Tous les appelés interrogés le disent : "Tout dépendait du chef." Si l’officier, ou le sous-officier, affichait des positions morales sans équivoque, il n’y avait ni viol ni torture, quel que soit le sexe des détenus, et quand une "bavure" se produisait la sanction était exemplaire. D’une compagnie à l’autre, on passait donc du "tout au rien". "Donner l’ordre, comme cela a été fait, de toucher le sexe des femmes pour vérifier leur identité, c’était déjà ouvrir la porte au viol", souligne l’historienne Claire Mauss-Copeaux, pour qui deux facteurs au moins expliquent que ce phénomène ait pris de l’ampleur. D’une part, l’ambiance d’extrême racisme à l’encontre de la population musulmane. D’autre part, le type de guerre que menait l’armée française, confrontée à une guérilla qui l’obligeait à se disperser et à laisser une grande marge de manœuvre aux "petits chefs", lesquels, isolés sur le terrain, pouvaient s’attribuer droit de vie et de mort sur la population.

"PIRE QUE DES CHIENS"

"Dans mon commando, les viols étaient tout à fait courants. Avant les descentes dans les mechtas (maisons en torchis), l’officier nous disait : "Violez, mais faites cela discrètement"", raconte Benoît Rey, appelé comme infirmier dans le Nord constantinois à partir de septembre1959, et qui a relaté son expérience dans un livre, Les Egorgeurs. "Cela faisait partie de nos "avantages" et était considéré en quelque sorte comme un dû. On ne se posait aucune question morale sur ce sujet. La mentalité qui régnait, c’est que, d’abord, il s’agissait de femmes et, ensuite, de femmes arabes, alors vous imaginez..." Sur la centaine d’hommes de son commando, "parmi lesquels des harkis redoutables", précise-t-il, une vingtaine profitait régulièrement des occasions offertes par les opérations de contrôle ou de ratissage. A l’exception de deux ou trois, les autres se taisaient, même si ces violences les mettaient mal à l’aise. La peur d’être accusé de soutenir le Front de libération nationale (FLN) en s’opposant à ces pratiques était si vive que le mutisme était la règle.

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Une vieille femme venue se plaindre que sa fille a été violée par des militaires français près d’Aumale/Sour el-Ghozlane, en 1961 - Marc Garanger

"Les prisonniers qu’on torturait dans ma compagnie, c’étaient presque toujours des femmes, raconte de son côté l’ancien sergent Jean Vuillez, appelé en octobre 1960 dans le secteur de Constantine. Les hommes, eux, étaient partis au maquis, ou bien avaient été envoyés dans un camp de regroupement entouré de barbelés électrifiés à El Milia. Vous n’imaginez pas les traitements qui étaient réservés aux femmes. Trois adjudants les "interrogeaient" régulièrement dans leurs chambres. En mars 1961, j’en ai vu quatre agoniser dans une cave pendant huit jours, torturées quotidiennement à l’eau salée et à coups de pioche dans les seins. Les cadavres nus de trois d’entre elles ont ensuite été balancés sur un talus, au bord de la route de Collo."

Affecté comme appelé en 1961 à la villa Sesini (nommée aussi par erreur Susini), Henri Pouillot révèle avoir assisté à une centaine de viols en l’espace de dix mois, dans ce qui était le plus célèbre des centres d’interrogatoire et de torture de l’armée française à Alger. De ses souvenirs, il vient de faire un livre douloureux mais au ton juste, La Villa Susini (Ed. Tirésias). "Les femmes étaient violées en moyenne neuf fois sur dix, en fonction de leur âge et de leur physique, raconte-t-il. On s’arrangeait, lors des rafles dans Alger, pour en capturer une ou deux uniquement pour les besoins de la troupe. Elles pouvaient rester un, deux, ou trois jours, parfois plus." Pour Henri Pouillot, il y avait deux catégories de viols : "Ceux qui étaient destinés à faire parler, et les viols "de confort", de défoulement, les plus nombreux, qui avaient lieu en général dans les chambrées, pour des raisons de commodité." Il se souvient que la quinzaine d’hommes affectés à la villa Sesini avait "une liberté totale" dans ce domaine. "Il n’y avait aucun interdit. Les viols étaient une torture comme une autre, c’était juste un complément qu’offraient les femmes, à la différence des hommes."

"UN ANÉANTISSEMENT"

Mesuraient-ils alors la gravité de leurs actes ? La plupart n’ont pas de réponse très tranchée. "On savait que ce que nous faisions n’était pas bien, mais nous n’avions pas conscience que nous détruisions psychologiquement ces femmes pour la vie, résume l’un d’eux. Il faut bien vous remettre dans le contexte de l’époque : nous avions dans les vingt ans. Les Algériens étaient considérés comme des sous-hommes, et les femmes tombaient dans la catégorie encore en dessous, pire que des chiens... Outre le racisme ambiant, il y avait l’isolement, l’ennui à devenir fou, les beuveries et l’effet de groupe." Certains ne se sont jamais remis d’avoir commis ou laissé faire ce qu’ils qualifient avec le recul de "summum de l’horreur". La psychologue Marie-Odile Godard en a écouté quatorze pour faire une thèse de doctorat sur les traumatismes psychiques de guerre. "Ils m’ont parlé des viols comme quelque chose de systématique dans les mechtas, et c’est souvent à l’occasion de telles scènes d’extrême violence que leur équilibre psychique a basculé", raconte-t-elle.

L’avocate Gisèle Halimi, l’une des premières à avoir dénoncé, pendant la guerre d’Algérie, les multiples viols en cours - en particulier dans un livre écrit avec Simone de Beauvoir, Djamila Boupacha -, estime elle aussi que neuf femmes sur dix étaient violées quand elles étaient interrogées par l’armée française. Dans les campagnes, dit-elle, les viols avaient pour objectif principal "le défoulement de la soldatesque". Mais, lors des interrogatoires au siège des compagnies, c’est surtout l’anéantissement de la personne qui était visé. L’avocate rejoint ainsi l’idée exprimée par l’historienne Raphaëlle Branche, dans son livre La Torture et l’armée (Gallimard), à savoir que la torture avait moins pour objet de faire parler que de faire entendre qui avait le pouvoir. "Ça commençait par des insultes et des obscénités : "Salope, putain, ça te fait jouir d’aller dans le maquis avec tes moudjahidins ?", rapporte-t-elle. Et puis ça continuait par la gégène, et la baignoire, et là, quand la femme était ruisselante, hagarde, anéantie, on la violait avec un objet, une bouteille par exemple, tandis que se poursuivait le torrent d’injures. Après ce premier stade d’excitation et de défoulement, les tortionnaires passaient au second : le viol partouze, chacun son tour."

Contrairement à l’idée répandue, les viols ne se sont presque jamais limités aux objets, ce qui achève de détruire l’argument selon lequel les sévices sexuels visaient à faire parler les suspectes. Gisèle Halimi révèle aujourd’hui que, neuf fois sur dix, les femmes qu’elle a interrogées avaient subi successivement tous les types de viols, jusqu’aux plus "classiques", mais que leur honte était telle qu’elles l’avaient suppliée de cacher la vérité : "Avouer une pénétration avec une bouteille, c’était déjà pour elles un anéantissement, mais reconnaître qu’il y avait eu ensuite un ou plusieurs hommes, cela revenait à dire qu’elles étaient bonnes pour la poubelle."

Saura-t-on un jour combien de viols ont eu lieu ? Combien de suicides ces drames ont provoqués ? Combien d’autres victimes, souvent encore des enfants, ont subi des agressions sexuelles (fellations, masturbations, etc.) devant leurs proches pour augmenter encore le traumatisme des uns et des autres ? Il faudra aussi se pencher sur la question des "Français par le crime", comme se définit Mohamed Garne, né d’un viol collectif de sa mère, Khéira, par des soldats français, alors qu’elle était âgée de quinze ans. Il reste de nombreuses pistes à explorer, et tout d’abord à écouter la parole qui se libère d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée. "Il faudrait aussi travailler sur l’imaginaire des anciens d’Algérie, souffle l’historien Benjamin Stora. Ils ont écrit plus de trois cents romans, où presque tous "se lâchent" et relatent des scènes de viols terrifiantes. C’est alors qu’on prend la mesure de ce qu’a dû être l’horreur."

P.-S.

Mohamed Garne

  • Reconnu comme victime, Mohamed Garne touchera une pension car sa mère, enceinte, a été torturée par les soldats français. Par Franck Johannès, Le Monde, 24 novembre 2001 : http://www.algeria-watch.org/fartic...

Cherif Keddam : le maitre de la chanson kabyle traduit en français


iferhounene, le blog le plus libre du monde

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@BL
le blog www.iferhounen.blogs.nouvelobs est le plus livre du monde. il n'a de compte à rendre qu'à Dieu, lui même et les instances de l'ONU.C'est pour cela qu'il défend la liberté d'expression dans l’intérêt de l'humain sans distinction de couleur, de langue, ou de convictions religieuse ou autres. l’être humain est le produit de Dieu
le modérateur de nouvelobs défend la négation de la liberté d'expression, il porte donc un grand préjudice aux lecteurs du monde entier.

Algérie : la révolte arabe des kabyles à Constantine

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Lancement du site APS en tamazight à Constantine "capitale arabe" !!!

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Par Le Matin | Il y a 11 heures 21 minutes | 1920 lecture(s) | Réactions (0)
 

Hamid Grine, ministre de la communication, lancera, aujourd'hui lundi, au Centre international de presse le site APS en tamazight, annonce l'agence officielle.

Hamid Grine.Hamid Grine.

L'initiative est en elle-même à saluer. Car il revient à l'Etat de donner les outils de promotion et d'utilisation à cette langue originelle de l'Algérie. Ce devrait être son rôle naturel. Mais, il faut avouer que rien dans ce qu'entreprennent les autorités au pouvoir n'est anodin. Il y a quelques jours, le premier ministre lançait à Constantine, décrétée par les officielles capitale arabe, un festival de manifestations, aujourd'hui on décide de mettre en branle le site en tamazight dans cette même ville de l'Est du pays. Faut-il chercher quelque cohérence dans ces actions ? Assurément non. Les autorités nous ont habitués aux revirements les plus spectaculaires.

Alors pourquoi avoir choisi Constantine, après l'avoir imposée, contre l'histoire et l'évidence même, "capitale arabe" ?

Il est reste beaucoup de questions en suspens quand on connaît les entourloupettes qui entourent souvent les décisions prises par le pouvoir en direction de tamazight. Le destin fait à l'enseignement de tamazight à l'école, au Haut commissariat à l'amazighité, à la chaîne de télévision en tamazight et la chaîne II sont les meilleures preuves que les autorités n'ont aucune réelle volonté de donner tous les outils de promotion et de sauvegarde de cette langue et culture millénaires.

Hamid Arab

Algérie : quand des chapardeurs se drapent dans le drapeau algérien

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« Amar Ghoul n’a jamais été docteur, il a utilisé le titre d’un docteur tunisien ! »

L’audition des prévenus du procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest s’est achevée, jeudi dernier à 18 h au tribunal criminel d’Alger, avec l’audition des derniers prévenus et de quelques témoins.

Jeudi dernier a donc été riche en révélations, à commencer par la lecture des réponses données par l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul en l’occurrence, aux questions qui lui ont été posées et adressées par correspondance, par le juge d’instruction du pôle judiciaire du tribunal de Sidi M’hamed. Le ministre a rejeté toutes les accusations portées contre lui par l’ancien directeur des projets de l’autoroute Est-Ouest.

Les avocats de l’Agence nationale des autoroutes se sont contentés de s’attaquer à Khelladi, persuadés que sa mauvaise gestion et son incompétence sont à l’origine de toute cette affaire. Khelladi a utilisé tous les moyens pour faire pression sur CITIC-CRCC et Cojaal, a précisé Me Sofiane Chihani, avocat de l’ANA.

Appelé à la barre pour témoigner, l’ex-directeur des nouveaux projets (DNP) a dressé un dur réquisitoire à l’encontre de Khelladi. Il a souligné que le problème a commencé dès sa nomination au poste de DNP : « Khelladi n’a pas accepté de faire avec moi la passation de consignes.

Il a toujours agi de manière unilatérale. » Lorsque le président en charge du dossier, Tayeb Hellali, a demandé à Belatreche si les logements, les voitures, les téléphones et autres moyens mis à la disposition des cadres de l’ANA étaient légaux, celui-ci a répondu par la négative.

« J’ai restitué tous les moyens mis à notre disposition par les deux groupements étrangers (Cojaal et CITIC) », a-t-il affirmé. Et de préciser qu’il existe une différence entre les mesures d’accompagnement et les installations techniques. « Les installations techniques des chantiers sont incluses dans les contrats signés entre l’ANA et les deux groupements.

Ces installations n’ont rien à voir avec les mesures d’accompagnement », a-t-il souligné. Pour sa part, le représentant de CITIC a confirmé que la DNP a rendu tous les biens mis à la disposition des cadres de l’ANA, tout en affirmant que ces derniers n’ont pas été facturés.

Belatreche a précisé que dans les conventions et les contrats signés entre l’ANA et les groupes réalisateurs de l’autoroute, il existe des clauses qui stipulent que « tout ordre de travaux de réalisation doit être écrit et non oral » et, ajoute-t-il, « tout ordre de l’ingénieur sur le chantier doit être exécuté ». Selon lui, les deux groupements ont mal compris les clauses du contrat.

Prenant la parole, Khelladi a affirmé que le groupement chinois, à savoir CITIC-CRCC, a été créé en Algérie et que son conseil d’administration se trouvait également en Algérie.

Ce groupement a été créé entre l’entreprise publique chinoise CRCC et la banque privée CELTIC. CRCC détient 49 % des actions et CELTIC 51 %. C’est alors que le juge et le procureur général ont demandé qu’elle était la relation entre ces entreprises en Algérie et leurs sociétés mères. L’avocat du groupement chinois, énervé, a répliqué au procureur en lui disant : « Si tu n’arrives pas à comprendre, je ne peux te le faire comprendre ! » Le procureur s’est alors levé et a demandé à l’avocat de le respecter.

Prenant la parole, Belatreche a expliqué : « Une partie de l’argent transférable versé par l’ANA a servi à alimenter les comptes des sociétés mères à l’étranger. » Tayeb Hellali a par ailleurs invité Khelladi à commenter les réponses de Ghoul. Il a commencé par évoquer le cursus du ministre. Ce dernier a affirmé au juge être docteur en génie civil, titre obtenu en Allemagne. « Des enquêtes ont été réalisées par le Soir d’Algérie sur les compétences nationales.

Les journalistes, qui se sont déplacés en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, n’ont pas trouvé de trace d’un docteur d’Etat algérien au nom d’Amar Ghoul. Le seul Amar Ghoul ayant un diplôme de doctorat était Tunisien », a affirmé l’accusé. « Il était au courant de tout ce qu’on faisait. On n’entreprenait rien sans l’informer au préalable, y compris concernant la présence de Chani », a-t-il ajouté.

S’agissant de l’accusation de surévaluation du projet, Amar Ghoul a nié que le coût n’était pas conforme aux normes internationales, contrairement à ce qu’a avancé Khelladi, lequel a déclaré que l’autoroute avait coûté 17 milliards de dollars de plus alors que le coût ne devait pas dépasser, selon lui, les 2,5 milliards de dollars, clés en main.

« C’est Ghoul qui m’a dit que le mètre carré ne devait pas dépasser les 6 millions de dollars », a-t-il ajouté. Dans son témoignage, répondant aux 17 questions du juge d’instruction, Amar Ghoul a qualifié les accusations de la Khelladi de « mensonges et médisances ».

Le juge a demandé au greffier de donner lecture du témoignage écrit du ministre des Travaux publics de l’époque, Amar Ghoul. Il y rejette toutes les accusations proférées contre lui par Khelladi. Il a même nié être au courant des anomalies et des faits de corruption.

Amar Ghoul a indiqué qu’il ne connaissait ni Sacha ni Falcone. Il a réfuté que l’un des deux, à savoir Sacha, ait pris part à une quelconque réunion du conseil interministériel au sujet du projet de l’autoroute, précisant que ce genre de réunion était présidé par le chef du gouvernement.

En revanche, Ghoul n’a pas répondu à la question du juge d’instruction sur la rencontre entre Chani, Benachenhou et Bedjaoui, au sujet du projet phare. Répondant toujours aux accusations de Khelladi, le témoin a dit avoir rencontré Addou Tedj eddine au cours d’une fête alors qu’il était en compagnie de feu Mahfoud Nahnah. Il a en revanche nié avoir envoyé ce même Tedj eddine à Paris pour exiger des responsables de REGIS le paiement de sa commission, que l’accusé Kouidri, en fuite, avait fini par prendre pour la lui remettre.

Il a aussi déclaré ne pas être au courant des mesures d’accompagnement concernant la location de villas et l’achat de voitures au profit de la Direction des nouveaux projets, dirigée alors par Khelladi. Tout comme il a nié avoir reçu un écrit de celui-ci faisant état d’anomalies et de malversations.

Néanmoins, il a admis avoir reçu une correspondance de Khelladi lui demandant de créer une commission d’enquête sur la sous-traitance. Il convient de signaler qu’avocats et journalistes ont fini par surnommer Khelladi « la vedette du procès », tant il était, à chaque fois, invité à apporter des éclaircissements.

Le ministre a rejeté cette commission car il a estimé que Khelladi n’avait pas respecté la procédure et a renvoyé l’écrit à l’ANA. En fait, Amar Ghoul a nié tout en bloc, mettant tout sur le dos de l’Agence des autoroutes, laquelle gérait le projet. Par ailleurs et concernant la prise en charge de la participation de l’Algérie au Salon international des travaux publics, qui s’est tenu à Paris par Cojaal, le ministre a apporté un démenti, alors que Khelladi a affirmé qu’un stand avait été aménagé pour Amar Ghoul afin de recevoir ses invités.

Pour la foire de Shanghaï, les Chinois ont pris en charge la participation de l’Algérie pour un million de dollars, Ghoul a répondu que cela entrait dans le cadre des mesures d’accompagnement, prévues dans les contrats signés avec les deux groupements d’entreprises japonais et chinois, tout comme la formation d’étudiants et la construction de l’Institut supérieur des travaux publics (qui n’a toujours pas vu le jour).

Alors que dans le même témoignage, il a nié en être au courant. Interrogé par le juge d’instruction sur l’ex-secrétaire général du ministère, Ghoul louera les mérites de l’ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics Bouchama, en le qualifiant d’« homme intègre et compétent ». « Je n’ai jamais remarqué chez lui un comportement douteux ou malveillant », avait-il affirmé.

Hellali a appellé le premier témoin à charge contre Allab l’ex-directeur-général adjoint de l’Entreprise du métro d’Alger. M. Zendaoui a raconté qu’Allab était parti le voir dans son bureau de « la part de l’ex-ministre des Transports », feu Mohamed Maghlaoui.

« Il m’a demandé s’il était possible de changer l’ordre des soumissionnaires pour le projet du tramway. J’ai refusé. Et il m’a laissé entendre qu’il pouvait intervenir en sa faveur pour qu’il soit nommé P-DG de l’Entreprise du métro d’Alger ».
Ce que Allab a catégoriquement démenti. Mieux, il a nié être allé le voir dans son bureau. « La seule et unique fois où je l’ai vu, c’était à l’occasion du séminaire international sur l’eau à l’hôtel El Aurassi.

Il a raconté qu’il vivait en France et est rentré au pays pour investir. « C’est moi qui ai ramené Samsung en Algérie ». Et le prévenu d’ajouter : « mes problèmes ont commencé en 2003. Je suis venu à Alger. J’ai pris une chambre à l’hôtel El Aurassi. Une dame m’a appelé pour me dire qu’il fallait que je me marie. On m’a marié avec la fille du général Smain Lamari. Cela a duré deux années.

C’est eux qui l’ont répudiée. Commencent alors mes déboires. Ils ont tout fait pour m’enlever Samsung. La Banque d’Algérie, les impôts et les douanes se sont acharnés sur moi. Une année et demie durant, j’ai reçu 150 convocations. A telle enseigne que j’ai dû retirer mon nom des statuts des entreprises que j’ai créés avec mes frères pour ne pas leur créer des problèmes ». Le procureur général lui a demandé dans quels secteurs il a investi. Allab a répondu : « Energies renouvelables, l’électroménager, l’hydraulique et les travaux publics ».

Le procès a procèdé alors à l’audition de l’homme d’affaires, Allab El Khier qui n’avait pas été entendu par le juge pendant toute la durée de l’instruction. Hellali lui demande quelle est sa relation avec Addou Tadjeddiine qui l’a accusé d’avoir établi une liste de candidats lesquels devaient soumissionner pour le projet de l’autoroute.

Le prévenu a expliqué que « la liste en question comprenait les noms des invités à un séminaire sur l’hydraulique, sous le parrainage du ministre. « La liste a été établie par mon directeur de l’époque ».

Il convient de rappeler que selon l’arrêt de renvoi, les accusés ont reçu des pots-de-vin versés par des compagnies étrangères en contrepartie de l’attribution des marchés dans le secteur des Travaux publics et celui des transports. Cela concerne les projets de réalisation de l’autoroute Est-ouest, le barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipasa, de tramways et enfin des projets d’ascenseurs à Constantine, Tlemcen, Skikda et Oued Qoreich à Alger.

Parmi les sociétés étrangères citées pendant l’instruction figurent le groupement chinois CITIC-CRCC, réalisatrice de l’autoroute Est-Ouest, le consortium italien Pizarrotti, le Groupe espagnol ISOLUX Corsan, le japonais Cojjal, le canadien SMINC, le suisse Caraventa et le portugais COBA. Ces dernières ont nié toutes les accusations portées à leur encontre au cours de l’enquête préliminaire et l’instruction judiciaire.



Source : Jeune indépendant

Algérie : les Maquisards du ventre et du bas ventre

"Parcours d'un maquisard" de Si Hadj Mohand Abdenour et Belkissen Mouloud, disponible dans les librairies algeroises

Pourquoi devons-nous écrire?

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laissez-vous emporter par vos souvenir et couchez sur l'écran de votre ordi le récit de votre vie. Pas seulement moi, tous ceux qui auront la chance de lire ce témoignage s'inclineront devant l'expérience de la vie de ces êtres humains simples, modestes, sensibles et intelligents, qui sont comme vous et moi et beaucoup d'autres qui encaissent leur dure existence dans un silence sublime. Ce récit qui touche tout le monde, car il fait partie de l'histoire de l'humanité. Et comme disait Montaigne à propos de son autobiographie : " imbécile qui croit que moi ce n'est pas toi" pour répondre au méchant voltaire qui L'accusait de trop parler de lui-même et de consacrer tout un livre aux détails de son quotidien et de ses sentiments intimes. Continuez d'écrire, le livre prendra forme de lui-même, comme un embryon se transforme chaque jour un peu plus en un beau bébé dans le ventre de sa maman. Oui c'est cela, il ne faut vous dire que telle ou telle période ou telle ou telle anecdote de la vie est superflue voire insignifiante. car vues par les yeux de l'autre, elles trouvent tout leur sens et leur leçon de la vie. Après tout , l'être humain n'existe que dans la société et selon son système de valeur. parlez moi de vous, fillette. parlez-moi de vous jeune fille. parlez-moi de vous madame, de vos enfants, et des autres. parlez comme si vous parliez à vous-mêmes dans les moments d'introspection, de voyage à travers le temps passé au fond de votre mémoire. Tout ce que votre mémoire peut restituer est précieux pour nous, car ce que vous allez nous narrer a toute sa valeur.. il s'agit d'un patrimoine de l'humanité. Qu'il s'agisse de la guerre d'Algérie, ou de conflits de couples, ou familles. de joies ou de malheurs. d'amour ou haine. d'épanouissement ou de remords. tout ce qui est la vie ici bas, il nous concerne tous.

Israél, quel avenir?

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Actualités

Manifestation d'Israéliens d'origine éthiopienne contre la discrimination

03Mai2015
 
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Des centaines d'Israéliens d'origine éthiopienne manifestent dans le centre de Tel-Aviv contre les violences policières le 3 mai 2015

Des centaines d'Israéliens d'origine éthiopienne ont manifesté dimanche dans le centre de Tel-Aviv contre les violences policières et la discrimination institutionnalisée.

Cette manifestation a été organisée trois jours après un rassemblement similaire à Jérusalem. La large diffusion dans la presse israélienne d'une vidéo montrant deux policiers en train de frapper un soldat d'origine éthiopienne en uniforme militaire a suscité la colère de cette communauté.

Le rassemblement de Jérusalem avait dégénéré en affrontements entre manifestants et force de l'ordre, au cours desquels 3 policiers et 10 manifestants avaient été blessés.

Dimanche, des centaines d'autres Israéliens étaient venus soutenir les manifestants, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Un policier violent devrait être en prison" ou "Nous demandons l'égalité des droits".

Certains des manifestants ont défilé les mains levées, poignets croisés, simulant des menottes.

"Je suis noir, alors je dois manifester aujourd'hui", a expliqué à l'AFP, Eddie Maconen, 34 ans. "Je n'ai jamais personnellement connu la violence policière, mais elle frappe ma communauté".

Les manifestants veulent que les policiers violents soient jugés, explique M. Maconen, arrivé d'Ethiopie à 3 ans.

"Ensuite, nous nous occuperons de toutes les autres institutions qui entubent les Éthiopiens", ajoute-t-il.

Alors que le rassemblement commençait, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publié un communiqué affirmant qu'il rencontrerait lundi Damas Pakada, le soldat d'origine éthiopienne battu dans la vidéo, ainsi que d'autres représentants de la communauté éthiopienne.

Plus de 120.000 juifs d'origine éthiopienne vivent en Israël. Ils descendent de communautés restées coupées des autres juifs pendant des siècles, que les autorités religieuses d'Israël ont tardivement reconnues comme membres de la foi juive.

Cette décision a entrainé l'organisation de deux ponts aériens, en 1984 et 1991, et l'émigration de 80.000 d'entre eux vers Israël.

 

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Ils ont dû franchir un énorme fossé culturel et ont connu une intégration difficile dans la société israélienne.


Chevènement; ministre de la défense soutient les soldats violeurs

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Invité de l’émission Europe 1 Dimanche soir d’hier 03 mai, Jean-Pierre Chevènement ancien ministre français justifie le viol des enfants centrafricains par le fait que les conditions de travail des militaires français sont très difficiles et par le fait qu’ils sont confrontés à des populations malheureuses.

Le monde arabe : une analyse marxiste moderne

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Merci de m'apprendre la parution de ton prochain livre. Je te félicite pour ton courage et constance pour dire la dureté de la guerre de libération aujourd'hui presque oubliée et surtout tellement falsifiée et ternie par ceux que tu nommes avec justesse " les maquisards de l'après guerre " je note avec satisfaction que nous nous rejoignons pour dire que les USA et la France ne veulent pas de démocrates dans les pays comme la Syrie , l’Égypte , la Tunisie ou l'Algérie parce que la logique du capitalisme c'est à dire toujours plus de profits est basé sur le dépouillement des autres et que seuls leurs alliés dans les pays arabes peuvent le leur permettre et leur faciliter ! les démocrates manient leur concepts et ont la même vision du monde pour le bien être de leur population et par conséquent ne leur permettent pas de piller leur richesse et les réduire à de vulgaires consommateurs de leur produits et technologie ! La politique étrangère de la France et des USA plombe les velléités de démocratie dans tous les pays arabes et favorisent l'émergence de groupuscules radicaux qui nous ramènent plusieurs siècles en arrière ! la proximité avec les monarchies arabes base militaires et précieux acheteurs des armes se fait au détriment des peuples de la région qui aspirent légitimement à la démocratie et la prospérité pour tous ! les dirigeants arabes sont leurs alliés objectifs. Ils se maintiennent quand ils leur font la courte échelle pour nous maintenir dans la dépendance .Un système bien rodé à dénoncer et à briser !

le 8 mai 1945

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mercredi, 06 mai 2015 13:55

Il y a soixante-dix ans, les massacres du 8 mai 1945

 
Il y a soixante-dix ans, les massacres du 8 mai 1945

ALGER- Il y a soixante-dix ans, la France coloniale opposait, dans le Constantinois, une répression sanglante à des milliers d'Algériens qui manifestaient pacifiquement leur désir de se libérer du joug colonial.

Au moment où la victoire sur le nazisme laissait exalter joie et passion de l'autre coté de la méditerranée, les forces coloniales, appuyées par des colons armés, s'étaient illustrées par des opérations d'une extrême brutalité.

A Sétif, Guelma et Kherrata, la répression coloniale a fait 45.000 morts, selon des témoignages repris par des historiens.

Aux rassemblements organisés dans différentes villes de l'est du pays, au cours desquels était brandi le drapeau algérien, les forces coloniales répondaient par une campagne féroce qui durera six longues semaines.

Les témoignages font état d'un nombre impressionnant de militaires déployés dans les villes, les villages et les mechtas. L'entrée en action de l'aviation et de la marine, renseignait sur la férocité de la répression, indiquent-ils.

Même les montagnes où se réfugiaient les survivants étaient passés au peigne fin par les forces coloniales qui décrètent couvre- feu et loi martiale.

Selon des historiens, l'objectif de cette répression était d'étouffer la volonté de s'affranchir du colonialisme, au nom du principe sacro-saint du droit des peuples à disposer d'eux mêmes. Elle visait également à tuer l'espoir d'émancipation du peuple, né de la victoire sur le nazisme pour laquelle un grand nombre d'Algériens s'étaient sacrifiés.

 

Une des plus sombres pages du colonialisme

 

La France coloniale, analysent ces historiens, venait ainsi d'écrire une des plus sombres pages de sa colonisation en Algérie en même temps qu'elle achevait de convaincre les acteurs du mouvement national de la nécessité de la lutte armée.

Il est utile de souligner qu'un long silence avait été imposé à ces événements du coté français avant que l'ancien ambassadeur, Hubert colin de Verdière, les qualifie, en février 2005, de "tragédie inexcusable". Trois ans plus tard, son successeur, Bernard Bajolet déclare que ces massacres "sont une insulte aux principes fondateurs de la République française".

En visite à Alger en décembre 2012, le président Hollande, au nom du "devoir de vérité" , fait-il observer, reconnaît les "souffrances infligées par la colonisation" et cite "les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata".

Dans la même optique, le secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire,  M. Todeschini déposait , il y a trois semaines à Sétif, une gerbe au mausolée de la première victime de ces événements. Un geste qu'il qualifie de "fort" et "concret" et que le ministre des moudjahidines,Tayeb Zitouni juge "appréciable" mais "insuffisant" .

Dire la "vérité sur la guerre d'Algérie" n'inclut pas, aux yeux de la France officielle, une quelconque reconnaissance des crimes perpétrés en Algérie, relèvent des historiens.

Enfin, l'Algérie, elle, invite à une "lecture objective de l'histoire loin des guerres de mémoire et des enjeux conjoncturels".

Jean Boulanger, un ami Chasseur alpin et la guerre d'Algérie

Iferhounene rend hommage à Mohand Oussaid Ait Said, maquisard de la prémière heure.

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