Le 8 mars, les militants et sympathisants dont de nombreux étudiants et étudiantes répondent oui pour célébrer ensemble la journée internationale de la femme.
A cette occasion, le débat a porté sur la laïcité assumée ouvertement par les démocrates, est de plus en plus abordé dans la presse écrite du secteur privé et par des personnalités telles que l’ex gouverneur de la Banque d’Algérie, monsieur Hadj Nacer qui déclare dans le quotidien Liberté du 7 mars 2012, « Je ne comprends pas comment un État peut m’expliquer mon rapport avec Dieu ; comment l’État peut gérer la relation entre l’individu et Dieu ! Laisser la religion à l’individu est la principale innovation de l’Islam qui n’a pas de papauté. Donc, si on veut réellement avancer, il faut séparer la politique de la religion. La laïcité est aujourd’hui plus urgente y compris pour un pratiquant soucieux de préserver sa religion. La laïcité est fondamentale, si on veut sauver Dieu ”. (respecter et adorer Dieu)
Dans le même temps, il est regrattable que le code de la famille ne soit toujours pas abrogé et qu’il soit encore dénoncé et exigé que des lois civiles et égalitaires soient mises en place en vain
l’espoir à ce jour déçu et le rôle des femmes dans les printemps arabes, est à mettre en exergue, rappelons que également qu’au « XXIème siècle les Algériennes sont encore là à subir des lois discriminatoires et le statut de mineure à vie » et que « sans la pleine reconnaissance des droits des femmes, il n’y a pas de libération véritable. Il n’y a pas, il ne peut pas y avoir, il n’y aura pas de démocratie si les femmes, comme les hommes, ne jouissent pas des mêmes droits. »
Cette rencontre a également permis aux présents et notamment aux jeunes étudiants de mieux comprendre les enjeux actuels dans une Algérie exsangue rongée par la corruption, sans réel projet de la part d’un pouvoir vieillissant incapable d’assurer sa propre relève .Une Algérie coincée entre un pouvoir totalement défaillant et son allié l’islamisme politique pour étouffer toute aspiration démocratique
« militons ensemble, aux côtés de toutes et de tous les démocrates, de toutes les Algériennes et de tous les Algériens qui aspirent à la modernité pour exiger le respect des droits des femmes et l’instauration de lois civiles égalitaires. »
Aujourd’hui, le rassemblement de tous les démocrates autour d’une même table est la première des urgences. Ne pas attendre que ce système finissant disparaisse dans le chaos, la pérennité de la nation Algérie est à ce prix