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France -Algerie : Claude Bartolone "je vous qui compris!" et ce fut le début d'un long malentendu.

 

FIN DE LA VISITE DU PRÉSIDENT DU PARLEMENT FRANÇAIS À ALGER

Bartolone repart séduit par Bouteflika

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Bouteflika recevant le président du Parlement français
Bouteflika recevant le président du Parlement français

«Je ne suis pas près d'oublier les moments que j'ai passés avec le Président Bouteflika, dans ma vie politique, ce sont des moments qui compteront», a confié le président de l'Assemblée nationale française.

Désormais, entre l'Algérie et la France il y a un avant et un après la visite du président François Hollande à Alger. Cet état d'esprit ressort dans les propos tenus avant par le président de l'Assemblée nationale française Claude Bartolone. «Les relations entre nos deux pays sont entrées dans un nouvel âge et c'est dans l'ambiance de ce nouvel âge que nous avons évoqué toutes les questions et tous les sujets, toutes les questions avec les députés, le Premier ministre, les sénateurs et le président de la République. On a essayé d'avancer dans une dimension humaine», a déclaré avant-hier, Claude Bartolone, lors de la conférence de presse qu'il a organisée à la résidence de l'ambassade de France à Alger.
«Dans cette ambiance de sérénité, on a noté l'importance des mots dits par le président Hollande lors de sa visite en Algérie. Nous avions besoin de ces mots», a ajouté Bartolone. Et pour souligner l'impact de cet élan de sympathie né de la visite de M.Hollande, il a ajouté que la visite de cette délégation parlementaire entre dans le cadre de la grande commission interparlementaire France-Algérie qui ne «s'est pas réunie depuis 2008».
Aussi, les questions de l'émigration, la circulation des personnes, de la mémoire, les relations économiques et commerciales, ainsi que la crise au nord du Mali ont été au menu des discussions.
Le président de l'Assemblée nationale française a avoué qu'il a été particulièrement séduit par l'analyse du Président Bouteflika. «Je ne suis pas près d'oublier les moments que j'ai passés avec le président Boutefklika, dans ma vie politique, c'est un moment qui comptera», a-t-il souligné.
S'agissant de la question de la mémoire, M.Bartolone a affirmé que «nous ne voulons pas que la question de la mémoire soit interprétée d'un seul côté. Le président François Hollande a trouvé les mots qu'il faut pour parler sans tabou de cette question lors de sa visite à Alger. Il a ouvert une nouvelle page. Nos interlocuteurs ont noté la force des mots du président Hollande qui a ouvert une nouvelle page. On doit donner sa chance à ce nouvel âge».
Au sujet de la circulation des personnes il a indiqué que la situation s'est améliorée depuis ces dernières années puisque «75% des demandes de visas reçoivent une réponse positive et les choses vont s'améliorer encore davantage», a-t-il déclaré, non sans relever que le problème de la circulation des personnes se pose également pour les Française voulant se rendre en Algérie. Dans ce sens, il a suggéré à demi-mot une réciprocité dans l'attribution des visas aux Français surtout pour les patrons de PME/PMI voulant travailler en Algérie.
Au sujet des immigrés algériens en France, une commission créée à cet effet se chargera d'étudier profondément cette question. «Une commission mise en place viendra dans les prochains jours à Alger et se penchera sur le dossier des travailleurs immigrés», a indiqué le président de l'AN française sur ce point. Interrogé sur la question des investissements et l'effet de la règle des 51/49%, le conférencier a soutenu que le problème ne se pose pas pour les grands groupes français de même que cette règle «n'effraie pas non plus les PME».
La seule tracasserie, comme il l'a déjà souligné, tient à l'attribution des visas aux employés de ces entreprises. Il en veut pour preuve toutes les entreprises françaises établies en Algérie et qui arrivent à réaliser beaucoup de choses et créer de l'emploi.
Pour le Mali, l'hôte d'Alger a souligné que «s'il y a des exactions au Mali, nous voulons qu'elles connaissent des suites judiciaires, nous voulons une commission des Nations unies pour éviter des vengeances». Il ajoute, par ailleurs, qu'«il ne peut pas y avoir d'intervention militaire sans suite politique à cette crise».
Hier, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a accusé des soldats de l'armée malienne d'avoir mené, depuis l'intervention française dans le nord du pays en janvier, des représailles à l'encontre de plusieurs groupes ethniques demandant au Mali une enquête à ce sujet.
Par ailleurs, le président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, s'est promené lundi, au troisième jour de sa visite de travail en Algérie, dans la mythique citadelle d'Alger, la Casbah.
Oubliant le protocole, Bartolone, accompagné des membres de sa délégation parlementaire, s'est laissé quelque peu perdre dans les dédales des ruelles fraîches de la Casbah. M.Bartolone n'a pas pu résister à la saveur d'une carantita saupoudrée de sel, de cumin et de poivre.

 
 

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