Nabila Mounib
Non à la violence, non à l’Islam politique, Non à l’utilisation de la religion en politique.
Toutes nos condoléances au peuple tunisien frère pour cette immense tragédie qui touche tous les hommes et toutes les femmes libres où qu’ils soient et auxquels les fanatiques ont voulu envoyer un message pour stopper la marche résolue des peuples vers la construction démocratique, la modernité et le respect des libertés et droits pour tous et toutes. Le peuple tunisien s’est révolté pour mettre fin au despotisme et au totalitarisme et continue de se battre avec courage et abnégation pour construire la démocratie et préserver les libertés et empêcher qu’un nouveau despotisme ne remplace celui que la révolte à mis à terre. Assassiner l’un des symboles les plus importants de la lutte démocratique, le regretté camarade Choukri Belaid, traduit l’esprit de ceux qui ne croient pas au système démocratique, ni au droit ni à la nécessité d’un contre-pouvoir, pour accompagner la construction démocratique et donc refusent l’alternance pacifique sur le pouvoir (surtout avec les « mécréants ») Ils cherchent, au nom d’un « pouvoir divin » qu’ils se sont octroyés, à priver le peuple de cueillir les fruits de sa révolte. Ils prônent la violence et l’exclusion, la négation de l’autre. Il est clair qu’au lieu d’une révision, et d’un assouplissement de la ligne extrémiste, prônée par les mouvements fondamentalistes, arrivés au pouvoir, c’est au contraire une plus grande radicalisation qui s’opère. Il est donc important de continuer la lutte pour que les peuples de la région puissent réaliser leur renaissance, par une lutte sur le terrain et aussi par une relecture éclairée, critique, scientifique de notre patrimoine culturel et religieux pour réconcilier nos sociétés, archaïques, sous développées, avec la modernité, la liberté et les valeurs universelles et rappeler les victoires remportées par l’humanité suite à la séparation du pouvoir religieux du pouvoir politique et donc de la suprématie de la légitimité démocratique, sur la légitimité historique ou autre. Aucune souveraineté ne peut se déclarer supra-populaire et les forces réactionnaires ne pourront pas arrêter l’expansion démocratique et l’aspiration des peuples à la libération de toute forme d’aliénation et de tutelle. Nous sommes fiers de tous les démocrates et progressistes et nous joignons notre voix à celles qui demandent la mise en place d’une commission internationale pour apporter toute la lumière sur cet odieux assassinat et punir ceux qui en ont été responsables.
Avec toute mes condoléances à la famille Balaid à ses camarades et au peuple Tunisien.
Nabila MOUNIB-SG-PSU-Maroc
Non à la violence, non à l’Islam politique, Non à l’utilisation de la religion en politique.
Toutes nos condoléances au peuple tunisien frère pour cette immense tragédie qui touche tous les hommes et toutes les femmes libres où qu’ils soient et auxquels les fanatiques ont voulu envoyer un message pour stopper la marche résolue des peuples vers la construction démocratique, la modernité et le respect des libertés et droits pour tous et toutes. Le peuple tunisien s’est révolté pour mettre fin au despotisme et au totalitarisme et continue de se battre avec courage et abnégation pour construire la démocratie et préserver les libertés et empêcher qu’un nouveau despotisme ne remplace celui que la révolte à mis à terre. Assassiner l’un des symboles les plus importants de la lutte démocratique, le regretté camarade Choukri Belaid, traduit l’esprit de ceux qui ne croient pas au système démocratique, ni au droit ni à la nécessité d’un contre-pouvoir, pour accompagner la construction démocratique et donc refusent l’alternance pacifique sur le pouvoir (surtout avec les « mécréants ») Ils cherchent, au nom d’un « pouvoir divin » qu’ils se sont octroyés, à priver le peuple de cueillir les fruits de sa révolte. Ils prônent la violence et l’exclusion, la négation de l’autre. Il est clair qu’au lieu d’une révision, et d’un assouplissement de la ligne extrémiste, prônée par les mouvements fondamentalistes, arrivés au pouvoir, c’est au contraire une plus grande radicalisation qui s’opère. Il est donc important de continuer la lutte pour que les peuples de la région puissent réaliser leur renaissance, par une lutte sur le terrain et aussi par une relecture éclairée, critique, scientifique de notre patrimoine culturel et religieux pour réconcilier nos sociétés, archaïques, sous développées, avec la modernité, la liberté et les valeurs universelles et rappeler les victoires remportées par l’humanité suite à la séparation du pouvoir religieux du pouvoir politique et donc de la suprématie de la légitimité démocratique, sur la légitimité historique ou autre. Aucune souveraineté ne peut se déclarer supra-populaire et les forces réactionnaires ne pourront pas arrêter l’expansion démocratique et l’aspiration des peuples à la libération de toute forme d’aliénation et de tutelle. Nous sommes fiers de tous les démocrates et progressistes et nous joignons notre voix à celles qui demandent la mise en place d’une commission internationale pour apporter toute la lumière sur cet odieux assassinat et punir ceux qui en ont été responsables.
Avec toute mes condoléances à la famille Balaid à ses camarades et au peuple Tunisien.
Nabila MOUNIB-SG-PSU-Maroc