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ActualitéDimanche, 23 Décembre 2012 09:50Image may be NSFW.
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Rachid Benaïssa, ministre de l’agriculture et du développement rural, à la chaîne I
“L’agriculteur doit avoir l’esprit de pionnier”
Par : Badreddine KHRISImage may be NSFW.
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“La politique du renouveau agricole et rural et le développement durable est un projet de société qui requiert compréhension et appropriation de la part de l’opinion publique nationale.” Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural avoue que tous les acteurs de l’acte agricole doivent s’approprier la stratégie adoptée par son département et s’impliquer davantage dans sa mise en œuvre. Pour lui, la sécurité alimentaire, objectif cher au président de la République, nécessite une complémentarité entre les agriculteurs, les éleveurs et les industriels, chacun selon sa spécialité. Le Dr Rachid Benaïssa œuvre pour une spécialisation plus soutenue des produits agricoles stratégiques et une extension des superficies exploitables. Des 8,5 millions d’hectares (ha) de SAU (surface agricole utile), 6 millions d’ha appartiennent au privé dont 850 000 exploitations reconnues. Il est recensé quelque 219 000 exploitants qui ont déposé leur dossier aux services des domaines pour l’obtention d’un acte de concession. Plus de 35 000 actes ont été d’ores et déjà délivrés. Le dernier délai pour le dépôt des dossiers de demandes est fixé pour le mois d’août 2013. Le ministre indique que l’exploitant agricole doit être au cœur de toute politique. Il faut qu’il soit cet agent économique doté d’un statut car, c’est grâce à ses efforts, que vient la richesse. Mieux, dans chaque région, relève-t-il, il faut qu’un leader émerge et fasse des émules parmi les autres agriculteurs. “Nous souhaitons que l’esprit de pionnier règne au sein des nos agriculteurs”, souligne-t-il. La centaine de céréaliculteurs qui a produit plus de 50 quintaux de blé/ha peut constituer une référence à ce propos. “Il faut améliorer davantage la productivité dans la céréaliculture. Une marge de progression dans toutes les filières reste encore large”, reconnaît Rachid Benaïssa sur les ondes de la radio Chaîne I. Abordant la filière du lait, le ministre pense, sans enthousiasme béat, que l’autosuffisance en production laitière est possible dans les quelques années à venir. Encore faut-il créer toutes les conditions nécessaires, à savoir l’importation des vaches laitières, les fourrages, l’utilisation de nouvelles techniques… Il pense que les intervenants dans cette filière sont sur la bonne voie et continuent à investir dans divers projets. “Pour notre part, nous ne lésinerons pas sur les moyens et nous les accompagnons”, affirme-t-il. Par ailleurs, le secteur, déclare-t-il, renfoncera tous les dispositifs à même de protéger le produit national et favoriser la liberté d’initiative.