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Clik here to view.Il est inutile de faire le constat de la situation qui prévaut en Algérie tant elle est connue de tous.
Le pouvoir n'a pas réussi, ou su garder le secret sur les affaires de L'État qui demandent tout au moins un minimum de discrétion. je cite : les menaces qui visent l'Algérie de la part des pays occidentaux. Louiza Hannoune, a cru bien faire en divulguant un secret qui touche à la haute sécurité de l'État. Mais elle est manipulée par les cercles du pouvoir croyant eux aussi bien faire. En fait cela ne fait qu'aggraver encore davantage la vulnérabilité de cette intégrité territoriale menacée comme tout le monde le sait de l'intérieur non pas par le peuple ou des groupes de ce peuple, mais par les éléments qui composent le gouvernement qui manquent de compétence de savoir communiquer et le terrorisme dormant.
Le FFS , parti d'opposition par excellence, se constitue en médiateur entre le pouvoir et l'opposition. Du jamais vu, et cela parait pour le moins étonnant.
Mais cela ne prouve qu'une seule chose. sachant que le FFS n'est pas en odeur de sainteté chez ce même pouvoir connu notoirement comme un champion de l'exclusion, sa position de médiateur ne peut être considérée comme crédible, bien plus elle est entachée d'hypocrisie de la haute facture ou tout au moins ironique.
Mais cela lui permet tout de même de mieux appréhender la crise, et s'infiltrer dans les secrets d'un pouvoir décadent.
Que le FFS sollicite les partis et les personnalités de l'opposition, faisant comme s'il ne connaissait pas leur aversion envers le pouvoir qu'ils considèrent à l'unanimité comme illégitime, cela relève d'une pure inconscience, ou au pire d'une irresponsabilité dangereuse.Image may be NSFW.
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ce que Ahmed ouyahia n'a pu obtenir officiellement, grâce à sa maitrise de la chose politique, le FFS s'évertue à vouloir le conquérir pour se donner bonne consistance. or il n'imagine pas un seul instant qu'un échec dans sa mission de médiation signifie un désastre dans sa conduite et ses fondements. Il est vrai que Sans Ait Ahmed , le FFS rejoint les partis taiwan et les partis de la pseudo opposition FLN-RND.
CE QUI VA SE PASSER :
les institutions du pays se trouvent dans un état de délabrement généralisé. les contradictions et les inconséquences des ministres et des députés ainsi que des walis précipitent le pays dans une situation anachronique.
de graves problèmes subsistent et s'accumulent à L'interne comme à L'internationale.
le pays perd de sa crédibilité , de son efficacité économique, de son originalité socio-culturelle et le bateau prend de l'eau de toutes parts.
le terrorisme y trouve son compte. l'injustice et la hongra caractérisent notre administration. les manifestations restent interdites sauf pour les militaires et les paramilitaires. ce qui discrédite encore davantage le pouvoir.
le président Bouteflika appelé à céder le pouvoir, sans doute avant la fin du quatrième mandat, cela pose un problème de continuité dans le fonctionnement du système.Image may be NSFW.
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une situation inédite se présente devant le clan au pouvoir dont les chefs militaires doivent assumer L'entière responsabilité.
Autant dire que tout ce qui se passera dès à présent mettra a rude épreuve l'Institution militaire. Que doit elle faire ? En L'État actuel des choses rien ! elle est solidement liguée au clan présidentiel par l'Intermédiaire de son chef. la question qui vient subitement à l'esprit est : que fera le chef militaire devant le retrait de Bouteflika de la magistrature suprême du pays?
L'armée qui continue de proclamer sa neutralité oublie-t-elle qu'elle au jour d'aujourd'hui L'unique dépositaire de la caution dont bénéficie le président. Le reste du monde politique réclame l'application de l'article 88 de la constitution. le président n'est plus là, supposons-le un moment, qu'adviendra -t-il ? que nous proposera alors cette armée, elle qui a cautionné un président dont l'état de santé recommande plus un repos total et donc un retrait des affaires du pays.