Le charme de Barack Obama a encore frappé. Une scène de jalousie un peu particulière a eu lieu mardi dans un bureau de vote. Barack Obama a été prévenu qu'il ne devait pas toucher la femme qui votait juste à côté de lui. Embarrassée, la fiancée s'est excusée au nom de son ami. Agacé dans un premier temps, le président américain a retourné la situation en plaisantant. Il a embrassé Aia Cooper et lancé: "Comme ça il aura une raison de parler. Il est vraiment jaloux maintenant."
Avec BFM TV
La bourgeoisie Kabyle se dispute le leadership du patronat
Posted: 22 Oct 2014 06:39 AM PDT
Une seule candidature, celle d’Ali Haddad, PDG du groupe ETRHB, a été reçue par la direction du Forum des chefs d’entreprises (FCE), a affirmé à L’Éconews, Salah Eddine Abdessemed, membre du Conseil exécutif de l’organisation patronale, écartant à la même occasion la candidature d’Issad Rebrab dans la mesure où le patron de Cevital n’est plus membre du forum.
Les patrons de l’ETRHB et de Cevital, les deux plus grands groupes privés en Algérie, nourrissent la même ambition : devenir le chef de tous les entrepreneurs algériens. Pour ce faire, ils doivent conquérir le trône du Forum de Chefs d’entreprises (FCE), la principale organisation patronale en Algérie. Mais ce duel n’est pour le moment pas annoncé officiellement, a écrit le journal électronique Algérie Focus dans une analyse prévoyant une guerre froide entre les deux hommes d'affaires les plus riches en Algérie.
Le dit site internet s'étend dans son analyse en comparant les deux hommes d'affaires Kabyles, selon sa rédaction; Ali Haddad étend depuis des années ses tentacules dans les arcanes du pouvoir. Il est, d’abord, le businessman le plus proche du régime algérien. Ses amitiés avec Saïd Bouteflika et de nombreux autres acteurs du cercle présidentiel ont fait de lui un homme très influent. Propriétaire d’une chaîne de télévision, Dzair TV, et de deux quotidiens nationaux, Ali Haddad a joué un rôle clé dans le financement de la campagne électorale pour le 4e mandat. Réputé pour être un homme d’intrigues, il est accusé d’avoir joué un rôle déterminant dans plusieurs manœuvres politiciennes pour enrôler le maximum d’hommes d’affaires dans le camp des Bouteflika. Véritable capitaine d’industrie aux ambitions dévorantes, Ali Haddad étend son pouvoir, et sa fortune, à une vitesse impressionnante.A l’opposé d’Isaad Rebrab qui s’est éclipsé ces 4 dernières années. La plupart de ses investissements comme le fameux Port de Cap Djenet ou le complexe sidérurgique de Bellara à Jijel, ont été ralentis ou empêchés par les autorités politiques. Le premier Algérien a faire son entrée dans le club très fermé des milliardaires africains de Forbes ne semble plus être dans les bonnes grâces du régime algérien. Bien au contraire, il a affiché son opposition à la réélection d’Abdelaziz Bouteflika et à la reconduction du statu-quo en quittant précipitamment le FCE en pleine compagne électorale. Il avait, d’ailleurs, à l’époque insinué qu’il était victime de pressions politiques fomentées et alimentées par son concurrent, et désormais ennemi, Isaad Rebrab.
Ali Haddad a déposé sa candidature le 8 octobre dernier et la date butoir pour la clôture des dépôts de candidatures est prévue pour le 26 ou le 27 du mois en cours.
Le FCE, faut-il le signaler, est une association à caractère économique créée en 2000, présidée d’abord par Omar Ramdane, puis par Réda Hamiani jusqu’au mois de septembre 2014. Elle regroupe 286 membres jusqu’aujourd’hui.
Avec A-F et L'Econews