l'invitation lancée ou la demande formulée par le FFS pour discuter de la sortie de crise du pouvoir a un gout de ruse et d'exhibition malpropre. Un coup de Bluff pour utiliser un terme terre à terre.
l'impasse dans laquelle s'est acculé le pouvoir sous les fanfares du FLN, de l'APN, et autres personnalités douteuses, a obligé le cercle restreint du pouvoir à trouver des issues de secours aussi étroites soient-elles pour s'éviter l'asphyxie.
la rencontre entre le FFS et le FLN est à ce titre la conséquence de cette position intenable dans laquelle est acculé par les revendications et l'action de l'opposition de plus en plus efficace et tenace, le clan au pouvoir
Et ce n'est certainement pas les voix anachroniques des Louiza Hannoune, Saadani, Ghoul, Sellal qui pourraient changer quelque chose à la donne. Au contraire ces voix inaudibles malgré leur forte tonalité, discordances, anachroniques et éloignées de la réalité intelligente de la situation en Algérie, ne font que jeter de l'huile sur le feu et ajoutent au doute quant à la capacité du pouvoir à sortir de l'impasse. Comme exemple nous ne citerons que cette phrase imbécile du ministre des transports qui discrédite plus qu'elle ne sert le président malade du reste :" le président travaille jour et nuit". Mais s'adresse-t-on à un sourd qui ne peut entendre de telles inepties? C'est vrai qu'un sourd n'entend rien, il ne risque doc pas de répliquer. Mais sachant le président en convalescence que Dieu le rétablisse dans sa santé et lui prête longue vie, Tout le monde doit savoir qu'il doit ménager ses forces sans méme attendre les prescriptions du médecin !
le pouvoir est actuellement à l'affut de tout prétexte, toute mise en scène et démonstration ostentatoires pour faire croire qu'il n'est pas seul, n'est pas isolé ni embourbé jusqu'au coup. De l'intérieur comme de l'extérieur il est cerné, tout le monde le sait y compris Louiza Hannoune qui parle des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. Discrédité. Devant son refus d'ouvrir le débat démocratique populaire, se camouflant derrière la prétendue situation sécuritaire pour entretenir une présence militaire sur certaines régions du pays, il s'est retrouvé en face de ses responsabilités devant l'internationale terroriste dont il attire les foudres.
le secteur militaire mis sous pression, il est en droit de revendiquer des compensations pour un surplus de travail et de contraintes, si bien que l'État s'est retrouvé piégé par sa propre politique sécuritaire. la satisfaction des exigences des policiers, des douaniers et des pompiers ne peut néanmoins se mesurer aux avantages concédés aux militaires. la spirale des revendications est enclenchée, la chute probable du cours du pétrole vont fermer l'étau sur les finances du pays. ce qui risque de mettre en péril la stabilité du gouvernement qui est déjà mise à rude épreuve.
Ni le FFS, ni le FLN ne sont en mesure à eux en mesure d'élaborer une politique fiable de sortie de crise ou d'assurer la stabilité d'un peuple ignoré, exclu, martyrisé, excède.
Ni le FLN ni le FFS ne représentent la véritable Algérie profonde.
le FFS bien au contraire vient de prendre la route vers son isolement de la masse populaire.