Image may be NSFW.
Clik here to view.Image may be NSFW.
Clik here to view.Notre ami Sellal, non moins premier ministre nouvellement installé a entamé sa vraie mission " manoeuvres pour les élections présidentielles 2014" avec comme objectif visible à l'oeil nu : le quatrème mandat pour Bouteflika. L'armée dont on dit qu'elle détient le vrai pouvoir ne s'opposera pas, à condition que le climat social ne se soit pas détérioré entre temps. l'alliance FFS-FLN-RND, et le renfort venu de Amara Benyounes, ainsi que du TAJ créèe à cet effet, ne font qu'accrediter l'idee que nous avançons : à savoir que tout converge vers le quatrième mandat pour Bouteflika. Et Louiza Hannoune dans tout ce concert? Elle jouera alors le rôle de pompier mais sans camion ni fluide. Amèrique oblige et intéréts supéreurs de la nation.Image may be NSFW.
Clik here to view.
Voyons donc en quoi faisant.
Après avoir montré son plan d'action, il annonce d'emblée que le reliquat de réalisation du programme du président doit être achevé dans les délais. Ce qui revient à dire avant l'échéance présidentielle de 2014, il attaque le registre des multiples revendications sociales: les retraites des militaires, les retraités tout court, les dettes des pmi, le voila sur le front des appâts pour le citoyen underground. Ainsi, l'arme de Sellal,n'est dissimulée : faire miroiter aux touristes algériens l'augmentation de près de 500 %, ce qui sans doute permettra à une forte proportion des algériens atteints par le spleen, l'Hypertension, le diabète en raison du stress généralisée dans notre pays, à quitter le climat suffocant de la vie intra muros. Cette allocation touristique, monsieur Sellal le sait plus que tous, ne sera demandée qu'une fois, à l'occasion du départ du demandeur du territoire national, sinon définitif, du moins pour plusieurs année, passe de 130 euros à pas moins de 500 euros, mais cette mesure ne s'appliqura qu'en 2013.Image may be NSFW.
Clik here to view.
Viennent ensuite les crédits prêts bancaires fictifs pour les entreprises. Mais en ordonnant aux institutions bancaires de faciliter les formalités d'octroi de crédits, Monsieur Sellal commet une grande entorse car, il donne une image peu reluisante des nos banques qui est déjà ternie par plusieurs scandales dus à des détournements et des prêts à haut risque qui défient toutes règles prudentielles. les banques sont ainsi transformées en agents de propagande au service d'une élection.
Par ailleurs, comme l'a signalé le professeur Benachenou, l'investissement productif en Algerie est en perte de vitesse et le secteur économique public connaît, j'ajouterais, une non gouvernance dangereuse, et la relève est loin d'être assurée en matière de management. D'ou l'instruction donnée par le premier ministre ne revêt pas un caractère de bonne gouvernance et s'apparente à une improvisation dangereuse qui rend les banques tributaires d'une procédure évasive et et non rassurante pour les responsables qui craindront d'être les boucs émissaires d'octroi de crédits à des indus.
Attendons toutefois de voir les réponses de notre ami Sellal pour nous prononcer définitivement sur la rationnalité de ces mesures annoncées à un moment, avouons-le, impromptu.