DIGUL
A DIGUL, NEΓ IMAN-IK !
DEGGER LEGRAD-IK!
LEDZAYER UR S-TEZMIRED ARA.
LUKAN MEQQAR D TAMURT-IK,
TENNUΓED AF LEHQ-IK,
BALAK A NNES DI LXAWA.
IMI TAGI D TAMURT-NNEΓ,
D LMUHAL A TT-NEFFEΓ,
A NJAHED ALAMMA NEKFA.
IDAMMEN N WIDAK YEΓLIN,
TTEDDUN ATS OU SSINE
BALAK AF LHURIYYA.
MA YEGRA-D YIWEN DEG-NEΓ,
TAMETTUT-NNEΓ
A TESΣEDDI LEΣNAYA.
DE GAULLE
Hé! De Gaulle! Tue–toi
Et jette tes grades !
L’Algérie? Tu ne la maîtriseras pas !
Si au moins elle était ton propre pays
Et que ton combat était juste et légitime,
Peut être accepterions nous de vivre unis.
Mais là, c’est notre patrie !
Jamais nous l’abandonnerons !
Nous combattrons jusqu’au dernier parmi nous.
Le sang de ceux tombés en martyrs
Nous a légué comme testament :
« Attention, à renoncer à l’indépendance ! »
« Et, s’il ne subsiste qu’un seul parmi nous,
Femme soit-il,
Il assurera l’Anaïa (1) »
1. L’Anaïa, c’est la protection d’une personne menacée qui en sollicite une autre qui accepte de lui assurer la sécurité. C’est le serment sacré dans le quel le protecteur sollicité accepte de mourir pour celui qui demande protection. (voir HANOTEAU, BERTHERAND, SYAD et BOURDIEU)