l'aprés-Bouteflika s'annonce, mais personne ne peut dire de quoi sera-t-il fait.
la campagne tambour battant, menée par les tenants du pouvoir informel sur la gouvernance du pays, est annonciatrice de beaucoup de surprises. d'ABORD, la revision de la constitution qui permettra au clan qui use de l,image et de la légitimité du président, s,octroyant le mérite méme de ses realisations, notamment la paix, et le désendettement, la révision dis-je de la constitution qui permettra d’opérer un transfert de pouvoir au cas ou, décès ou incapacité totale, comme le coma profond, vers un vice president qui sera le choix exclusif de ces éléments du clan, et qui permettra au clan de perdurer dans le seul but d’empêcher la justice, une fois libérée de la mainmise, de procéder a des arrestations et des condamnations.Aussi faudrait-il considérer l'arrogance et la provocation de ces éléments du clan comme des atteintes a la securité de l,état, car annonciatrices de ripostes justifiées mais violentes du peuple qui pour sa mémoire considére ces electrons libres, comme Amar Ghoul, Amara Benyounes, Amar Sadani, rendus fous par la soif du pouvoir et du gain, sont a juger et a condamner tôt ou tard. la mémoire d'un peuple ne pardonne jamais, et le sang des martyrs et les larmes des veuves et des enfants de martyrs demanderont des comptes y compris a ceux qui se croient invulnérables comme le Saht d'Iran ou le Zaim Khadafi, ou un autre algerien soit-il.
ce clan presidentiel dont le président est devenu une marionnette entre leurs mains, cherche a s'assurer L,impunité avant d'etre neutralisé puis jugé et peut etre même sacrifié par le prochain gouvernement pour asseoir sa légitimité populaire.
C,est pour cette raison que le clan adverse table sur l'arret du processus electoral, pour bloquer le processus de perennisation du clan de Bouteflika.
Dans cette lutte des clans, evidemment l'armée est mise a l'index. Car comment expliquer qu'elle eut pu intervenir dans le processus electoral dans le passé et que aujourd,hui, elle devienne partie de ce clan qui cherche a accaparer le pouvoir. en dernier ressort , c,est l,armée qui deviendra la cible des contestations populaires pour avoir empecher le developpement de la situation vers une démocratisation de la vie et une "civilisation" du pouvoir.
c'est dire que le peuple n'est pas dupe, pour croire que l,accaparement du pouvoir ne concerne pas l'armée et que cette armée est au service de la nation et donc du peuple.
le peuple désabusé par les uns et les autres, se voit contraint plus a la discrétion qu'a une expression ouverte de son mécontentement a travers des manifestations de rue. c,est dire que ces manifestations de rue ne sont pas forcement celles du peuple underground , meme si certains éléments expriment bien la rage du peuple profond.
Bouteflika réélu, ce n,est pas pour autant que le probléme est réglé. au contraire, c,est la que la lutte sera rendue plus ardue, plus violente sans doute, car le clan de Bouteflika devra lutter sur plusieurs fronts.
d'abord sur le front social, ensuite sur le front des libertés individuelles, ensuite contre le clan adverse qui de cesses continuera a surveiller tous les actes de l,équipe gouvernante. Qui plus est amplifiera davantage les tares et les incohérences des ministres et meme du premier ministre qui passe aujourd,hui pour un bouffon, et meme le president lui-méme n,est pas epargné avec les caricatures qui font le tour du monde.
l'armee devra rendre des comptes cette fois, des lors qu'il ne s,agit plus de terrorisme , ni d,integrisme religieux, en se positionnant contre les democrates. l'armee a montré cette fois que ce n'est pas le peril integriste qu,elle veut ecarter du pouvoir , mais tout simplement , toute velléité d'ou qu,elle vienne et entend donc garder ce pouvoir pour elle quitte a defendre des quatrièmes mandats. et même des présidences a vie.
Mais ou sont les jeunes officiers algeriens instruits cultivés, patriotes et sinceres. car l,armée contient en son sein la fine fleur des intellectuels algeriens. elle en a les moyens et les compétences.
les risques encourus aujourd,hui par les pays ;
- coup d'état contre la constitution
- division a l,interieur de l,armee
- chaos general
- implosion sociale
- militarisation du pouvoir
- blocage du fonctionnement des institutions
- intervention etrangere