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Algerie : les bonnes idées du PLD

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En Afrique du Sud :

C’est le bal des hypocrites. Ceux qui traitaient Mandela de terroriste tentent aujourd’hui de récupérer sa mort.

 

C’est grâce à Mandela que le pays l’Afrique du Sud échappe à la main - mise des occidentaux dont la hantise est que d’autres fassent autant ! La célébration tardive de Mandela pourrait se reproduire selon les circonstances pour le président Boudiaf ou même pour El hachemi Cherif !

 

Les inégalités persistent en Afrique du Sud. L’émancipation juridique des noirs  ne les protège pas du racisme et de l’exclusion. Les luttes continuent.

En Ameriques :

Aux USA, l’abolition de l’esclavage obtenu à l’issue de la guerre de Sécession  (1861-1865) ne signifie toujours pas la fin de la domination de l’Homme blanc. Une domination historiquement reconnue pour des raisons objectives dont l’immense supériorité de la civilisation de l’écrit sur les traditions orales.

En Algerie :

 

La situation nationale se caractérise encore une fois par la cherté de la vie, aggravée  par la récente dévaluation du dinar et l’indifférence affichée de la population face à la politique. Les constats alarmants et les dénonciations qui remplissent les quotidiens nationaux n’aboutissent à aucun changement.

En conséquence, comme pour les précédentes, le boycott de la future élection présidentielle semble previsible, malgré que pour ce qui nous concerne nous ne l'esperons pas. Nous aurions aimé par contre que les elections soient une fois pour toutes l'occasion de normaliser la vie du peuple algerien.

 

Le pouvoir essaye de mettre en œuvre des stratégies pour étouffer la demande de démocratie de tous les algériens dont les jeunes qui se sentent, à juste titre, très majoritairement exclus. Et quand des jeunes sont promus à des postes de responsabilité, il s’agit d’enfants de la nomenklatura lesquels, par ailleurs, comme les autres quittent le pays.

 

Dans le domaine économique, Il est invraisemblable de croire que des  investisseurs étrangers viendraient en Algérie quand les nationaux en partent  et les récentes assertions de l’ANDI (agence nationale pour le développement de l’investissement) relatives à l’augmentation des investissements étrangers ne restent a vérifier. Par contre il serait juste et loyal de mettre tous les projets  a la portee des investisseurs algeriens et etrangers selon la formule de l,appel a la concurrence systematique. Que le meilleur gagne.

 

La course actuelle à l’élection présidentielle dans un pays frappé de léthargie et sans président démontre l’incongruité et l’insignifiance des élections en Algérie. Mais, pour la riche Algérie, les occidentaux ne parlent de transition quand leurs intérêts sont sauvegardés.

 

Certains parmi les démocrates algériens, critiquent l’actuel système sans pour autant proposer des solutions pour un vrai changement aboutissant à un Etat moderne pérenne basé sur des institutions démocratiques. Un Etat, comme l’Italie,  qui ne s’arrêterait  pas de fonctionner en dépit de crises  politiques  graves et répétitives.

 

Le FFS parle de consensus à la syrienne pour sauver le pays en proposant les mêmes solutions de 1962 et 1963.

Etrangement, après 07 mandats à la tête de son parti, l’inamovible Louisa Hanoune  critique le bilan du président et c’est tout.

Le rassemblement de 14 partis politiques dont plusieurs islamistes et la participation du RCD n’aboutit à aucune proposition. Enfin Said Sadi se mure dans un silence assourdissant énigmatique et contre productif.  

 

Des candidats à la prochaine élection présidentielle totalement absents de la scène politique, ne se prononçant jamais sur les évènements importants que vit le pays, apparaissent à la veille des échéances attendant le parrainage du système. Comme certains ne se sont jamais manifestés pendant les pires années du terrorisme islamiste, c’est aujourd’hui  le cas de Hamrouche et Benflis, des hommes de la « réconciliation nationale », des partisans de « l’islamisme dit modéré ».Un « islamisme dit modéré » qui triomphe en Egypte avec les appuis des USA et de l’Arabie Saoudite, en provoquant un bain de sang interminable.

 

La proposition du PLD est que tous les démocrates convaincus de l’urgence d’une période de transition se mettent autour d’une table pour enfin proposer de vraies solutions qui mettraient le pays dans la voie de la modernité et de la démocratie et lui éviteraient le chaos. Il est regrettable que des intellectuels et personnalités politiques partageant publiquement les mêmes idées ne s’entendent pas pour des raisons dérisoires de leadership. Des personnalites credibles, il y en a suffisamment pour sortir le pays du marasme.

 

L’atomisation voulue par le pouvoir de la société algérienne, l’absence d’un grand parti politique et de conscience sociale retardent dangereusement ce rassemblement. Pour contourner de tels écueils, l’idée d’appeler publiquement au rassemblement de tous les démocrates qui veulent une période de transition et n’attendent rien des élections, autour d’une personnalité charismatique, engagée et clairement hors du système.

 

Il est entendu que les personnes qui refuseraient de participer à un tel rassemblement courent le risque de se déjuger  et de perdre toute crédibilité.

 

Il est temps de passer des paroles aux actes. La maison Algérie brûle !

 

 

 


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