Venant d,El Harrach, me dirigeant vers la place du premier mai ou je devais recuperer un jeune parent qui m y attendait. il est 12 heures 34 minutes, je franchis la tremie et m,engage jusqu, a la place Addis Abeba, en arabe Addis ABBA,. Vous avez compris, si vous etes automobiliste, je dois faire demi de la, pour redescendre jusqu, au jet d'eau pour le contourner dans le sens du giratoire obligatoire. mais la, juste en face de ce rond poind, le dos tourne a l'hopital Mustapha, j'apercois mon parent debout qui discutait paisiblement avec un ami ou collègue de travail. coup de klaxon, un regard latéral a travers la vitre latérale du conducteur que je suis, je lui fis signe de monter rapidement dans la voiture, je marque l'arret profitant de ce léger embouteillage qui vient de s'annoncer. quelques secondes ont suffi pour que mon pote s'installe confortablement a coté de moi. saluant rapidement son copain qui nous quitte, nous attendons cependant que la file de voiture qui nous précède commence a dévaler la pente. C'est a ce moment précis qu,une voiture de police qui nous suivait, une golfe, a son bord un boss conduit par un jeune et excité policier, débordant d,énergie et de nervosité. en deux temps et trois mouvements la voiture de police s'est positionnée latéralement par rapport a la mienne dans la même position, de telle manière a ce que en tournant la tète a quarante cinq degrés, lui , a gauche et moi a droite, nous nous sommes retrouvés face a face a nous regarder a travers les vitres avant. sans attendre une seconde, le jeune chauffeur, policier, plein d'énergie. de nervosité, d'une voix porteuse et rassurée me lança cette phrase, comme un bolide, sans même prendre soin de me devisager pour jauger son vis a vis que j'etais : ``eh, toi, tu t'arretes n'importe quand et au milieu de la chaussée!!!
ma réponse a été aussi violente que l'interlocution : je m'arrete pour embarquer un ami qui m' attends depuis une heure. et il n y a nul autre endroit ou je puis m'arreter pour le récupérer!
- tu t'arretes au milieu de la chaussée!
- quelle arrogance ! monsieur, faudrait-il vous expliquer que nous sommes dans un grand embouteillage et que même sans récupérer mon ami qui m'attendait a cet endroit, je suis forcé de m'arrêter comme tout le monde et comme vous d'ailleurs!
sur ces échanges violents, le commissaire que le jeune chauffeur policier plein d,énergie et de nervosité, finit par se retourner pour s'adresser a nous mais sans que nous ayons pu entendre un seul mot de ce qu'il pouvait bien prononcer ou proférer a cause du fait il était assez loin de nous et du bruit des moteurs qui ronflaient, des klaxons qui se sont mis déjà partie.
remarquant mon attitude présageant d'une suite plus tumultueuse, le jeune chauffeur policier énergique et nerveux a préféré donner un coup d'accélérateur a sa golf pour disparaître derrière le jet d'eau plutôt que d'entendre encore des paroles peu réconciliantes, car je ne sais comment je n'ai pu m'empêcher d'ajouter a haute voix en pointant mon index cette fois vers le boss qu,il transportait :
- viens qu,on en discute, Monsieur le commissaire, on verra qui a raison.
En fait, c'est de l'art et la manière dont on doit faire usage en toutes circonstances quand on est missionné par l'Etat, dans de telles genres de missions : la sécurité routière, le code de la route mais aussi le code de bonne conduite vis a vis du citoyen, c'est le theme du débat qu'en fait j'ai souhaité proposer a notre commissaire même si l'endroit ne s y prêtait point.
Sans arrogance aucune, sans aucun éclat de voix, sans mépris, sans hogra, on peut sans trop de peine imaginer l'attitude qu,un policier doit avoir quand des cas d'entorses au code Rousseau sont constatées, tout en gardant indemnes les droits et la dignité des citoyens. une contravention quand celle-ci est justifiée, empêcherait certainement une autre infraction plus grave qui, celle-la, est commise par le représentants de la loi : l'abus d'autorité, que nous algériens , nous nommons la HOGRA.
Dans bien des cas, les difficultés de circulation liées aux embouteillages sont arbitrairement attribuées aux citoyens automobilistes, et le policier pris au piège perd souvent patience se rabat sur l,automobiliste qui le précède immédiatement sans même se soucier que celui-ci est stoppé par le suivant et ainsi de suite, et c,est comme cela la longue file se forme sur plusieurs kilomètres, comme quoi il ne suffit pas de se frayer un passage en forçant ou obligeant celui qui precède a vous céder le passage par une manoeuvre souvent dangereuse.