Quantcast
Channel: Iferhounene
Viewing all 5634 articles
Browse latest View live

Algerie : la lourde responabilité de l'état algerien sur la vie de Khalifa

$
0
0
Par | décembre 26, 2013 11:11
Khalifa rafik
3953
 
8
 
44
 
1
Google +

La situation de l’ex-magnat et richissime Abdelmoumène Rafik Khalifa ne cesse de se dégrader. Dés son extradition vers l’Algérie, les autorités britanniques ont informé leurs homologues algériennes que l’ancien homme d’affaires souffre de “troubles mentaux”. 

Pis encore, l’ex Golden Boy risque de se suicider à n’importe quel si les autorités algériennes ne le surveillent pas comme il se doit, a averti le “Home Office” britannique dans une note transmise aux autorités algériennes, révèle ainsi l’agence d’information chinoise Xinhua qui cite une source britannique “proche du dossier Khalifa”. D’après cette source, l’homme d’affaires algérien réfugié à Londres depuis 2003 prend des médicaments antidépresseurs. La nouvelle de son extradition vers l’Algérie a encore aggravé l’état de sa santé mentale, précise encore cette source selon laquelle dés son arrivée à Alger, Khalifa a subi un contrôle médical. En ce moment, l’ex-milliardaire a été placé sous une étroite surveillance pour l’empêcher de commettre le moindre acte qui mettrait ses jours en danger. Reste à savoir enfin si réellement les autorités algériennes réussiront à garder ce détenu VIP longtemps en vie.


Ahmed Ouyahia : une option possible et sérieuse pour les elections algeriennes 2014

$
0
0

oui, en effet, devant tous ces remus menages, et les inconnues qui se presentent pour l,avenir du pays, l,option Ahmed Ouyahia est sur la table. que sera t il dans ce cas?

ouyahia_copy_copy_110952767.jpg
- elimination de tous les pretendants , y compris les islamistes avec eux les moderes, comme Benflis, Hamrouche etc..

- assurance d'une meilleure prise en main des affaires de l,etat, Ahmed Ouyahia etant connu pour sa rigueur mais aussi pour son pragmatisme.

- assurance, du moins pour l,avenir sur la reduction du fleau de la corruption

- assurance de la redynamisation du secteur public economique

- consensus sur la personnalite aussi bien au FLN qu'au RND

- assurance pour l,environnement international et les puissances economiques

- continuité de la politique du president Boutelika, en raison de son experience  dans la gouvernance durant les mandats du president sortant

- reconciliation avec la kabylie

- relance du debat sur l,economie

- l,homme etant respecté et peut etre un gag de stabilité post bouteflika

la France perd l'Afrique et donc l'Algerie

$
0
0

ce n'est le livre de Mehenni Ferhat qui m'a inspiré, pour avertir la France qu'elle perdait l'Afrique et l'Algerie avec. Mais c,est l,histoire de l'Afrique longtemps colonisée, pillée, exterminee par la France coloniale.

Depuis le General De Gaulle avait compris qu'il fallait au plus vite deguerpir de cette contrée qui n'a jamais été la France, qui ne l,est pas et qui ne le sera jamais.

Mais voila que les successeurs du général continue d,ignorer l,histoire et la logique.

Francois Hollande continue d,ignorer l,histoire, et croit pouvoir influer sur son cours, vieux comme l,humanité. il court au secours des dictateurs africains, en espérant garder pour la France les richesses de ces pays. Or, ne sait-il pas , enfin., que le gouffre colonial ne fait qu'augmenter l,endettement déjà astronomique du trésor public français.

secret de l,énigme : on ne construit par une richesse, une économie, sur le sang des africains. c,est criminel, Dieu ne pardonne pas les criminels. En fait comment puissions=-nous admettre que des etres humains, hors-la-loi, soient-ils designés par les nations civilisées, soient tues, pour maintenir au pouvoir un dictateur qui met au service de la France temporairement du reste, les richesses du peuple africain?

L'Afrique prise en otage par les pouvoirs claniques soutenus par la France.

$
0
0

 

Une deuxième révolution dans les pays africains est nécessaire et possible, pour libérer les peuples de leurs dictateurs et de l'influence négative du pouvoir de la métropole sur ces ex colonies.by-default-2012-10-13-at-17.jpg

Seul le peuple français, inspiré par les droit de l'homme est en mesure de faire sortir ces peuples africains de la dictature dans laquelle les avaient placés le système colonial inique et par la suite relayé par les pouvoirs fantoches autochtones.

 Le pouvoir français, qu’il soit de droite ou de pseudo gauche, socialiste ne fait que paupériser les africains étant donné que les gouvernements qui se sont imposés illégitimement avec la complicité de la métropole, ne servent que leurs maitres. Le peuple underground est abandonné, livré à la misère, a l'ignorance, a l'injustice, a la maladie et les guerres civiles.

Il faut d'abord changer le type de gouvernance et les dirigeants de la France pour prétendre changer la gouvernance et la représentativité dans les ex colonies africaines.

En Afrique comme en France, le peuple est écarté du pouvoir. Les hommes capables de mener une politique profitable aussi bien au peuple français qu'aux peuples des anciennes colonies sont éloignés du pouvoir.

 Je cite :

DE VILLEPIN

Rocard

Bayrou

Mélenchon

Chevènement

Fillon

Quand un gouvernement socialiste français prône l'intervention armée, cela s'appelle du colonialisme comme au BON VIEUX TEMPS de François Mitterrand. Le Mali et la Cote d'Ivoire, la Libye sont des exemples a méditer. Il n y a aucune difference entre la France de Sarkozy et la France de Hollande. le seul point commun : L'exclusion du peuple underground de la sphére de décision.

La France doit changer radicalement de politique intra muros et extra muros, sans quoi elle vivra des moments de crise comme dans le passé. Et A ce moment la, la puissance nucléaire dont elle se prévaut ne sera d'aucune utilité. On ne tue pas la mauvaise gouvernance et l'anarchie avec une bombe atomique! Du coup cette mauvaise gouvernance et cette anarchie se transforme en bombe atomique contre son propre peuple quand celles-ci ne sont pas enrayées.

Les  États unis d'Amérique doivent influencer la France pour la remettre dans son giron, pour lui éviter un isolement préjudiciable.

Avec les USA d'Obama, le colonialisme et l'impérialisme ont vécu. Que faites-vous de l'indépendance de décision de la France, me diriez-vous? Une indépendance qui méne a la dépendance est suicidaire. vous répondrai-je. La France indépendante dans ses décisions autocratiques ou le peuple est absent, est suicidaire, car les enfants du peuple subissent les conséquences ruineuses de la politique d'un seul homme souvent influencé par des femmes. Oh! ce n.est pas de la misogynie, c'est la réalité de l'histoire d'amour de l'histoire de France.

La Russie devra mettre fin a ses soutiens et interventions dans le monde, sans quoi, elle sera bientôt mise au banc des accusés, en tant que puissance impérialiste. Alors voila le marxisme-léninisme construit par des hommes, détruit en une décennie par un seul homme. le soutien a un dictateur, encore un autre soutien d'une métropole a une néocolonie, n,est rentable a long terme pour le nouveau Tsar qui porte maintenant le nom de Poutine.

La Chine, parait a nos yeux, comme puissance modérée, et son influence dans le monde ne fait que grandir. Elle se situe a mi-chemin entre la Russie et le monde occidental. Son pragmatisme va lui procurer estime et richesse, et surtout un grand ascendant sur les peuples du monde épris de justice et d'amitié.

 La Grande Bretagne semble sur le point de s'auto-amender pour effacer son image d'antan de conquistador.

l'Allemagne, fidele a son esprit competitif et perfectionniste, continue de s'imposer, non as dans les continents sous-développés , mais au cœur même du monde sur-développés constitué par L'Europe, l’Amérique du Nord, le Japon,la Corée...

Genèse d'une Révolution dans un village Kabyle (Ait Saci 1955).

$
0
0

 

Genèse de la Révolution dans un village Kabyle

                         Ait Saci 1955

Bas du formulaire

La constitution et la composition du comité des cinq ont été élaborées dans l’enceinte de la mosquée d’Ait Saci. Une réunion s'était déroulée à l’intérieur même de la mosquée ou les cinq futurs membres du comité prêtent serment, en jurant la main sur le Coran.

Monsieur El Hadj Youcef, dont le nom de famille est Fellahi, natif du village Ibelkissen, a vécu, dans sa prime enfance, les débuts de la guerre dans la commune d'imessouhal partie intégrante de la commune mixte de Michelet, aujourd'hui rattachée, selon le nouveau découpage administratif a la Daïra d'Iferhounene. Il témoigne pour la postérité sur les événements qu'il a lui-même vécu, enfant fréquentant la Zaouïa de Sidi Moussa, baignant dans ce climat de terreur imposé par l'agression colonialiste. Il nous livre ici les images indélébiles des actions héroïques mais aussi des exactions et de la folie furieuse de l'armée française, au début de la guerre.

Écoutons-le, son récit d'une clarté nette et d'une précision limpide, malgré les décennies qui nous séparent maintenant du début de la révolution.

 Début 1955, les moudjahidines prenaient contact avec mon père, Mohand Saïd Ait Oufella. Il se déplaça à Ain El Hammam ex Michelet, pour rencontrer Mohand Ait Oussaid a qui il annoncera que le comité se rendra durant la nuit, à leur village, pour organiser la lutte contre l’occupant. A son retour d’Ain El Hammam, mon pére s'était muni d'un chapelet de viande (des morceaux de viande de bœuf enfilés). À cette époque la viande se vendait par chapelet et non par kilos. Il mit au courant ma mère de l’arrivée imminente d'invités de marque. «Tu dois préparer toute cette quantité de viande» lui dit-il. Ma mère avait évidemment compris le langage codé de mon père. Elle devina l’importance de sa mission : être, à la hauteur de l’événement en préparant ce couscous kabyle, garni et des plus exquis.

 Moi j'étais encore élève de l'école coranique de Si Moussa au cœur meme du village de Ait Saci, et en tant qu’enfants, avec mes camarades, nous ne savions encore rien de ce qui se passait.

Le comité arriva au village, il rassembla l'ensemble des adultes et les adolescents. Les membres du comité a l’unanimité, font jurer tout le monde la main sur le Coran de ne jamais trahir les artisans de la lutte contre les soldats français de l’occupation. On désigna le chef de refuge en la personne de mon père, en l’occurrence Mohand Saïd, puis le chef de front (collecteur de fonds) ainsi que les mousseblines. Ils constituèrent officiellement le comité des 5. Le comité était composé de mon pere et Zi Idir de Taourirt, Mouloud Ait Hamouche, Mon oncle Abdelkader, mon oncle Belkacem, aujourd’hui tous décédés. Ce comité des 5 avait la charge de prémunir la révolution contre toute collaboration avec l'ennemi et de servir la révolution qui se préparait discrètement.

Le comité dispose de toutes les prérogatives militaires, administratives et juridiques et notamment de décider du sort des collaborateurs. La sentence réservée bien entendu aux traitres, c'est la mort. Le jugement est sans appel.

 Des les premiers jours les moudjahidines commençaient d'affluer vers le village. Le surlendemain, Djaffar Ait cheikh est rentré avec son groupe de choc. Il y avait aussi Boudouaou Ait Khelifa qui était membre du comite des 5 qui était entré au village Ibelkissen.

Avant de narrer les circonstances de la mort de Amar Ait Cheikh, nous devons écrire ce témoignage de Chikirou Si Tahar moudjahid de première heure, témoin oculaire  de la cette guerre franco algérienne dans la région de la Haute Kabylie (Iferhounene- Michelet):

Monsieur Chikirou écrit sur Amar Ait Cheikh ce qui suit :

" Cheikh Amar dit Si Salah est un moudjahid  depuis 1947. Apres une réunion a Ain El Hammam, ex Michelet, sous l'égide du P.P.A avec la participation de la majorité de la population de la région. Les représentations de la France sous l'autorité des militaires ont voulu faire barrage a cette rencontre, mais, vu le nombre important de la population ainsi que la crainte de trouble et de dégradation de la situation, a la fois de cette reunion,il a été poursuivi par les représentants de la France afin de mettre fin a ces activités et heureusement il s'est rendu compte, donc il a quitté les lieux de son domicile a Azrou  Kollal, non loin de Ain El Hammam,  et les militaires français ont saccagé sa maison et sa famille , et depuis il était recherché de l'armée française.

Mais la politique de ce grand guerrier suit toujours ces activités de sensibilisation de la population pour lutter contre le colonialisme de la France dans toute la région de Michelet avec sa composante humaine et meme dans d'autres régions e la Grande Kabylie et la petite Kabylie.

Amer Ait Cheikh avait des liaisons avec des éléments  très actifs comme ;

- Si Mohand Amokrane Ath Belkacem du village Ait Haroun dans la commune d'Ait Yahia.

- Laimeche Ali de Tizi Rached

 Et beaucoup d'autres militants.

Déjà en 1945, il avait prévu une réunion dans mon village de Tanalt, commune d'imessouhal avec les représentants de la région a leur tête Belhocine Si Mohand Akli représentant du P.P.A. Mais cette réunion sera annulée en raison des circonstances de la période apres les événements du 8 mai 1945a Sétif, Guelma et Kherrata, donc la situation était difficile dans toutes les régions de l’Algérie entière.

Le P.P.PA suit toujours ces actions de sensibilisation jusqu'au déclenchement de la guerre de libération nationale le 1er Novembre 1954.

Le déclenchement de la guerre de libération nationale sous l'Égide du FLN et de l'ALN le 1er novembre 1954. Le mot d'ordre de notre guerre était de cibler en priorité es postes clés de la France  sur le territoire national, comme preuve de guerre officielle contre l'occupation française en Algérie.

Dans la région de Imessouhal, en l'occurrence la région ou je suis né, la majorité de la population a réuni les armes personnelles pour les confier aux membres de l’ALN sous la responsabilité de Monsieur Belhocine Mohand Akli qui a aussi chargé Monsieur Chkirou Si Mohand Tahar et Chikdine SaId pour les distribuer aux mousseblines engagés dans la lutte contre l'occupant.

L'organisation de cette lutte a été conçue par les leaders, de la façon suivante :

L’ALN, en liaison avec les mousseblines et progressivement la contribution des populations civiles de la région.

Le soir du 11 Aout 1956 lorsque je suis entré  au village de Tanalt, J’avais ressenti une grande frustration en trouvant le village vidé de ses habitants. L’armée française avait procédé à l'arrestation de tous les villageois âgés entre 18 et 50 ans, ces derniers ont été amenés de force vers le camp de concentration de Michelet. Par contre 7 moudjahidines tombés au champ d'honneur dont voici les noms :

Ait Tayeb Djaffar du village Igourés

Ben Aissou Boudjemaa du village Thaghzoult

Selmi Ahcene du village Thakhlidjth Ath Atsou

Yefsah Ali  du village Tizi Guegres

Amri Rabah du village Ahfir

Si Youcef Salem du village Ait Youcef Ouali

Ben Malek Hocine du village Aourir Amar Oumoussa

Les corps de ces martyrs ont été transportés par l'armée française dans des camions, puis enterrés par la suite dans une fosse commune a Takorabine (ASSEKIF Netmana) a l'entrée de Ain El Hammam (ex Michelet).

J’ajouterai en ce qui concerne le grand maquisard Amar Ait Cheikh :

Trois mois apres le décès du courageux moudjahid Amar Ait Cheikh dit Si Salah, nous avions procédé au déterrement de son corps, en méme temps que ceux de ses compagnons de guerre, Hocini Abdellah et Idir Athervah (Ait Ali Mohan Ouidir). D'ailleurs, nous avions mis les corps dans des cercueils en bois, et les avions enterrés par nos soins au village de Tanalt au lieu dit Madrassa pour faire diversion a l'armée française, de crainte qu’elle ne les découvre. Néanmoins, un constat s'impose sur le fait que le secrétaire de Amar Ait Cheikh, en l'occurrence Si Abdelkader qui avait fait preuve de beaucoup de courage et d'engagement, a caché tous les documents secrets en sa possession et  récupéré ses derniers par la suite, selon son propre récit des faits. Cette information sera d’ailleurs confirmée par les responsables de l’LN dont le célèbre maquisard Yaha Abdelhafid dit Sil-Hafid, du village de Thakhlidjth Ait atsou.

Il faut ajouter a propos de la mort de Amar Ait Cheikh, que durant l'année 1963, Ait Ahmed, le colonel Ouamrane, Krim Belkacem s'étaient déplacés en personnes a Tanalt pour faire procéder au déterrement de ces trois martyrs pour les réenterrer ensuite chacun dans son propre village de naissance." fin de citation du témoin présent, et ayant participé activement avec ses compagnons a la lutte de libération nationale.

 Continuons maintenant notre récit sur la genèse de la Révolution en Kabylie.

Le jour de sa mort, Amar Ait Cheikh était poursuivi de nuit par les forces françaises de Sidi Ali Ouyahia, ou elles avaient organisé un ratissage dans la région des Ittourrar, vers les Imessouhals. A son arrivée au village, a l'aube, Amar Ait cheikh est venu voir mon père de qui il sollicita un moussebel, pour se faire guider dans la région. Mon pére lui répondit que tous les moussebels étaient sortis à cette heure-ci. Il lui demanda alors de lui indiquer la forêt la plus proche du village. A cet effet, mon père s’en alla réveiller Idir Ait larbi. Amar Ait Cheikh lui fit part de son inquiétude en ces termes, quant au choix de l’accompagnateur proposé : " Cette personne est jeune, nous avions été poursuivis par les soldats français, ils risquent de le capturer vivant".

Quittant son interlocuteur, mon père décida alors d'aller réveiller El Hadj Omar pour lui demander d'accompagner Amar Ait Cheikh a la forêt dite Ahriq ttejmaath, littéralement la forêt de la djemaa, située a proximité du village. El Hadj Omar acquiesça sans commentaire. En fait Amar Ait Cheikh était accompagné d'un autre maquisard Chargé de la liaison. Les deux hommes devaient rejoindre le village Tanalt ou ils avaient rendez-vous pour une réunion importante. Amar Ait Cheikh donna ordre à la liaison de rejoindre Tanalt à 10 heures. Il devait le rejoindre dés que les soldats français auraient quitté les lieux. La liaison avait pris le chemin de Tanalt, et Amar Ait Cheikh accompagné de ZI Omar prirent le chemin de la forêt Ahriq TTjemaath. Zi Omar est revenu au village apres sa mission accomplie. ZI Omar était persuadé que les soldats français étaient déjà au village. En rentrant chez lui, il changea de vêtements.

 Au premier passage des soldats, Amar Ait Cheikh n'avait pas été découvert, car bien camouflé dans sa cache. Croyant que les soldats avaient quitté la région, Amar Ait Cheikh se découvrit en quittant son refuge pour se déplacer. Il fut aperçu par les soldats qui étaient postés sur le flanc de colline qui lui faisait face. L'ayant aperçu, ils déversent sur lui un déluge de feu ou toutes les armes se mirent à crépiter. Les balles l'auraient atteint sans le tuer sur le coup. Il succomba à ses blessures quelque temps après. Nous étions le 11 Aout 1956, à 11 heures du matin.DSC05519.JPG

 

La deuxième vague de soldats qui avaient déjà traversé le village, alla pour bivouaquer un moment sous le village.

 Mon pere ayant entendu les rafales de fusil mitrailleur et les coups des de feu de toutes sortes d'armes avait compris qu'il s'agissait de la découverte de Amar Ait Cheikh par les français qui le pourchassaient. Apres quoi, les soldats entrèrent dans les maisons du village, en commençant par la maison située a l'extrémité qui appartient a Dehbia Ait El Mouhoub, se sont livres a un massacre systématique de la population, a coup de pieds et de poings, de crosses. On entendait fuser des cris et des hurlements, des pleurs d'enfants et de femmes. Mon père a pu s'exfiltrer de cette cohue.il alla vers les soldats qui avaient auparavant procédé a la fouille des maisons, avant l'attaque et qui étaient postes au dessus du village. Un soldat vint à sa rencontre pour lui demander:

 - que cherchez-vous, vieillard?

 - je veux voir votre chef

 - tu veux absolument le voir?

 - oui, je dois le voir

 Le soldat quitta mon pere aller conférer avec son capitaine.il revient accompagné de son chef

 Le capitaine posa la question a mon pere :

 - Que veux-tu vieux?

 Mon pere lui répondit en ces termes;

 - J'avais une haute idée de la France, moi qui ai fait mes classes dans l'armée française. Je pensais que les soldats français, moi qui était soldat français, étaient propres. Monsieur, sachez que des soldats sont entrés par l'extrémité sud du village et se sont adonnés a un massacre d’enfants et de femmes !

 - êtes-vous surs qu'il s'agit de mes soldats? interrogea le capitaine. Sont-ils équipés de foulard jaune? ajouta l'officier militaire français.

 - Non! répondit, mon père au capitaine, ceux qui étaient entrés par le bas du village, portaient des foulards rouge a l'épaule.

 Le capitaine ordonna a son subalterne d'aller faire sortir des maisons les soldats intrus en leur signifiant que le village relevait de la compétence de la 1ere compagnie de Agouni Adella et non de celle de Ait Hichem. De plus nous avons fouille les maisons, il n ya que des civils, il n ya donc rien faire dans ce village, le soldat désigné par le capitaine pour mettre fin a ces exactions se dirigea vers l'endroit d'ou fusaient encore les cris, suivi de mon pere. En arrivant sur les lieux, il donna des coups de semonce sur les murs pour attirer l'attention des soldats pris dans leur folie répressive. Les soldats se mirent à sortir un par un.

 Il donna les ordres pour quitter le village :- vous allez quitter ce village immediatement. Les soldats de ma compagnie ont déjà passé au peigne fin ce village. Nous sommes la, vous nous n'avez rien à y faire.

 Un des soldats de la 3 émie compagnie dont le camp est installe a Ait Hichem, qui était la répondit : - Nous ne sommes pas au courant.

 - Qu'est ce que c'est que tous ces crépitements d'armes que nous avons entendu toute a l'heure dans la forêt, proximité du village, vous tiriez sur quoi?

 - Nous avions tiré sur un individu que nous cherchons depuis un bon moment, et que l’on n’arrive pas retrouver. Il nous a visé avec une rafale de mitraillette et a réussi à couper la ceinture de la mitraillette d'un de nos soldats. Un véritable miracle que notre soldat en soit sorti indemne.

 Mon père qui assistait a cette discussion entre soldats de la 1 ère et 3 éme compagnie des chasseurs alpins avait deviné que le fellagha qui avait tire sur ces soldats n'était autre qu’Amar Ait Cheikh, sachant qu'a ce moment et à cet endroit il était dans les parages.

 Les soldats quittèrent les lieux, mon père est resté devant le portail d'entrée de la maison. Il devait être 11 heures, car a cette heure ci, les femmes avaient pour instruction ferme de vider toutes les réserves d'eau du village, pour empêcher les soldats français de s'en servent dans les tortures par simulation de noyade.

 A la mi journée, le moment pour la soldatesque française de se restaurer, un soldat vint solliciter de mon père la réquisition de deux jeunes adolescents pour une corvée d'eau. La Fontaine se situant a quelques dizaines de mètres du village.

 Mon père vint à moi accompagnée d’Ahmed. Il m'ordonna : - vous allez a Mizav h'lou, la fontaine douce, chercher de l'eau aux soldats.

 - nous ne le ferons pas, nous avons peur des soldats, lui répondît-je.

 D’autant plus que pour le village Ait El Bachir avait été investi par des soldats noirs, des sénégalais. Ajoutais-je.

 Le soldat qui se tenait devant nous s'était propose de nous accompagner. Il confia son arme a son collègue, et vint de ce pas se joindre a nous pour la corvée d'eau.

 Arrivés à la fontaine, nous remplîmes les seaux dont nous étions munis et nous en revenions pour les mettre à la disposition des soldats.

Je confirme donc qu’Amar Ait Cheikh est tombé sous les balles des forces françaises entre 11 heures et 11 heures 30 a Ighil Ahla, exactement à Ighzer Oumalou (l’oued de l'Ubac littéralement) seulement à quelques mètres du pont d’Ait Antar. Une demi après sa mort, soit a 12 heures, les soldats devaient déjeuner et avaient besoin pour cela de l'eau pour se désaltérer.

 Il est mort seul. Quand à Si Boussad Bouerdja, qui assurait la liaison d'un autre groupe de maquisards, il a été tué à l'interieur du village, durant la nuit du 11 au 12 Aout 1956, précisément à 22 heures. Par la suite, d'ailleurs les soldats français avaient passé la nuit du 11 au 12 Aout 1956 au village.

  Mon pere qui connaissait la mentalité des soldats français, d'autant qu'ils étaient a ce début de la révolution exemptes de malices et de méchancetés, compte tenu de la présence très rare de harkis qui pouvaient éveiller leur esprit quant a notre stratégie de la guérilla, commençait  a prendre peur a l'approche de la nuit, car tous les moussebelines étaient en mission commandée, et ils pouvaient d'un moment a l'autre commencer a rentrer au village, ne sachant pas la situation de blocus  dans laquelle l'avaient mis le troupes françaises qui scionnaient a l'interieur occupant tous les endroits stratégiques.

Il  alla voir le capitaine  pour déjouer son attention et le mettre en confiance et lui dit :
- Mon capitaine, je teins a vous informer que j'ai engage des ouvriers agricoles pour des travaux de champs, non loin du village. Il est l'heure pour que ces ouvriers rentrent maintenant au village.  Dans les conditions que vit présentement le village et la population, ils risquent d'être abattus par vos soldats s'ils venaient à pointer vers eux. Je vous demande par conséquent l'autorisation  d'aller les chercher moi-même pour les mettre en garde  de prendre des initiatives individuelles de fuir devant une sommation de vos soldats.

Apres un moment de réflexion, le capitaine lui rétorqua ;

- voila, je te propose d'agir ainsi ; tu vas aller te positionner  a contre bas du village. De la, tu appelleras  tes ouvriers a haute voix pour leur dire rentrer sans tarder. Le dernier délai que je leur accorde sera signale par l'appel du muezzin a la prière. Au delà de donc de l'heure de la prière de la nuit (Aicha), tout déplacement en dehors du village sera considéré comme suspect, et dans ce cas je ne peux vous garantir quoique ce soit

Sitôt dit sitôt fait, mon père se posta  a contre bas de la maison extrême du sud du village et commença d’appeler a haute voix :

- C'est moi Mohand SAID! A tous ceux qui m'entendent! Les soldats sont à l'interieur du village! Ils y passeront la nuit. Ceux qui souhaitent rejoindre le village, vous avez un délai jusqu' a l'heure de la prière de l'Aicha! Au-delà, vous risquez d'être tués. Les mousseblines qui étaient dans les parages aveint entendu l’appel de mon pere. Il y avait


Tahar Taourirt, Arezki, Zizi M'hand, ils étaient, en fait tous terrés chacun dans sa cache.

Quelques temps apres, le capitaine accompagne de 3 soldats se dirigea vers le bas du village. Et ce pour vérifier ce que faisait réellement à cet endroit  mon pere? En fait la soldatesque avait repéré un individu qui remontait vers le village. Il avait été  aperçu  par les militaires qui occupaient le village, en face, Ait Antar. Ceux sont les soldats de ait Antar qui avaient alerté ceux qui avaient occupe notre village. L’alerte donné par mon pere avait dissuadé les mousseblines de rentrer au village et les avait mais en garde. Ils rebroussèrent chemin.

Mon pere qui était encore sur les lieux avait été rejoint par le capitaine. Mon pere tentait de faire de la diversion dans l'esprit du capitaine, il s’adressa a lui ;

- Mon capitaine, notre village est un carrefour, un passage oblige pour les villages riverains, si vous voyez des passants, transiter par la, cela est tout à fait normal. Il n ya pas d'autres sentiers pour aller d'un village a un autre que celui qui traverse notre village

- nous sommes au courant, nous avons les plans de la région

 Apres cet échange bref,   toute la population s'est terrée dans les maisons. Nous étions ressembles, a 3 ou 4 familles par maison. Barricadés pour la circonstance.

 A 22 heures, Si Boussad Bouerja qui assurait la liaison,  descendit vers le village accompagne du groupe de choc en provenance d’Agourés. Il n'a pu rencontrer aucun villageois pour être renseigne de la situation du fait du blocage de toute la population dans les maisons. Le groupe de choc était resté en retrait, Si Boussad continuait de progresser à l’interieur du village. Il avait attire l'attention des soldats par le bruit de ses pas. Il était a dix mètres a peine des soldats embusques. C’est le chien qui accompagnait les militaires dans leurs opérations qui avait découvert la présence de si Boussad, lequel chien s'était mis à aboyer sans répit. Si ce n'était les aboiements du chien, il se serait trouve nez a nez avec les soldats.  Brusquement, une rafale déchira la nuit, suivie de plusieurs coups d'armes. Il est tomba, la soldatesque ne lui avait laisse aucune chance de survivre a cette mitraille.

Puis le silence dans l'atmosphère nocturne d'une nuit estivale. La peur dans les entrailles, la population sombra dans le désespoir et le doute. Qui a été abattu avec ce déluge de feu?

Au petit matin, la population est réveillée par des coups de semonce sur les portails d'entrée des maisons. Quelque appela mon pere qui sortit immediatement. Il était le seul homme  dans le village, les autres étaient bloques a l'extérieur du village par le ratissage. Il ne subsistait au village que quelques vieillards et les enfants, le reste des adultes valides avait pris le maquis, soit en en qualité de maquisards, ou de moussebels.

Mon pere en sortant pour aller rejoindre la plate forme du village, son regard tomba sur le corps allonge de Si Boussad, inerte il était mort. Les soldats qui l'avaient exécuté, lui avait pose son pistolet (italien) sur la poitrine  et une liasse de billets qui représentait une somme de 5000 frs de l'époque, fruit des cotisations des populations.

Le capitaine interrogea  mon pere a ce propos ;

- Monsieur, connaissez- vous cette personne? Pouvez-vous le reconnaitre.

- non, je ne le connais, répondit mon pere. En tus cas il n'est pas des nôtres 9 du village sous entendu). Je vous avais pourtant averti la veille, que notre village constitue le centre, et le passage oblige des populations environnantes. Mon pere était assez éveillé, espiègle je dirais. La guerre mondiale a laquelle il avait participe dans les rangs de l'armée française l'avait forge et éveillé son sens de la ruse de guerre.

Le capitaine ajouta ;

 

- nous avons trouve sur lui un pistolet et 5 000 francs, vous avez l'enterrer comme vous avez l'habitude d'enterrer vos morts, selon vos coutumes et usages, ne croyez surtout pas  que vous devez déroger par ce que cette personne est un fellagha.

- Étant donné que nous ne sommes pas nombreux dans ce village, avec votre permission j'irai avertir les habitants due village voisin du dessus,  qui sont tous des parents a nous, pour nous aider et assister en meme temps a l'enterrement, Mais nous craignions d'être vus par d’autres soldats et qu'ils nous tirent dessus,

- vous n'avez rien à craindre. Munissez-vous de draps blancs que vous étendrez sur le sol de façon à ce qu’ils soient visibles de partout. Ils sauront qu'il s’agit d’un enterrement.

Quelques temps apres... mon pere est monte au village ait Saci pour avertir tout le monde de la mort de Si Boussad, il en revint accompagne des rares vieux qui restent au village  dont Tayeb, Mohand El Hadj. Ils enterrèrent le mort, dans l'enceinte de la zaouïa de Sidi Moussa.il était 9 heures, les soldats quittèrent la région, je les voyais s'éloigner  sur le versant Boukarva, qui fait face au village. La région se vida de toutes les troupes françaises, Vers 11 heures, les premiers moussebliens commencèrent d'affluer vers le village, entre autres Zi Omar. Tahar de Taourirt, Arezki de Taourirt, Zizi Ameziane Ath M'hidine, Zi Zi El Hanafi, Zizi Mohand Ouidir...Mouloud Ath Hamouche, Zizi Arezki, Zizi M'hand,

Mon pere réunit l'ensemble des mousseblines et leur intima l'ordre d'aller récupérer Amar Ait Cheikh. Il est mort, leur annonça-t-il solennellement.

Ils se lancèrent tous à la recherche du corps d’Amar Ait Cheikh, en vain. Quand vint Zi Ameziane vers mon pere pour lui annoncer que toutes les recherches se sont avérées vaines.

Personne n’a pu retrouver sa trace et pourtant, les soldats français avaient récupéré la mitraillette sans savoir ce qui était advenu réellement du Fellagha qu’ils pourchassaient.

Zi Ameziane vint a son tour confirma a mon pere qu'ils n'avaient retrouve aucune trace du fuyard. Et pourtant mon pere était certain que le maquisard a été tué.

Mon pere persista et insista pour les recherches continuent" cherchez a proximité du pont de Ait Antar, je vous dis qu'il a été tué"  insista-t-il.

Les recherches ont repris intensément, Zi Omar suivant les conseils de mon pere, entama ses recherches depuis ce fameux pont, en remontant vers le village. Sur sa piste, il soupçonna un endroit sablonneux couvert de haires de roseaux, il se fraye un chemin, et tomba sur un monticule sous lequel était enseveli le cartable bourré de documents ultra secrets  d’Amar Ait Cheikh. Zi Omar qui raconta cet événement,  était persuadé que le corps du maquisard tué, n’était pas loin et qu'il suffisait de bien fouiller les alentours minutieusement. Ils déduisent que touche de plein fouet, Amar Ait Cheikh a dégringolé jusqu’a l'oued, abandonnant  abandonnant  dans sa chute d'environ 50 mètres, sa mitraillette. Il cacha son cartable. Remonte sur le flanc nord de la rive, la il trouva un bassin, une espèce de marre naturelle entourée d'une végétation très denses et couverte d'arbres qui font qu'elle n'est pas visible de loin sauf a y mettre les pieds. Il avait du boire a ce a ce moment, suite a sa blessure. Il est mort dans la marre. Les mousseblines l'ont enfin découvert, et son pistolet  par devers lui

  Quand vinrent  Madani Ait El Hadj et Zi Omar




 


Amar Ait Cheikh sera enterre avec tous les honneurs en présence de dizaines de maquisards et de mousseblines de tous les villages de la région.

Il a emporté avec lui un secret que personne ne saura sauf  a le déterrer et en vérifier l'authenticité de  l'information. (AMAR. ICHA+Thimouklemt).

Il sera, plus tard déterré pour être remis en terre dans une civière en bois. Le secret  comme seul compagnon dans sa tombe. Déterré une seconde fois, transféré au village de Tanaflt, sur le site de la Medersa, son corps sera enseveli tel quel dans un petit espace, sans pierres tombales. On sema sur sa tombe de l'orge, pour empêcher sa découverte par les troupes françaises de peur de représailles.

Benelhadj Ouamer : le maquisard de premiere heure: L'accrochage meurtrier du 11 Aout 1956.

$
0
0

 

Benelhadj Ouamer : le maquisard de première heure

L’accrochage du 11 Aout 1955

 

Né en janvier 1931 a Aourir, a El Arch. Ait Menguellet dans la commune mixte de Michelet.

Il est entré dans l'organisation armée du FLN en novembre 1955. A l'époque, entrer dans l'organisation ne signifiait pas être au maquis. En effet, la stratégie qui était utilisée consistait pour chaque nouvelle recrue, inconnue des services de l'armée français et donc non fichée, était d'opérer dans les groupes armés, tout en continuant à mener une vie normale, jusqu’a ce que celui-ci, apres un attentant spectaculaire entre dans la clandestinité. Pourquoi cette façon d'agir? Parce que l'individu non fiché, continuant à mener une vie normale, pouvait aussi entrer avec moins de difficultés et risques a Michelet, centre de vie des européens et des militaires français ou seront planifies des attentats. D'ailleurs, la région de Michelet, en particulier le centre ville va être en cette année 1955, la plus riche en attentats. 1296435319763.jpg

Si Ouamer Benelhadj est donc entré en novembre 1955, dans la clandestinité. Se sachant recherché.

Il opérait dans cette région  dans un groupe.

Il y avait deux groupes très connus ; celui dirigé par Amar Ait Cheikh ET celui qui avait a sa tête Ali Mellah.

Les premiers attentats ont été faits en 1955, dans la ville, il y a l'attentat de, un gendarme, un administrateur du nom de Omar, un adjudant de l'armée, l'administrateur adjoint de Flogner) blessé, l’auteur de cet attentat n'était autre que le célèbre maquisard Yaha Abdelhafid.

Une bombe a été posée au bar de Chabane Hamitouche.

Le sergent des goumiers (un barbu), un attentat contre les GMPA (l’émetteur de l'antenne de Michelet), un autre en ville,Michelrt 1957.JPG

Le 11 Aout 1956, il y avait 3 semaines avant, un cesser le feu avait été décidé unilatéralement par les hauts responsables du FLN de la Wilaya 3. Les responsables le savaient mais pas nous, par exemple Amar Ait cheikh Mohamedi Saïd. On avait constate en effet l'arrêt des attentats. mais nous savait aussi que des responsables devaient transiter dans la région , la trêve était destinée a inciter les forces françaises a réduire leurs ratissages.

Quelques renseignements étaient a notre portée ; des responsables transitaient dans la région.

 

Le congrès était en préparation. Le travail se faisait un peu partout. Les congressistes de déplaçaient. Le 11 Aout 1956, c'était l'approche vers la phase finale. Dans ce rassemblement il y avait Mohamedi Saïd au PC, chef de Wilaya. A l.'époque, avant le congres, on parlait de Zone et non de Wilaya.la Kabylie était la Zone 3. Le responsable politico-militaire c'était Krim Belkacem. Le responsable militaire, Mohamedi Said.Il y avait aussi Amar Ait Cheikh. On s'était réunis aux Ittourrar. J’ouvre ici une parenthèse "si on n'évoquait pas le nom du lieu de la réunion, c'était beaucoup plus en raison de la rivalité que cela provoquait entre les imessouhals et les imesdourars qui voulaient chacun s'approprier la notoriété du célèbre événement. De la meme manière que le lieu ou était tombe au champ d'honneur d'ailleurs, Amar Ait Cheikh, que pour des raisons de sécurité. Pour nous il, en fait, il n y avait aucune différence  entre les imessouhals et les imesdourars. d'autant plus que les deux communautés étaient nos refuges surs et d'une hospitalité exemplaire.

Je cite Ibelkissen chez  si Lounis

Si Mohand Ait Oussaid a Igher Ellakrar

Si Tahar Ait Ouali également  Igher Ellakrar

Si Youcef Si Youcef  a Ait Youcef Ouali

A tanalt je nomme  Ait El Hocine ou Ait Cheikh, Si Djaffar(qui était déjà au maquis), Si Mohand Akli, Si Mohand Saïd

Nous étions donc à Igher Lakrar ce jour du 11 Aout 1956. On avait reçu la nouvelle vers minuit d'un mouvement de troupes des forces françaises. Il y avait eu des coups de feu dans les environs de Tiferdoud. Nos hommes avaient déjà attaque un convoi.

Par la suite, il fallait faire quelque chose étant donne que les soldats ennemis avaient emprunté la route nationale 15, nous avions compris qu.il y avait quelque chose qui clochait. Quelques temps apres, une autre attaque a Thakana, Zaghar m, vers Boubhir. On avait compris alors qu'une opération de grande envergure était en cours. Nous avions pris la décision qui allait nous être fatale par la suite ; on s'était scindé en plusieurs groupes. C'était dans cet esprit que Da Amar, c'était ainsi que l’on appelait Amar Ait Cheikh, et son compagnon avaient pris la direction de Laazib, plus précisément Ikjajen. Un autre groupe était parti sur Tanalt. Mohamedi Saïd et son guide, en l'occurrence Belaid Ichikhounene, qui en sortiront d’ailleurs sains et saufs de cette opération,

En fait l'erreur que l'on avait commise, c'était de nous séparer

Alors que nous aurions du quitter les lieux ensemble  au moment ou nous avions eu l'information du mouvement des troupes françaises parvenue de Tiferdoud.

Comme certains groupes étaient restes sur place dont le mine compose de 5 éléments, il y eut cette hecatombe.j'étais le seul survirant de cette accrochage qui m'avait mis hors de combat. Je reçus à cette occasion 35 impacts d'éclats dont 2 balles un peu partout sur le corps.

Concernant les circonstances de la mort de Amar Ait Cheikh, il faut dire que beaucoup  de personnes avaient rapporté chacun a sa manière les faits soit sur les journaux, soit a la télévision. Des gens qui sans aucun doute n'étaient pas sur les lieux.

Ce qui est par contre exact est que Amar Ait Cheik, dit Si Salah, est tombé au champ d’honneur a cette date vers 11 heures trente dans le foret mitoyenne du village Ibelkissen non loin du pont reliant ce village  a Ait Antar. (Le pont de Ait Antar).

 

 

......

En ce qui me concerne, je dois dire que le jour ou j’ai été blesse, il s'est trouve que j'étais mis, ce jour meme. Sous mandat de dépôt.

La gendarmerie ou la police de Michelet devaient avoir  avoir ma photo car j'étais recherché.

 

Sur le lieu de l’accrochage, alors que je gisais sur le sol dans un état d'immobilisation physique totale, quelqu’un s'était approché de moi et avait dit :" attendez, c'est une vielle connaissance" la, je sentis que j'avais été piqué a l'avant bras.

Moi j'étais convaincu qu’il ne me connaissait pas et que c'était un simple stratagème.

Les soldats me mirent un garrot à la jambe, au moyen de branches arrachées sur les arbres je râlais et perdais beaucoup de sang. J’étais envahi par une forte envie de dormir, sans doute à cause de l'effet de la morphine,

J’entendis les staccatos des pales d'un Hélicoptère. Je fus embarque et envoyé a l'hôpital Naegelen de Tizi Ouzou. J’avais perdu la notion du temps, je ne sais combien cela avait dure.

A l’hôpital de Tizi Ouzou ou je fus transféré, je me remémorais les scènes de combat.


La bataille s'était déroulée au lever du jour. Tous mes compagnons avaient trouve la mort j'étais donc le seul rescapé.

Un jeune de Thakhlidj Ait Atsou, Ahcene la vingtaine a peine, un beau jeune homme aux yeux bleus avec qui j'étais embusqué derrière un rocher. Dos a dos, quand il avait été atteint, nous étions lui et moi dos contre dos, et quand il tomba de tout son poids sur moi, je compris qu’il avait rendu l'âme. Ils sont tous morts.

Les circonstances de l’accrochage ont été relate par un ami maquisard dans un livre qui porte le titre : "AU COEUR DES MAQUIS EN KABYLIE", paru aux éditions INAS, en ces termes. Mais je dois à la vérité de dire que cette version n'est pas celle d'un historien. Ce n'est qu’une supposition notamment en ce qui est de l'intention du soldat qui aurait empêché les soldats de m'achever. Voici le récit de Yaha Abdelhafid page 65"Certains maquisards tombèrent les armes a la main a l'interieur meme de Tanalt. Ouamer Ait Lhadj, compagnon de lutte de Cheikh Amar , y perdit l'usage d'une jambe a la suite de graves blessures. Fait rare durant cette terrible guerre, Ouamar fut évacue par hélicoptère de l'armée française vers un hôpital. Sans doute sur ordre d'un officier humain. Ouamar demeura en prison jusqu'au cesser le feu"

A l'hôpital, ou je fus examiné par le médecin, j’avais toujours les yeux fermés mais j'entendais tout ce qui se disait autour de moi. C’était physiologique. J’avais entendu une voix féminine dire " Docteur qu'est ce qu'on lui fait?"

Meme si le résultat était le meme, la réalité était toute autre. Si Ouamer était d'abord légèrement blesse au cours du combat. Par suite il sera mis hors de combat. Quand les soldats français étaient parvenus a son niveau, il était allongé, immobile, terrassé par la douleur jusqu'a perdre l'usage de ses mouvements. C’est à ce moment que ces soldats lui marchaient sur le corps sans doute pour l'achever. Il les implora de l’achever mais en vain. Il souffrait le martyr, les impacts d'éclats de projectiles et de balles lui avaient criblé le corps. On en dénombra au total 35 .il ne pouvait les yeux, mais entendait tout ce qui se disait autour de lui. Les soldats s'étaient mis à hurler dans ses oreilles. :" Salut! Ou est passé le SS!?" allusion faite au colonel Mohandedi Saïd, ainsi surnomme en raison de son engagement dans l'armée nazi. Puis, comme pour mettre le holà a ces cris et menaces de mort, il entendit une voix très distincte, calme, d'un soldat FSE, dans un français impeccable :" arretez!c'est Benelhadj!" cette voix s'approcha tout prés de moi et ajouta " Benelhadj! Est ce que tu me reconnais?"

Benelhadj ne pouvait pourtant voir ce qui se passait autour de lui, car il était dans un état second. Juste s'il pouvait faire usage de son ouïe. Et la voix du FSE d'ajouter " Arrêtez, C'est une vielle connaissance!"

Une foule de questions envahirent l'esprit du blessé. Le connaissait-il vraiment? Ou bien alors détenait-il cette information sur son véritable nom? Comme il était déjà recherché, il n'était étonnant que cet officier, sans doute, détenait-il tous les renseignements sur lui.

 Le docteur répondit" ne lui faites rien, il va mourir

On m'envoya dans un brancard, je sombrai dans un sommeil de mort.

Je me réveillai le lendemain dans une salle, en découvrant trois autres camarades hospitalisés également pour blessures aux jambes. Il y avait:

Bouaraba Mohamed de Bouaddou

Si Saïd de Bouhinoune

Demdoum Mohamed de Bouira

On me raconta alors ce qui s’était passe a l’hôpital a mon arrivée

 Une jeune infirmière européenne, qui venait à l’ instant de pénétrer dans la salle, s'était chargée de mes soins.

Il y avait dans le service aussi des aides soignants algériens. Parmi eux  Izri Mohand originaire de Fort National et Haddad Ramdane de Mekla.

On me raconta que j'eus repris mes esprits que c'est cette jeune infirmière, du nom de Georgette Vergus qui s'était occupée de moi. Elle m'avait, me raconta-t-on, pansé ma jambe, extrait les éclats d'obus de mon corps, me mit le sérum, j'ai appris par la suite que cette jeune infirmière était une native de Tunisie.

Je fus amputé d'une jambe. Le médecin s'appelait Poinsson. Il m'avait auparavant demandé mon avis pour une amputation, de toutes les façons  que je n'avais pas le choix, car selon lui ou je devais être opéré ou bien me résignerais-je a mourir a petit feu. Comme la gangrène avait déjà gagné ma jambe, je donnai mon accord au médecin pour m'amputer aussitôt.

 

Oussaci Mokrane : un maquisard de la premiere heure face aux chasseurs alpins et aux parachutistes francais(1955-1962)

$
0
0

 

Oussaci AmokraneDSC05646.JPG

un jeune maquisard ayant  survécu a la guerre

 

 

Oussaci Amokrane est né le 23 mai 1940 au village Ait Saci Douar Ittourrar, actuelle commune d'iferhounene.

 Il  fit ses Études coraniques au village et a la Zaouïa de Sidi Moussa entre 1946 et 1950.

Parallèlement aux études, Si Mokrane Oussaci exerçait son métier d'éleveur de bétail. Il était en fait berger propriétaire, a l'instar d'autres jeunes du village.DSC05102.JPG

Ses premiers cours de sa scolarité ont consisté en l'apprentissage de la langue du Coran. L’alphabet était prononcé  selon une phonétique kabyle. Si Ali Ait Saïd de Ait Youcef Ouali sera le premier instituteur dans le village qui leur apprit les rudiments de la langue du Coran.

Si Mokrane(Amokrane) nous narre sa vie d'enfant du village. Il dit à ce propos :

"Vers l'année 1950, nous exécutions nos travaux quotidiens dans les champs et j'étais personnellement de ceux qui aimaient ces besognes quotidiennes : garder les animaux  domestiques. Notre cheptel était bon an mal an,  composé généralement de 4 a 5 vaches laitières, 4 bœufs, une dizaine de moutons et un cheval. Nous étions donc, comparativement à l'ensemble des familles  du village et même de la région de Kabylie, une famille aisée. En plus fait que mon père et mes oncles étaient à cette époque émigrés en France. Ce qui n'était des moindres situations quand on sait que beaucoup de familles de la Kabylie ne disposaient ni de terrains pour pratiquer une agriculture rurale et un agro-élevage permettant d'engranger, ni de parents employés dans l'industrie française payés mensuellement.

Plus tard ...

En présence de mes parents rentrés de l'exil, un jour, j'avais constaté la présence pour le moins insolite de personnes qui entraient dans une discrétion totale, pour rejoindre mes parents à la maison.  Une réunion insolite rassemblait mes parents à ces étrangers.

J’écoutais sans aucun gène d'autant plus que ces adultes n'avaient pas l'air d’être importunés par ma présence, j'écoutais sans trop comprendre ce qui se disait à l'intérieur de la maison, car habituellement ces personnes se réunissaient chez nous pour régler les conflits qui opposaient des individus ou des familles du village. Ce jour, les échanges de discours étaient très particuliers...

Un autre jour, mon père et mon frère ainé accueillirent de nuit, a la maison, une délégation d'hommes, accompagnée de mon frère ainé qui portait, suspendu à son épaule, un fusil de chasse. Alors que j'étais persuadé d'avoir moi-même dissimulé nos deux fusils de chasse, bien enfouis, dans un de nos champs. J'étais surpris de voir mon grand frère doté d'une autre arme à feu...et c'est que j'ai compris que mon frère s'est déjà engagé dans les rangs d'une organisation dont je ne connaissais pas encore le nom. Je saurais presque en même temps que moi-même qu'il s'est engagé dans les rangs de l'ALN pour combattre l'occupant français. Il mourra à la fleur de l'âge, les armes à la main.1296435319763.jpg

Des jours passent, vers onze heures du soir, je suis contacté par les sieurs Youcef Ait El Hadj (du village Ait Youcef Ouali) et Mohand Arezki Vou th dhoudhach (l’homme aux petits doigts) qui portait  a cette époque le surnom de Amghar(le vieillard).

Nous étions en 1955. J'avais 15 ans.

Je me suis présenté à ces hommes  qui commencèrent de me questionner en ces termes :

- Vous êtes bien Amokrane Ait Saci ?

- Oui. Que me voulez-vous? Répondis-je.

- Nous savons que vous disposez de deux fusils de chasse, votre propriété familiale".

Et pourtant, les fusils de chasses dont parlait cet homme ne sont plus à la maison. Je les avais cachés dans un champ. Bien enveloppés et enfouis dans un trou après les avoir pris la précaution supplémentaire de les entourer d'une chambre a air.

 Les deux hommes m'avaient expliqué qu'ils avaient l'habitude de venir chez nous  et qu'ils étaient, aujourd'hui, venus  me voir dans le but justement de leur remettre ces deux fusils de chasse. Je leur répondis que ces fusils de chasse sont la propriété de mon père et de mon frère.

L'homme qui se tenait devant moi continua :

- "nous avons besoin de ces fusils, de ceux que vous avez cachés. Ton frère a un autre fusil de chasse maintenant. Ton père est au courant de notre démarche pour récupérer ces fusils qui sont chez vous. Je leur répondis qu'ils ne pouvaient pas en disposer pour aujourd’hui, car non disponibles. Ce sera pour demain sans faute, ajoutai- je. Une façon de me donner du temps pour réfléchir et mieux agir dans ce cas qui me met dans une situation encombrante.

Ils n’insistèrent plus. Ils partirent après ce salut coutumier kabyle : " que la paix soit sur vous" auquel je répondis par un " partez avec le même (souhait).

Le lendemain, les mêmes visiteurs sont revenus pour récupérer les fusils de chasse que j'avais préparés à leur intention. Profitant de cette occasion, ils me convoquèrent pour le surlendemain  a la tombée de la nuit, au lieu dit Ait El Bachir, un village voisin de Ait Saci  a quelques encablures.

Le lendemain, comme entendu, je me suis présenté au rendez-vous à l'heure indiquée. La, je rencontrai Si Youcef, Si Mohand Arezki et Si El Mouloud du village Ait El Bachir. Ce dernier s'est trouvé être un parent par alliance puisque la fille a ma tante était déjà mariée  a son frère. Ils me donnèrent leur première instruction qui consistait à constituer un petit groupe d'adolescents qui sera chargé de couper les routes. Nous voila donc devenus en quelques minutes de discussion un petit groupe de petits fellaghas. Des petits fellaghas. Il ne me restait plus qu'a choisir les jeunes les plus costauds mais aussi les plus fiables. Cependant, Il ne m'échappait point, malgré mon jeune âge,  que si quelqu'un d'entre nous venait à être découvert, appréhendé pour ces actes dits de sabotage pour l'administration coloniale, s'en était fini pour tout le groupe.

L'homme qui me parlait solennellement ne pensait-il pas que je suis encore jeune pour ces genres discours, en ajoutant solennellement :" Quand on aura besoin de vous, tu viendras avec une équipe de jeunes pour couper les routes. Le Roumi doit être chassé de notre terre. De la terre de nos ancêtres quel qu’en soit le prix à payer."

Une autre fois, en présence de mon père, le comité des cinq, ainsi qu'on l'appelait, après une réunion qui s'était déroulée chez nous, comme a l'accoutumée me remit une lettre que je devais remettre en mains propres a Mohand Akli El Hadj qui est enseignant a la Medersa de Tanat. Arrivé sur les lieux, je fus accueilli par deux jeunes adolescents écoliers de cette Medersa qui me m’interrogèrent sur les raisons de ma visite. Je leur répondis que j'étais chargé de remettre une missive au cheikh de la Medersa. Ils me proposèrent de la lui remettre eux-mêmes, mais j'ai insisté pour que je la remette en mains propres, surtout que la directive était telle de la part de mes commanditaires. Les deux jeunes se retirèrent pour revenir quelques minutes plus tard accompagnés du cheikh. L'homme s'avançait vers moi, impassible, me souhaita la bienvenue en ces termes :

- Sois le bienvenu, mon fils!".

Je répondis par un :

- " Que Dieu te bénisse Cheikh!"

- Qui t'a envoyé vers moi ? Me questionna-t-il.

- Zi Abdelkader, lui répondis-je. Il m'a chargé de vous remettre cette lettre en mains propres. Vous êtes bien Mohand Akli El Hadj, Cheikh, questionnai-je.

- A l'avenir, fiston, et si jamais tu as un autre message à me porter, tu peux le confier aux jeunes que je t’envoie, sans ne te faire aucun souci.

Qui étaient donc ces jeunes gens à qui je devais remettre le courrier et à que le cheikh faisait une confiance aveugle? Il s'agit des sieurs  Si Seghir Ait El Hocine et de Si Ouahcene Ait El Hocine, Ils sont encore vivants.  Je les ai rencontrés au maquis. Ils suivront d'ailleurs la guerre et coulent d'heureux jours à la date où j'écris ce témoignage. Une chose insolite a attiré mon attention de façon particulière au moment de ma rencontre avec ce cheikh. Il portait un ache-montagne et on ne pouvait distinguer que ses yeux. Le reste de son visage était dissimulé. Il portait un pantalon a quatre vitesses, ou un pantalon arabe comme on dit chez nous, un burnous en laine très usé et d'un couleur pale. Cette image du cheikh ne me quittera jamais.

Au retour, les responsables nous rappelèrent pour entamer notre mission Si Mokrane, Si Mohand Ouidir, Si Mohamed un rallié, Saci, en arrivant  Ait El Bachir, on nous distribua les outils, qui de la pelle qui de la pioche, et un cache-nez chacun qui nous servira de cagoule.

Nous entamions notre travail de destruction organisée, toutes les routes d’Agouni Adella seront bientôt hors d'usage. Nous étions en 1956.

Les troupes françaises entamèrent un travail minutieux de renseignements. Ils se déplaçaient sur les villages de Tizi Bouifed, Ibelkissen, Ait Youcef Ouali et Ait Saci, et remontaient ensuite pour rentrer dans leurs bivouacs de Michelet et de Tizi NDjemaa. Mais dés que nous étions informés de leur arrivée  a proximité du village, nous prenions nos jambes à nos cous, et disparaissions dans la nature. Nous craignions car nous savions que nous pourrions avoir été dénoncés par des collabos dissimulés dans la population.  Nous étions 5 dans le groupe. Nous avions notre organisation. Mon cousin  El Hacene qui encore vivant au moment ou j'écris ces lignes et moi, nous déplacions tout en discutant sur la finalité de ce mouvement qui n'est pas compris par tous. Il me posa un jour cette question :

-  Mon ami Amokrane, peux tu m'expliquer ce qu'est tout ce mouvement qui s'annonce?

- il y a des bandits qui menacent nos villages, des fellaghas, ou des voleurs

- Amokrane mon ami, si tu veux mon avis, émigrons en France. Ou alors joignons-nous a ces bandits, ou fellaghas comme ils les appellent ici.

Après une longue discussion, pesant le pour et le contre, nous étions tombés d'accord sur un point : Nous devons émigrer en France. Les modalités pratiques restaient à définir, et nous avions laissé cette question en suspens.

Mon Pere, ayant eu vent de ce projet d'émigration est venu m'en dissuader. Pour lui il n'était pas question de quitter le pays, a fortiori pour aller en France, au motif qu'il ne pouvait m'abandonner seul dans un pays étranger, de surcroit un pays qui était entré en guerre contre nous...

 

Numériser0011.jpg

Plus tard...

Nous étions partis moi et Si Mokrane Naamar l'hadj, moi portant le fusil de chasse en bandoulière, lui m'emboitant le pas. Mon compagnon avait un problème de vue aggravé par son âge avancé. Dans nos déplacements Si Mokrane trainait la patte.

Sur le trajet aller, avant la tombée de la nuit,  Si Mokrane Naamar l'hadj pouvait à peine distinguer le chemin, mais au retour, en levant la garde vers  1 heure du matin, il ne pouvait rien distinguer devant lui. J'ai tout de suite imaginé que la situation me serait dramatique, en cas d'accrochage avec les forces militaires françaises. Ayant constaté cet inconvénient majeur de mon binôme, trop vieux et de surcroit  frappé de cécité, j'avais pris la décision de d'en référer au comité, d'autant plus que ses membres  connaissaient tous les maquisards et les moussebelines qui transitaient  par notre village de Ait Saci. Les fusils de chasse étaient distribués discrètement, à l'insu de la population pour éviter des fuites qui pourraient parvenir aux soldats français.

Un jour que nous devions assurer la garde de nuit a 1 heure du matin, on nous signale des coups de feu non loin de la, vers le village Agoures, nous étions le 10 aout 1956.

 

Nous avions été réveillés avant l'heure de départ pour assurer notre tour de garde. Nous nous dirigeâmes ensemble a quelques centaines de mètres du village, Nous étions au nombre de 5. Moi, Mohamed, Si Mokrane, un autre élément qui ralliera plus tard l'armée française, puis un autre élément du village d’Agourés.

Nous avions entendu des coups de rafales d'armes automatiques  provenant des environs de Agourés non loin de Ait Mellal.BookCoverImageimages.jpg

On  s'est positionné dans un champ et attendions jusqu'au crépuscule.

Un des éléments qui composaient notre groupe, en l’occurrence si Mohamed sortit du groupe pour rappliquer, en raison du froid qui le transissait. Quelques temps après, nous décampâmes. Ensemble nous décidâmes de rejoindre le village. A notre arrivée a proximité, non loin de la fontaine, nous rencontrâmes mon oncle qui était un lève-tôt invétéré, a cause de la prière du matin qu'il avait pris l'habitude d'accomplir régulièrement a la mosquée du village

En le croisant sur le sentier menant de la fontaine à la mosquée, sans broncher, il nous fait signe en jetant un pan de son burnous sur l'épaule tout émettant un son de ses lèvres pour signifiant qu'il faut déguerpir des lieux : PSSST ! PSST ! Répétait-il machinalement. Mouvement et son qui signifiaient que les soldats français n'étaient pas loin et qu'il nous fallait immédiatement quitter le village, car non seulement nous Étions des jeunes potentiellement aptes a servir dans l'armée, mais aussi étions armés de fusils de chasses.Zone de caotage.JPG

Nous nous sommes mis à "Chouffer" mais n'avions détecté aucun signe de présence des soldats ennemis dans les parages. Une question s'est posée à nous, pour nous assurer de leur présence, quelqu'un dans le groupe avait proposé d'envoyer des volontaires pour aller vérifier sur une crête dominante la présence éventuelle sur d'autres régions de soldats français.

Le futur rallié propose que nous allions moi et lui vérifier L'état de la situation.

Nous avions pris le chemin des champs, pendant que les autres attendaient derrière nous. Nous avions sans doute été épiés par les forces françaises sans que nous nous soyons rendu compte? Les militaires français avaient cerné toute la région, un bouclage dans les règles de l'art.

A peine arrives au village, que les 3 autres que nous avions laissés sur place avaient été tiraillés hasardeusement. Une chance inouïe que ceux-ci s’étaient aperçus qu'ils avaient été découverts et s’étaient jetés à terre  pour se protéger. Sans doute comme je l'avais dit, les soldats français tiraient au juge, et c’est par un simple hasard que les balles se dirigeaient dans les parages ou étaient dissimules nos compagnons.

Pendant tout ce temps, en ce qui nous concernait, nous avions rencontré Zi Abdelkader, membre du comité du village qui, a notre vue, s'était écrié, avec une grande surprise :


-  qu'est ce qui vous amène au village?!

- Qui!? Pense-tu que  nous sommes  ici  pour nous cacher au village? Lui ai-je répondu avec un peu de colère.

Pendant que le feu nourri de la soldatesque française arrosait la région, nous rebroussions le chemin pour filer  le long de l'oued, pour passer au versant le plus proche  dans le but de nous mettre l'abri des projectiles de l'ennemi qui tentait de rabattre les fuyards éventuels sur l'une de ses positions. Avant d'atteindre l'oued nous avions senti que nous avions été copieusement arrosés a l'arme automatique, a la jugée, sans doute.

Nous continuâmes de descendre le long du lit de l'oued bien protégé par les feuillages, pour éviter une rencontre frontale  avec leur puissance de feu. Nous qui étions armés seulement de fusils de chasse. Le déséquilibre des forces est tout simplement effarant. Sans commune mesure.

Les 3 autres compagnons  s'étaient repliés sur Agourés, moi et mon compagnon avions été pris  au piège, cernes de partout, mais pas encore délogés pour le moment. Nous continuions de longer le lit de l'oued couvert de toutes sortes de végétations et d'arbres feuillus qui s'entrecroisent, nous acheminions rapidement vers le village Ait Antar, et Ait Yahia

Les autres compagnons continuaient d’être mitraillés a l'aveuglette par les soldats  français

Comme je suis un habitue de la région, connaissant dans les moindres détails le relief, la végétation et les anfractuosités, je suis monte sur un arbre, précisément un frêne bien touffu. Mais je courrais le risque  d’être brule vif en cas d'incendie provoque par les militaires ennemis. Mais cette position constituait un véritable poste d'observation pour moi.de la je pouvais observer tous les mouvements des troupes ennemies, sans risque d’être découvert. Mon compagnon avait préféré déguerpir, il filait le long de l, oued, en deux temps trois mouvements il s'est retrouvé au village Agourés. C’est ainsi qu'il a pu échapper a l'étau du ratissage et a la mitraille.

Je suis reste quant à moi seul sur ce gigantesque et touffu arbre, fige, épiant tout mouvement suspect, et tendant une oreille fine à tous les bruits qui m'entouraient. J’observais les soldats français qui passaient à contrebas  de ma position, à un moment donné, ils étaient tout près de mon refuge. A ce moment, j'ai réalisé que ma seule chance résidait dans le fait qu'ils  n y avaient pensé un seul instant que leur gibier pouvait bien être un "volatile" perche sur un arbre.

Retenant ma respiration, je voyais  grenouiller autour de l'arbre qui me portait et me dissimulait du regard, les soldats  pendant prés de 2 heures de temps. Confortablement installe à califourchon sur une grosse branche, jambes écartées et pieds poses sur deux autres branches, au milieu d'un feuillage vert et dense, je savais aussi que s'ils venaient  à y mettre le feu, comme cela était de leurs pratiques courantes, mon refuge ne serait jamais atteint vu qu'il était isolé de la broussaille. Le pied de l'arbre était totalement nu. Je pouvais en effet passer aisément d'un arbre à un autre  a travers ses branchages, mais  en bas, sur le sol, la surface qui entoure le tronc de l'arbre est débroussaillée.

Il était 15 heures ou 15 heures 30 au maximum quand j'entendis une longue rafale d'un fusil mitrailleur, suivi d'autres détonations et de salves d'armes automatiques. Un concert de crépitement à rendre fou.

Nous étions au mois d'aout le 11 de l'année 1956. Le bruit de cette attaque provenait du village Ibelkissen, le 11 Aout 1956, A 10 HEURES 30 MINUTES environ. C'était ce jour fatidique, que le maquisard de première heure, le baroudeur hors pair Amar Ait Cheikh et son compagnon Si Abellah tombèrent sous les balles du colonialisme français. Celui qui fut l'auteur de plusieurs embuscades et coups de mains contre l'occupant et notamment  l'attaque du camp de la 4eme compagnie du 6éme bataillon de chasseurs alpins de Tizi NdJEMAA.

Après cette avalanche de projectile, j'entendis des cris. Étant moi même illettré en langue français, j'ai réussi tout de même à retenir les mots prononcés par un soldat français à haute voix " Sur mesure, ça va bien ! "

Après cette longue attaque; le silence total enveloppa toute la région, on  entendrait voler une mouche: On aurait dit la fin du monde, de la vie.

Environ une heure après, il était environ 17 ou 18 heures lorsque j'entendis ma mère appeler " Amokrane!", et moi toujours camouflé au cœur de cet arbre, une foule d'idées me vint a l'esprit. Mon binôme serait capturé et m'aurait donné aux forces françaises qui utiliseraient ma mère pour m'avoir vivant? Un piège dans lequel je devrai en aucun cas tomber; En scrutant le relief de mon regard, je ne vis aucune trace de soldats français; peut être se seraient-ils dissimulés derrière les arbres.

Je passais d'un arbre à un autre, pour mieux  observer minutieusement les moindres recoins. Analysant la situation, j'essayais de dévisager ma mère; peut-être, en observant en détail avec minutie sa mine je pourrais détecter un signe révélateur qui me dissuaderait de décamper et me dévoiler. Cela me fournirait en tous cas plus d'explications. De toutes les manières je devais d'abord m'assurer qu'elle était seule ou par qui elle était accompagnée. Tout compte fait, il n y avait qu'un enfant avec elle. Son unique accompagnateur n'était qu'un enfant.je l'avais bien distingué entre les feuillages. C’était Tahar qui s'était lui aussi, mis de la part en appelant de toutes les forces de ses cordes vocales. La voix fine et stridente de l'enfant ne trahissant aucune frayeur a eu pour effet de me rassurer et retrouver mon calme.

-Je suis la leur répondis-je

- les soldats sont tous partis, me rassure-t-ils

- nous avions pensé que toutes ces rafales t'étaient destinées, ajouta ma mère avec une frayeur incontenable.

Pour ma mère, il y avait en effet de quoi s’inquiéter, puisque, ayant constaté que le reste du groupe que nous composions avait rejoint le village. Il ne manquait donc a l'appel que moi.

Mais tout est bien qui finit bien pour nous tous. L’énigme de ces longues rafales n'avait pas encore révélé ses secrets, cependant. Sur se sont-ils acharnés pour tirer autant de rafales avec toutes sortes d'armes?

Tout ensemble nous avions repris e chemin du village. Arrivé à la maison, je me suis mis sur une petite chaise pour me laver les mains et la figure, lorsqu’en contrebas, sur la piste du village, je vis passer 5 soldats noirs de couleur, de forte corpulence, des géants, je dirais. Je me préparais  à ressortir en hâte. En fait, et c’était un simple hasard, je l'avais échappé belle, ils ne faisaient que passer la. Ils avaient passé la nuit au village Ibelkissen.

Tôt dans la matinée du lendemain, l'information se rependit comme une trainée de poudre sur la mort d’Amar Ait Cheikh et son compagnon Si Abdellah. C'est Si Mohand Saïd qui nous confirma la mort d’Amar Ait cheikh.

Ordre avait été donné d'enterrer les morts, dont Si Boussad Bouerdja (un natif du village de Ouerdja, commune de Abi Youcef). Ce dernier agissait en tant agent de liaison, lequel avait été envoyé pour préparer une réunion sous l'égide de Amar Ait Cheikh ayant pour ordre du jour, l'organisation de la sécurité du congrès de la Soummam.

Le groupe qui devait rejoindre Amar Ait CHEIKH était dirigé par le premier chef de commando ALN de la région, Si Djaffar Ait El Hocine, dont faisait partie Si Cherif de Ouerdja. Ce groupe avait auparavant accroché les troupes françaises dans la région d’Agourés.Amar_Ath_Cheikh.jpg

C'est vers 11 heure 30 du matin que l'accrochage entre forces françaises et Amar Ait Cheikh avait lieu le 11 Aout 1956 au lieu dit Ighzer Oumalou, vers le pont de Ait Antar.

 

Un livre qui vous rapporte les premiers combats en kabylie (1954-1962)


du nouveau dans les Mémoires de la guerre d'Algerie : Tanaflt, Ait Antar, Ibelkissen, Iguer aouane, Ait Hichem, Agourés, iGHIL iGOULMIMENE...

la Kabylie dans la guerre : Ait Saci, Ibelkissen, Tanalt, Ait Antar, IGuer Lakrar, Ighil igoulmimene, Agourés, Ait Hichem, Agoucim, Koukou, Ait Nzar, Thakanna, Ikjajen...

maquisards aux fusils de chasse, contre soldats francais aux fusils mitrailleurs-1956

Zoubga : Les maquisards de premiere heure

Algerie: le procés de Khalifa n'est autre que celui du Systéme de gouvernance algerien.

$
0
0

Algerie Network Algerie

 

KHALIFA : Une Histoire à l’eau de rose

Posted: 30 Dec 2013 04:30 AM PST

khelifa

Arezki Maouche

Pour être bien né, Moumene Rafik KHALIFA l’est bel et bien. Il est le fils de son père, Laroussi, cadre bien placé au fameux MALG, puis Ministre après l’indépendance. Cela suffit pour que son rejeton envisage la vie sous de beaux auspices. Aux âmes bien nées, la valeur n’entend point le nombre d’années. Bien instruit, docteur en pharmacie de son état, il aurait pu rester dans son domaine et démontrer ses compétences. Mais très vite, à l’orée d’un changement propice aux affaires, il échange ses quenottes en dents de loup. Il a eu raison, le climat s’y prêtant.

Sa démesure l’entraina trop loin et ses ambitions se transforment trop rapidement en prétentions. Savait-il au moins que le succès trop rapide pouvait monter à la tête. Trente-quatre années, c’est le bel âge pour rêver de conquêtes. La seule chose que M.R.KHALIFA a réussi a été de faire rêver bon nombre d’algériens, qui ont cru et qui croient que tout ce qui brille est de l’or. Par un coup de baguette magique, une officine de pharmacie « enfante » une banque, puis une compagnie d’aviation, une société de promotion immobilière, une société de location de véhicules de luxe, des chaines de télévision et même une patrouille d’exhibition aérienne.

M.R.KHALIFA est dans toutes les bouches, ici en Algérie et ailleurs. Son ascension fulgurante intrigue et les mauvaises langues jasaient sur l’origine des fonds, origine qui a fait sortir de leurs gonds et provoquer un échange de commentaires à la limite du respect entre un grand acteur français et un député maire de France.

M.R. KHALIFA a fait rêver beaucoup de jeunes. Une nouvelle génération de managers est née des laboratoires de Khalifa. Des salaires mirobolants, des emplois dans des bureaux cossus, des voyages dans toutes les directions, des cadeaux et des étrennes à profusion.

KHALIFA est une bonne étoile qui brille partout. Même les stars les plus célèbres lui font la cour. Soirées très chic. Réceptions hollywoodiennes et tout ce qu’il faut pour que la manager algérien newlook soit adulé. Mais d’où vient donc effectivement tout cet argent qu’il distribue à vau l’eau ? C’est pourtant très simple, d’une simplicité déconcertante.

Il suffisait d’y penser. D’abord s’installer comme banquier. Ce n’est pas chose aisée dirions-nous. Mais quand on bénéficie d’un capital, pas financier, mais celui de l’appui solide, auprès des autorités politiques et financières c’est facile.

Rafik Moumene Khalifa en disposait avec suffisance. L’agrément obtenu, il faut ramasser de l’argent. De deux choses l’une : où vous êtes connu pour disposer d’une assiette financière solide ou alors vous pouvez en disposer en provoquant le rush de déposants. A examiner de près, notamment après le procès de Blida, c’est la deuxième option qui est choisie. Les déposants, pour la plus grande partie des fonds récoltés, se recensent parmi les établissements, entreprises et institutions publiques.

Qu’est ce qui a poussé, encouragé les gestionnaires de ces institutions à déposer de l’argent dans la cagnotte KHALIFA ? Dans leur défense, les déposants ont argué la responsabilité de l’Etat et se déresponsabilisent du fait que KHALIFA a un agrément. Ce qui est vrai, car la banque avait un agrément de la Banque d’Algérie. Ce qui par contre n’est pas du tout convaincant est ces décisions de ces managers assises sur le rendement de leurs dépôts, vus les taux d’intérêts proposés.

Cela est juste si l’on compare les 4 à 5 % maximum proposés par les banques publiques devant les 10 à 20 %, en fonction des montants et des durées de placements proposés par K.BANK. Les taux d’intérêts sont des leviers de croissance de l’économie et bien des théoriciens ont travaillé sur ces aspects. Une chose est connue de tous les directeurs : ce sont les banques centrales qui régulent ces taux, les marchés s’ajustant à partir des taux directeurs des banques centrales, de la FED aux USA, de la BCE pour l’Union Européenne.

Comment nos managers, ceux qui ont signé les ordres de virement de leurs avoirs au profit de K.BANK, peuvent-ils ignorer les niveaux des taux pratiqués sur le marché financier ? Pouvaient-ils tomber dans des pièges aussi grossiers ? Comment pouvaient-ils admettre qu’une banque emprunte à des taux plus élevés que les crédits qu’elle accorde ? Le plus curieux mais pas étonnant à constater, d’après les comptes rendus du procès de Blida, est que les plus gros dépôts proviennent d’établissements et d’institutions qui n’ont rien fait pour produire ces excédents financiers. Pour exemple les OPGI n’ont fait que déposer soit des crédits qui leur sont alloués par l’Etat pour la réalisation des programmes de logements, soit les produits réalisés par la cession des biens.

Dans le premier cas, la question se pose comment cela est-il possible d’investir en dépôts bancaires des fonds grevés de destination. Dans le deuxième cas, les produits de toute privatisation sont versés des comptes du Trésor créés à cet effet. Quant aux institutions de sécurité sociales ou les œuvres sociales, c’est relativement plus simple, entendu que les fonds appartiennent aux assurés et/ou les travailleurs. C’est un bien dont personne ne peut abuser et le dévier de sa destination, sauf avis autorisé et argument convaincant.

Ceci pour le fond. Quant à la forme, ces entreprise et/ ou établissement ont des statuts, des organes de gestion que chaque manager maitrise ou doit maitriser. Quand il s’agit d’opérations d’investissement, et c’est le cas lorsque c’est des dépôts bancaires dans l’objectif de dégager des marges bénéficiaires, les conseils d’administration sont les premiers à prendre résolution sur proposition argumentée du PDG.

Mieux encore, ce sont même les assemblées générales des actionnaires qui sont appelées à statuer sur des opérations d’investissement. Quant aux EPIC du genre OPGI, CNR, CNAS, la résolution du conseil d’administration doit être soumise à l’approbation du Ministre de Tutelle. Il est rapporté que des ministres auraient donné des « instructions » pour engager les Directeurs Généraux à procéder aux dépôts. Les Directeurs généraux savent très bien que l’ingérence dans la gestion, quelle que soit son niveau est interdite.

Faire croire que ces Directeurs généraux ont déposé de l’argent sous la pression et l’injonction est une bien maigre défense. Et quand un manager exécute une instruction, contraire à la réglementation, puisse-t-elle être écrite, n’engage que le signataire. La responsabilité est bien située et n’est pas dans le camp du ou des Ministres qui ne peuvent pas assumer les défaillances de leurs subordonnés. Mais, connaissant les mœurs qui prévalaient, cette thèse est fort probable : il y probablement, à défaut d’instruction ou d’injonction même verbales, des conseils susurrés aux bons entendant. La mode était de gagner de l’argent.

La performance des établissements et des entreprises est exclusivement financière. Bien entendu, il y eut des mesures d’accompagnement et nous avons pris connaissances lors des procès de Blida : il est difficile de croire que des petits cadeaux du genre des prises en charge en thalassothérapie soient convaincants et puissent forcer la décision. Ce qui est encore plus dur à avaler est cette absence de contrôle des institutions financière telle que la Banque d’Algérie, du Ministre des Finances, du Ministre du Travail et de la Protection Sociale, du Ministre de l’Habitat. KHALIFA BANK voguait sous des vents favorables, sans boussole ni compas. Une telle navigation ne peut que faire fracasser la galère sur des récifs. Là est la partie visible de l’iceberg.

Les comptes rendus du procès rapportés par la presse durant plus d’un mois nous ont amplement renseignés sur les pratiques de rabattage des « pigeons », sur la technique usitée pour puiser dans la caisse centrale de la banque, aussi grotesque que banale. Ce que, par contre, nous ignorons, contrairement aux ressources, est l’emploi qui est fait de ces fonds. Une banque a un bilan comme toute entreprise à caractère commercial et ce bilan rend compte d’une manière équilibrée des ressources et des emplois. KHALIFA AIRWAYS s’est rapidement constituée, certainement sur financement de KHALIFA BANK.

Quelles sont les conditionnalités exigées pour l’ouverture de crédits ? Qui contrôle les relations commerciales entre ces deux entreprises, qui, même si elles font partie du même groupe, devraient répondre aux conditions de solvabilité nécessaires, surtout qu’il s’agit d’opérations de commerce extérieur. Aux opérations réalisées pour le compte de KHALIFA AIRWAYS, il faut ajouter les transferts réalisés pour le sponsoring de l’Olympique de Marseille, la création des chaines de télévision, l’achat de la villa de Cannes, les cachets payés à toutes ces stars ?

KHALIFA BANK n’a certainement pas été créée, uniquement pour ces opérations, ce serait friser l’indécence et la provocation. Elle a bien financé des opérations d’autres opérateurs économiques, des particuliers par le biais de crédits. Le liquidateur désigné par la Justice a pour mission de transformer en liquidité les avoirs de la banque et de recouvrer les créances détenues sur les clients débiteurs. La question qui mérite d’être posée : où en est la liquidation dix années après ? En matière d’immobilisation, il semble que ni K.BANK, ni K.AIRWAYS ne possèdent de biens immeubles : tout est loué ou acquis en leasing.

K.BANK a-t-elle accordé des crédits bancaires ? Où en sont les échéanciers de remboursement ? Le saurons-nous un jour ?

Arezki Maouche

Share and Enjoy

FacebookTwitterDeliciousLinkedInStumbleUponAdd to favoritesEmailRSS

Montreal : un froid que j'ai raté cette année a cause du 4éme Mandat

ALGERIE : ce que je peux qualifier d'erreurs ou de fautes selon...

$
0
0

En cette fin d'annee, je me permet de faire un bilan des actes de gestion du pouvoir en place en Algerie et de ceux qui nous environnent :

- le projet de la mosquée d'Alger me parait etre une dépense de prestige  non pas inutile, mais mal pensée. On aurait pu construire des centaines de mosquées dans les zones enclavées, pour permettre aux citoyens d'accéder au droit de fréquenter une mosquée bien construite et spacieuse, vu que certains fidéles, se bousculent aux portes des mosquées exigues pour avoir leur place pour prier et notamment pendant les jours de fétes sacrées de l,Aid et autres. Cependant, le projet de la mosquée d'Alger n'est pas tout a fait perdu, vu qu.il a été construit dans les normes internationales et qu'il peut servir de façon rentable pour le pays en le réorientant vers l'enseignement post universitaire et notamment théologique et scientifiques,. cette mosquée pourra acquérir le statut d,institut supérieur international  qui sera fréquenté aussi bien par des étudiants, mais aussi des professeurs de tous les pays du monde. les langues qui seraient utilisées, seront , l,arabe, le francais, l,anglais, le berbere, le russe, l'allemand. l'espagnole, le chinois.

- le reechelonnement des dettes des entreprises non rentables

- la visite du président Hollande en Algerie est négative

- le silence de l,Etat sur certains evenements nationaux et internationaux ; Ghardaia, le massacre des syriens par le regime syrien et par les islamistes, l,intervention francaise en Afrique, le manque de diligence dans les affaires Chakib et khalifa

- la designation de Saidain a la ete du FL

- l'eviction de Ahmed Ouyahia du RND et du premier ministere

- la revendication des deputes

- les declarations intempestives de Saidani

- les declarations ambivalentes de Louiza

- le manque de soutien a l,écriture de l,histoire  par le ministere des moudjahidines et la presidence

- les déclarations bouffonnes du premier ministre

- les nombreuses déclarations incendiaires des candidats a la présidence

- le silence des démocrates

- la position de certains ministres vis a vis de la présidence de la république ; Ghoul, Amara, lAMAMRA, KSENTINI, contradictoires et parfois ironiques

- le manque de communication du pouvoir et la maladresses dans la communication

- les programmes de la TV ALGERIENNE

- La position de certains quotidiens d,information

- les déclarations  ironiques de hollande

 - Les attributions de contrats selon la formule du gré a gré est une forme de corruption. la concurrence doit etre la règle generale dans tous les domaines de l,economie, et du travail

- le non restepect des droits humains dans certains cas

- l'impunité pour certains au vu et au su du peuple underground

- la marginalisation de la langue Thamazight

- la marginalisation de la communauté Mozabite

- la marginalisation economique de la kabylie

- les depenses ostentatoires de complaisance du premier ministre dans certaines regions dans une projet non rentables.

- l'arrogance de certains membres du gouvernement et des chefs de pseudo partis politiques

- la negligence des services de securite routiere qunt au fort taux d,accident de la circulation.

- le laisser aller dans les hopitaux

- le favoritisme dans la distribution des logements.

- l'impossibilité d'acces au credit pour les editeurs et les ecrivains



Chaoui : une culture a vivre

$
0
0

http://youtu.be/PCdkG3fbRSk
Chaoui

Les mauvais socialistes

$
0
0

Mes vœux à François Hollande Président de la République

Mes vœux à François Hollande Président de la République mais pas mon président

En préambule :

Oser se glorifier d’un échec, il n’y a que Hollande, les socialistes et consorts pour le faire, mais cependant ils sont bien les dignes héritiers de feu François Mitterrand (le premier monarque républicain de l’Union Européenne) qui bien avant Hollande nous avait déjà fait ce coup tordu et plus tard Lionel Jospin.

Mais comment respecter ces clowns de la politique (responsables mais pas coupables) Le paradoxe antidémocratique : (tu seras élu avec moins d’un quart des électeurs dans ce pays, mais tu seras élu ! Tu mentiras à ton peuple couvert par des médias très peu regardants et surtout partisans qui de toute façon ne pratiquent plus leur métier comme cela se doit car ils sont devenus des propagandistes.

clip_image002

Monsieur François Hollande, pendant la campagne présidentielle de 2012 dont vous-vous êtes retrouvé candidat de substitution suite à la déconvenue de DSK (ce qui a arrangé vos affaires sans quoi vous ne seriez pas ou vous êtes actuellement) Vous dont le programme qui vous a été imposé, car en réalité vous n’en aviez pas un vous-même. Vous-vous-êtes fait fort de redresser la France laissée selon vous, « dans un triste état » par votre prédécesseur Nicolas Sarkozy et toujours d’après vos affirmations dès la fin de 2012, puis à la fin 2013 et finalement ce ne serait pas avant 2015 en oubliant au passage vos promesses pour fin 2014 d’un retour à la situation de 2008, juste avant la crise mondiale dont votre prédécesseur n’est en rien responsable mais que cependant avec vos complices vous-vous êtes empressés de charge Nicolas Sarkozy.

A cette époque, en pleine campagne et faisant allusion à Allain Juppé, vous avez affirmé que vous ne vous entoureriez pas de gens ayant eu affaire avec la justice et ayant été condamnés… Belle intention que voilà ! Oui mais au vu des nombreuses casseroles que trainent derrière eux certains de vos collaborateurs devenus ministres que vous avez nommé, à moins que comme votre pseudo programme ces collaborateurs ne vous aient finalement étés imposés ? A commencer par votre premier Ministre que vous avez confirmé dans ses fonctions (il ne serait pas aussi blanc que la neige immaculée et que dire des Fabius, Taubira, votre grand-ami Cahuzac et consorts qui ont trempés de prés ou de loin dans des affaires plus ou moins louches ! Et que dire de votre trésorier de campagne (au service du PS depuis Mitterrand) avec ses deux sociétés offshores aux Îles Caïman ? Mais mon petit doigt ma laisse entendre qu’il ne serait pas le seul !

Dans le fond, ces sociétés-là rendent bien des services lorsque l’on désire faire circuler des sommes importantes d’argent au nez et à la barbe du fisc via une société cliente créée pour cela. Les sociétés écrans dans les paradis fiscaux sont bien utiles (non seulement pour les particuliers mais peut-être aussi pour certains partis politiques) et pas besoin d’aller bien loin, à quelques encablures de la France il y a cela qui nous tend la main (l’île de Jersey) toute proche, également il y a l’Île Maurice très attrayante, le Maroc ou le parti socialiste avait des affinités avant la chute de DSK, ou vous, socialistes avec quelques uns de vos amis avaient passé du bon temps dans des parties fines. Monaco, Chypre, Malte et quelques autres paradis ou il est facile de planquer sa fortune. Dame me direz-vous, il faut bien que ces petits pays là vivent de quelque chose. Faut-il aller jusqu’à penser qu’après tout il n’y aurait pas que les riches multimillionnaires ou milliardaires à être tentés mais également certains partis politiques avec l’aide de ces pseudo sociétés clientes ? C’est si facile et en plus il n’y a rien d’illégal ! Enfin presque… Ces complices très complaisants que sont les sociétés écrans, véritables « Coffres forts » que nul ne contrôle, même pas l’Etat Français (rassurez-vous je ne suis pas l’un des clients de ces sociétés car avec la maigre retraite que je reçois je serais plutôt comme les blés « fauché » avec juste de quoi vivoter.

Monsieur François Hollande, malgré tout le respect qui normalement vous est dû, Il est une réalité qui vous concerne, à vous et le pseudo social que vous êtes censé représenter. La vraie philosophie du social n’est pas de votre fait ni votre apanage, ni celui de votre parti, car vous êtes très loin de ce qu’à accompli en matière de social le Général de Gaulle entre 1944 jusqu’en 1967: Le vote pour les femmes, la sécurité sociale avec la retraite par répartition pour tous, l’assurance chômage, la généralisation de la retraite complémentaire pour tous, la participation aux bénéfices des Entreprises, etc. …. Le vrai social j’en suis désolé n’est pas votre, mais c’est la triste réalité et est un constat amer, car vous n’appartenez pas à la classe des pauvres ni à la classe laborieuse, vous et beaucoup de vos amis vous avez toujours vécu dans l’opulence et la facilité, vous êtes en fait des carriéristes.

Dernier point vous, qui prétendez faire du social et êtes partisan de l’égalité des chances (en théorie seulement)… Je vous rappelle qu’en 2008 vous et votre ami Fabius vous m’avez abandonné à mon triste sort alors que je faisais appel à vous (dirigeant du PS de l’époque) vous n’avez même pas daigné répondre à ma requête alors que la loi me donne raison, vous m’avez abandonné lâchement.

Sachez Monsieur Hollande, Gaulliste je suis devenu un jour (j’étais jeune écolier) Gaulliste je resterai et rien d’autre. Tout le reste n’est qu’opportunité. Seule la philosophie du Général de Gaulle est méritante (pas la votre, qui n’a rien de social en ayant la preuve de par votre désintéressement à ma requête que vous avez jeté à la corbeille)

Pour info : Ce n’est pas à la fonction de Président de la République que je respecte par-dessus tout, que cela s’adresse, mais à un individu qui s’est fourvoyé dans le mensonge et la manipulation, avec l’aide des médias très partisans ayant eu des comptes à régler avec votre prédécesseur.

Je ne vous salue pas…

Christian-Papy CBV (Christian- Bernard Vidal) un citoyen doué de conscience et de raison.

Posté dans Non classé | Tagué

Les vœux du président Hollande dévoilés

« Qui s’en souvient ? » (Le changement c’est maintenant !!)

Et quel changement …

N’oubliez pas les sacro-saints principes de la démocratie vue par les socialistes « Cause toujours » !!! Associé à une certaine dictature qui va avec « Ferme ta gueule et paye tes impôts » !!!

clip_image002 Les vœux du président Hollande

Soyez réalistes, le plus important est que je vous promette tout ce que vous désirez ou souhaitez, ce qui n’engage que vous-même.

Je vous fais toutes les promesses que vous voulez entendre, mais cela ne m’engage nullement à les tenir. Cependant je m’engage formellement à tenir s’il le faut les promesses que j’ai combattues venant de mon adversaire Sarkozy.

N’oubliez pas ! « La volonté du peuple est sans limites», on peut tout demander sans aucune retenue, mais quand à tout obtenir cela n’est pas si sur, et n’oubliez pas que la gauche peut faire tout ce qui ne serait pas accepté, venant de la droite par les syndicats et les travailleurs, pas plus que par nous-mêmes entre autre.

Contrairement à une idée reçue, « Gouverner pour le peuple, par le peuple,» !!!

Mais en réalité ce n’est pas le bon peuple trop naïf qui gouverne, ce sont les élus qui, fondés sur leur légitimité, « imposent » au peuple qui est soumis et crédule à souhait.

Moralité et réalité, depuis les dernières élections, la vie n’est pas « rose » et serait même plutôt « morose » avec des lendemains qui déchantent.

Vous ne savez pas quoi ? Faites donc suivre en partageant, peut-être que cela réveillera ceux qui se sont laissé endormir par les beaux discours du genre « Le changement c’est maintenant ! » et « vous allez voir ce que vous allez voir ! Moi président, je….»

Posté dans Les News | Tagué

La prière du fonctionnaire à Saint François Hollande

Prière adressée au Président de la République

par les fonctionnaires pour la nouvelle année

destin-francois-hollande

Notre père qui est à l’Elysée.

Que notre travail soit léger.

Que les ministres partent en vacances.

Que notre volonté soit faite.

Donne-nous chaque année un jour de congé supplémentaire

Une semaine de récupération et un mois de réflexion

Pardonne-nous nos absences répétées comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous font travailler.

Ne nous soumet pas aux observations, aux baisses de salaire, à l’augmentation des impôts et à la suppression des primes.

Aux embargos et aux heures supplémentaires, mais délivre nous de cet enfer, car c’est à toi qu’appartient le pouvoir d’augmenter notre salaire et nos jours de congé.

Tout en diminuant encore plus notre travail quotidien.

Amen !!

Posté dans Humour et parodie | Tagué

Le social en faveur de la droite et de De Gaulle

clip_image002

Qui a été le plus socialiste ? Le GPRF en 1944 /1945 et les gouvernements de droite de 1959 à 1967 avec de Gaulle ou la SFIO (parti ouvrier Français) ?

clip_image003

Les Français , ou ce qui en reste, ont tendance à l’amnésie et se conduisent comme des enfants gâtés qui confondent "social le vrai et le faux socialisme" (parti socialiste) 

19 octobre 1945.Le Général de Gaulle institue la Sécurité sociale par ordonnance.

1944 : (le 21 avril) droit de vote accordé aux femmes. Retour des élections au suffrage universel pour l’ensemble de la population après la seconde Guerre mondiale. Le droit de vote est aussi alors accordé aux colonies françaises lors de la conférence de Brazzaville où sont réunis le Général de Gaulle et les gouverneurs des colonies. La France combattante à Alger accorde le droit de vote aux femmes, près d’un siècle après l’adoption du suffrage universel masculin. Elle est l’un des derniers pays d’Europe à avoir accordé le droit de vote et d’éligibilité aux femmes, juste avant l’Italie, la Belgique, la Grèce et la Suisse. Les femmes useront de ce droit pour la première fois aux élections municipales du 29 avril 1945.

1945 (le 17 août) un peu plus d’un an après les femmes, les militaires de carrière sont les derniers citoyens français (à l’exception des personnes sans domicile fixe) à obtenir le droit de vote. Jusque-là, les militaires étaient exclus du suffrage universel sous prétexte qu’ils ne devaient pas prendre parti dans les luttes politiques. L’armée ne sera donc plus surnommée la "Grande Muette" (même si encore aujourd’hui ses membres sont soumis à un devoir de réserve, comme l’ensemble des fonctionnaires).

7 janvier 1959. Le Général de Gaulle instaure, par ordonnance, les Assurances chômages

8 décembre 1961. Généralisation des régimes de retraites complémentaires.

28 octobre 1962. Adoption par 62% des suffrages exprimés du projet de loi constitutionnelle sur l’élection du Président de la République au suffrage universel proposé par le Général de Gaulle.

15 juin 1964. L’armée française achève l’évacuation de l’Algérie. Seuls dix mille hommes resteront à Mers El-Kébir, grand port militaire près d’Oran, et au Sahara jusqu’en 1967.

4 février 1965. Conférence de Presse du Général de Gaulle (clic)- Le système monétaire international

18 août 1967. Il rend obligatoire la participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise.

Le parti ouvrier (SFIO) Socialiste de l’époque n’a rien fait de tout cela et les socialistes de Mitterrand et suivant ne peuvent pas dire “ça c’est nous ! “

De Gaulle n’était ni de gauche ni réellement de droite, en fait il était un modéré. A la fin de la seconde guerre mondiale, De Gaulle a su réunir toutes les tendances pour relever la France. Le Gaullisme n’est pas une doctrine, c’est avant tout une philosophie qui a toujours sa place au 21ème siècle, ce-dont même la droite aurait tendance à l’oublier.

Les gens de gauche disait Charles de Gaulle, ont rarement de grand projet, ils font de la démagogie et se servent des mouvements d’opinion. La gauche tire le haut de la société vers le bas par idéal d’égalitarisme, c’est comme cela que l’on a fini dans l’abime en 1940… Les socialistes sont d’éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux … Ils gaspillent toujours la plus grande partie des crédits. Je n’aime pas les socialistes car ils ne sont pas socialistes… Parce qu’ils sont incapables, ils sont dangereux.

Pour tout savoir : http://www.gaullisme.fr/degaulle3.htm

Posté dans Réflexions et politique | Tagué

Chômage et manipulation en hausse

Chômage : net rebond en novembre

Par Guillaume de Calignon | 26/12 | 18:00 | mis à jour à 19:29 |

Source clip_image002http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203210071196-chomage-l-inversion-se-confirmera-t-elle-639518.php

Le changement dans les faits se traduit par la manipulation des chiffres

Après une baisse de 20.500 en octobre, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 17.800 en novembre. Le gouvernement met en avant une tendance de long terme à la baisse.

C’est « l’objectif premier » de François Hollande. Et il n’est pas encore atteint. L’inversion de la courbe du chômage, promesse emblématique du chef de l’Etat, attendra encore. Le ministère du Travail a indiqué ce jeudi soir que le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A, c’est à dire n’ayant exercé aucune activité, avait augmenté de 17.800 en novembre. Une très nette hausse. Et une déception après un recul de 20.500 en octobre , le premier depuis avril 2011, hormis celui intervenu en août mais qui avait été affecté par le « bug SFR » .

Cette contre-performance est d’autant plus inquiétante que le chômage des jeunes a remonté en novembre alors qu’il était orienté à la baisse depuis six mois. Le mois dernier, la métropole comptait 3,293 millions de demandeurs d’emplois, dont 537.400 jeunes de moins de 25 ans.

Méthode Coué

Au gouvernement, c’est un peu la méthode Coué qui domine. Le ministre du Travail, Michel Sapin, fidèle du chef de l’Etat, a préféré ce jeudi mettre en avant le fait que le nombre de demandeurs d’emplois en incluant les catégories B et C (ceux qui ont un peu travaillé) a reculé de 6.900 en novembre. Et il a beaucoup insisté sur le fait qu’il fallait mieux s’intéresser aux variations trimestrielles du chômage plutôt qu’aux chiffres mensuels, « plus volatiles ».

Ainsi, « alors que le chômage progressait d’environ +30 000 par mois en moyenne au premier trimestre 2013, il progressait de +18 000 par mois en moyenne au deuxième trimestre, puis de +5 500 au troisième trimestre. Sur les deux premiers mois du quatrième trimestre, l’évolution est à la baisse de – 1 350 en moyenne par mois », avance le ministère. « Il est clair et net que l’inversion de la courbe du chômage est engagée au quatrième trimestre », a martelé Michel Sapin, même s’il avoue qu’elle demande « à être confirmé dans la durée ».

Seniors et longue durée : deux points noirs

Seul point noir que le ministre accepte de mentionner, la situation des chômeurs de plus de 50 ans et celle des demandeurs d’emplois de longue durée. Le chômage des seniors a grimpé de 1,3 % en novembre, soit 9.000 personnes en plus. Et les Français au chômage depuis plus d’un an continue à augmenter et atteint désormais 2,035 millions de personnes. « Il y a des efforts à faire sur le chômage des seniors et les demandeurs d’emplois de longue durée. Il va falloir polariser la politique de l’emploi sur ces catégories-là », a admis le ministre.

Sur le plan politique et économique, le gouvernement va toutefois avoir du mal à convaincre, au moins à court terme, que le chômage va durablement baisser. Il va encore falloir attendre les chiffres du mois de décembre, voire même ceux du premier trimestre 2014. La Commission européenne, l’OCDE et l’Insee doutent ouvertement que la courbe puisse s’inverser l’an prochain. Les dernières prévisions de l’Insee font d’ailleurs état d’un taux de chômage en légère hausse à la mi-2014, à 11 % de la population active, soit une hausse de 0,1 point par rapport à fin octobre 2013. « Sous l’effet du retour de la croissance et du crédit d’impôt compétitivité emploi, la baisse de l’emploi marchand s’atténuerait progressivement d’ici mi-2014 », selon l’Insee. L’emploi du secteur non-marchand continuerait d’augmenter d’ici mi-2014, notamment du fait de la progression du nombre des bénéficiaires de contrats aidés. Entre octobre 21013 et juin 2014, « les créations nettes d’emplois (+76 .000) ne seraient en effet pas suffisantes pour absorber la hausse anticipée de la population active (+113,000) », estime l’institut statistique.

Michel Sapin récuse cette analyse. Pour lui, « compte tenu de l’accélération de l’activité, les créations d’emplois dans le tissus économique prendra le relais des emplois aidés. A partir de mi-2014, la croissance suffira à soutenir l’emploi », veut croire le ministre du travail.

Posté dans Les News | Tagué

Hollande l’incompétent notoire

 

clip_image002

Un électeur de François Hollande plutôt mécontent ne se gène pas pour le lui dire.

****

Monsieur Hollande avec la crise, savez-vous ou nous allons ?

Hollande répond : Hélas, non monsieur !

Mais alors qu’allons nous devenir si vous ne le savez pas ?

Je ne sais pas monsieur et je n’entrevois pas le bout du tunnel avant longtemps!

Mais alors nous allons vers la faillite monsieur le Président!

De plus en plus monsieur.

Alors vous êtes totalement incompétent monsieur le Président !

Totalement monsieur, je ne vous le fais pas dire.

Ce n’est pas possible ! Vous nous avez menti alors en disant que vous alliez résoudre tous nos problèmes, car vous étiez à vous l’entendre dire, le plus malin, le plus capable, le plus fort et que tout était la faute à Sarkozy.

Effectivement monsieur ! Mais si je vous avez dit que j’étais un incompétent et un idiot, m’auriez-vous choisi ?

Evidemment non, j’aurai voté Sarkozy !

Alors monsieur, pourquoi me posez-vous toutes ces questions stupides et idiotes?

Papy CBV

Posté dans Humour et parodie | Tagué

L’incroyable plaisanterie de François Hollande sur l’Algérie

L’incroyable plaisanterie de François Hollande sur l’Algérie

Hollande : « L’idiot utile » n’en est plus à une bourde prés…

Source : http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/3315-l-incroyable-plaisanterie-de-francois-hollande-sur-l-algerie

La phrase était passée inaperçue avant de faire le tour des réseaux sociaux ce vendredi. Lors de son discours, lundi 16 décembre à l’Élysée, à l’occasion du 70ème anniversaire du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), François Hollande a glissé une plaisanterie au sujet de l’Algérie.

Au début de son discours (disponible sur le site de l’Élysée, ici), le Président s’adresse d’abord à la ministre de la Justice, garde de sceaux puis au ministre de l’Intérieur. Quand son regard se pose sur ce dernier, Hollande affirme que Manuel Valls allait se rendre en Algérie. Le ministre de l’Intérieur lui rappelle qu’il en revenait. Pour rectifier son erreur, Hollande lance une blague : « Il en revient sain et sauf ». Avant d’ajouter : « c’est déjà beaucoup ! », tout en souriant.

La plaisanterie du président français a fait rire son audience mais elle est loin d’être du goût des internautes algériens. Le fait que François Hollande ait prononcé cette phrase devant le Crif, une organisation réputée proche d’Israël, a beaucoup indigné les facebookers et twittos algériens. « Et oui, ils viennent pour investir et prendre l’argent ensuite nous insulter pour les beaux yeux des Juifs ! » réagit Mohamed sur Facebook. « Juste une question Monsieur Hollande. Jean-Marc Ayrault est revenu d’Algérie avec des contrats de plusieurs milliards d’euros pour l’économie française ! On est d’accord ? Le Crif t’apporte quoi à l’économie ? 0%. Au contraire, ils sont venus festoyer à l’Élysée aux frais des contribuables français. Ce que vous gagnez sur le marché algérien en contrats, vous le consommez pour les beaux yeux du Crif. C’est l’équation que je vous demande de revoir », note Far. « Franchement, c’est débile. Il est clair qu’il se moque de Valls, puisque ce dernier en plus d’être raciste sur les bords, a un dévouement total pour la "légitimité d’Israël" et la communauté juive en France, et en Algérie, ce n’est pas le cas, bien au contraire », souligne Quelque Chose. « C’est pour plaire aux sionistes qui le financent et qui paient son chèque de fin de mois », ajoute Romaissa.
Amina a tenu à souligner sur Facebook : « On se sent plus en sécurité à Alger que dans les banlieues françaises ». Amira ajoute sur Twitter : « Arrêtez de véhiculer une fausse image. On est très bien chez nous et on se sent en sécurité ». Ali Ouhachi se demande sur le même réseau social : « Notre Président couve-t-il une maladie contagieuse ? » Amrane s’interroge, quant à lui sur Twitter si Hollande a « fait l’école du rire ou séché les cours de communication ».
Solitaire et Hani vont plus loin dans leurs commentaires et demandent à ce que l’ambassadeur français en Algérie soit convoqué. « Lamamra doit convoquer l’ambassadeur français pour des clarifications. C’est le minimum que doit faire un pays qui se respecte », note Solitaire sur Facebook. « L’Algérie doit convoquer immédiatement l’ambassadeur français. C’est la moindre des choses », ajoute Hani sur le même réseau social. Pour l’heure, Alger n’a toujours pas réagi.

clip_image002

Posté dans Les News | Tagué

Le nouveau parti de Marine Le Pen

Le nouveau parti de Marine Le Pen (Jeanne)

Fondé en 2010

clip_image002 Comme Jeanne, la pucelle d’Orléans, Marine rêve de placer un roi ou une reine sur le Trône de France (pourquoi pas elle?) et de redorer le blason de son lointain ancêtre Chouan (un contre révolutionnaire qui réclamait le retour des privilèges royaux)

La France veut elle réellement redevenir une royauté monarchique ?

Elle a créé ce parti en toute discrétion alors que le Front national connaissait de graves problèmes financiers, les amis de Marine Le Pen déposaient le 9 novembre 2010 les statuts d’une structure baptisée « Jeanne», référence à « Jeanne d’Arc ». Installé sur la très chic avenue Victor-Hugo dans le XVIe arrondissement de Paris, ce micro parti, où le nom de Marine Le Pen n’apparaît pas, a enregistré pour sa première année d’existence 1,98 million d’euros de recettes. Une jolie somme récoltée en grande partie grâce à l’argent versé par… les candidats du FN aux élections cantonales. Le système est simple : Jeanne centralise les dépenses de campagne des candidats auprès de différents prestataires, et les facture ensuite à ces mêmes candidats. Avoir son propre parti offre aussi à Marine Le Pen la possibilité de faire appel aux dons de particuliers en dehors du FN.

clip_image004

Armoirie Le Pen

Avec la création de micro partis, et d’associations en tous genres (ce qui est utilisé par les principaux partis politiques) c’est une façon de contourner l’interdiction de financement des partis par des particuliers ou des entreprises

Posté dans Réflexions et politique | Tagué

Réforme des retraites

Réforme des retraites définitivement adoptée

clip_image001

Ce qui va changer.

La réforme des retraites a définitivement été adoptée, ce mercredi 18 décembre, par l’Assemblée nationale. Voici les changements qui vont s’appliquer désormais pour les salariés comme pour les retraités. "Nous avons demandé des efforts aux Français pour sauver notre système. Cet objectif est atteint: la retraite de nos enfants est garantie", lance la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France de ce mercredi 18 décembre.

"La réforme que je propose à vocation à rééquilibrer durablement les comptes", déclarait, lui, Jean-Marc Ayrault fin août. Avant toutes choses, le gouvernement veut, avec cette réforme des retraites qui a été adoptée définitivement ce mercredi 18 décembre à l’Assemblée nationale, combler le déficit de 20 milliards d’euros des régimes de retraite à l’horizon 2020.

Un objectif ambitieux, d’autant que le gouvernement refuse de reculer l’âge de départ à la retraite de 62 ans et l’allongement de la cotisation de 41,5 à 43 ans sera étalé sur 15 ans à partir de 2020.

Donc qu’est ce qui change pour les Français?

> Hausse des cotisations retraite

Elles augmenteront de 0,15 point pour les cotisations patronales en 2014. De 2015 à 2017, elles progresseront ensuite de 0,05 point par an. Un effort identique sera demandé aux salariés, via leurs cotisations. En rythme de croisière, la mesure doit rapporter 6,4 milliards d’euros par an.

Création d’un compte pénibilité

"C’est une réforme de gauche qui va marquer durablement notre pays. L’instauration du compte pénibilité est l’une des grandes avancées sociales de ces dernières décennies", estime Marisol Touraine.

Ce compte va permettre aux salariés ayant des carrières "pénibles" de cumuler des points pour ensuite éventuellement racheter des trimestres ou suivre une formation pour exercer un emploi moins pénible.

La mesure doit entrer en vigueur en 2015 et sera financée par les entreprises. Le gouvernement évalue son coût annuel à 2 milliards en vitesse de croisière.

Revalorisation des pensions repoussée

La revalorisation des pensions sera désormais fixée au 1er octobre, contre le 1er avril actuellement. Cette mesure a été le cheval de bataille des parlementaires qui avaient voté la suppression de ce report en première puis en deuxième lecture.

Ce qui a poussé le gouvernement à passer par le vote bloqué. Pour éviter que la grogne ne montre trop chez les élus, Marisol Touraine, a annoncé la nuit dernière deux mesures favorables aux pensions les plus modestes compensant ce report.

Ainsi, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé sera revalorisée pour les personnes âgées de plus de 60 ans. De même, le minimum vieillesse sera revalorisé à la fois au 1er avril et au 1er octobre en fonction de l’inflation. Marisol Touraine n’a cependant pas dévoilé le coût de ces annonces. Mais elle affirmé que, grâce à ces deux mesures, il n’y aura "plus de pension en dessous de 800 euros par mois".

Mesure pour les temps partiels

Pour valider un trimestre de cotisation, il faudra l’équivalent de 150 heures de SMIC contre 200 heures auparavant. L’objectif est de favoriser les salariés ayant eu de faibles rémunérations et des temps partiels.

Le gouvernement a également procédé à des aménagements favorables aux apprentis et aux étudiants, en incorporant notamment la durée des stages dans le calcul des pensions.

Fiscalisation des majorations

Les majorations de pensions de 10% pour les retraités ayant eu au moins 3 enfants seront désormais soumises à l’impôt sur le revenu.

Rachats des trimestres et prise en compte des stages

Les diplômés recevront une prime de 1.000 euros pour racheter des trimestres de cotisation. Les étudiants pourront verser 12,50 euros par mois pendant 2 ans pour valider des trimestres au titre de leurs périodes de stage.

Petite histoire de la réforme des retraites :

Mitterrand avance l’âge de départ en retraite qui passe de 65 à 60 ans (65 ans restant toutefois l’âge limite)

Réforme Balladur (1993) seul le privé est touché. La durée de cotisation passe de 37,5 ans à 40 ans. Les syndicats ne bronchent pas (pour Mr Blondel « F. O » il faut sauver les retraites !)

Réforme Juppé (1995)  Les grèves de 1995 en France contre le plan Juppé de 1995 furent à leur époque les plus importantes depuis celles de Mai 68[]. Le nombre moyen annuel de jours de grève en 1995 a été six fois supérieur à celui de la période 1982-1994 Les syndicats avaient mis le paquet (pas touche à nos acquis) il s’agissait du service public.

La réforme des retraites en France en 2010 consiste en un ensemble de mesures révisant le régime des retraites, dont la principale est de repousser de deux ans l’âge minimum de liquidation de pension[]. La réforme vise à préserver l’équilibre financier du système français de retraites par répartition[].

La réforme est présentée au Parlement le 7 septembre 2010 par le ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique Éric Woerth, dix mois après communication du document d’orientation aux partenaires sociaux. Elle occasionne alors un important mouvement social. Après avoir été votée par les assemblées, la loi est finalement validée par le conseil constitutionnel le 9 novembre 2010 et promulguée le lendemain.

Les syndicats et la gauche dans sont ensemble criaient au scandale ! C’est une injustice au cri de Démocratie y compris dans l’hémicycle de l’assemblée Nationale

Réforme 2013 Gouvernement Ayrault, elle passe les deux doigts dans le nez et cela malgré que les Sénateurs aient trainés le pied (Normal les élections locales approchent)

Quand aux syndicats ils ne pipent pas mots (Bouches cousues)

Posté dans Les News | Tagué

Journée internationale des migrants 18 décembre 2013

Ne pas confondre « droit d’asile politique » « Droit de migration » et clandestinité. Ce dernier point doit être combattu fermement

Le droit à l’immigration est régie par des règles qu’il convient de respecter« Droit des migrants (DUDH) »

Article 13. (1) Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.

(2) toute personne a le droit de quitter tous pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays…

Ne pas confondre avec le droit d’asile

Article 14. (1) Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.

(2) Ce droit ne peut-être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations-Unies

(Il est anormal que des associations telles que « France Terre d’asile et quelques autres, agissent dans l’illégalité en facilitant la clandestinité »)

Déclaration sur les droits de l’homme des personnes qui ne possèdent pas la nationalité du pays dans lequel elles vivent. A lire tout particulièrement l’Article (2)

http://www2.ohchr.org/french/law/nationalite.htm

clip_image001

Journée internationale des migrants

18 décembre

En 2013, le nombre de migrants internationaux a atteint les 232 millions dans le monde. La migration peut apporter des bénéfices substantiels, mais elle peut aussi avoir des conséquences négatives. Les économies tant développées qu’en développement ont besoin de migrants pour répondre à la demande de travailleurs ayant différents niveaux de qualification..

Nombreux sont les migrants qui parviennent à se déplacer, à vivre et à travailler en toute sécurité et dans la dignité. Pour d’autres, cependant, ce sont la pauvreté, le manque de travail décent, les violations des droits de l’homme, les conflits armés, les persécutions ou la dégradation de l’environnement qui les poussent à se déplacer. En l’absence d’opportunités pour une migration normale, ils se rabattent sur des canaux illégaux. Dans leur nouveau foyer, beaucoup sont confrontés à l’exploitation, la discrimination et de la xénophobie, alors que leurs contributions à la société d’accueil restent largement ignorées.

La Journée internationale des migrants est l’occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

La Journée internationale des migrants a été proclamée par l’Assemblée générale le 4 décembre 2000 (résolution A/RES/55/93). Elle commémore l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Lors du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement (3 – 4 octobre 2013), les États Membres ont adopté à l’unanimité une déclaration (clic sur le lien) qui appelle au respect des droits de l’homme et des normes internationales du travail, réaffirme l’engagement à lutter contre la traite des êtres humains et condamne fermement les manifestations de racisme et d’intolérance.

http://www.un.org/fr/events/migrantsday/

Déclaration (clic sur le lien ci-dessous)

http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=A/68/L.5

Commentaire :

Cette déclaration ne doit pas être interprétée comme légitimant l’immigration clandestine, ce qui entre dans le cadre de la traite des êtres humains avec toutes les vicissitudes qui accompagnent la clandestinité

Posté dans Justice | Tagué

Paroles de sagesse

Paroles de sagesse

Le-Céleste

 

Parole-de-sage

Posté dans Conquêtes, Religions et vassalisation | Tagué

Obligation de respecter les principes fondamentaux qui sont énoncées Universellement

Obligation de respecter les principes fondamentaux qui sont énoncées Universellement

(Signés / ratifiés régulièrement et ou approuvés)

Responsabilité de ceux qui sont en charge de veiller sur la sauvegarde des droits et obligations des Etats partis membres des Nations-Unies et du Conseil Européen de sauvegarde des Droits de l’Homme et du respect par eux des engagements vis-à-vis des droits fondamentaux des droits et obligations des Droits de l’homme Universels et de la juste morale

clip_image002

Le jour ou un Secrétaire Général des Nations-Unies sera issue d’un monde autre celui qui fait allégeance à la doctrine et à la philosophie Anglo-saxonne, les poules auront des dents et les cochons porteront des bretelles.

Article 19 (D.U.D.H)

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.»

clip_image004

Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, 1950

Rome, 4 novembre 1950

Les gouvernements signataires, membres du conseil de l’Europe.

Considérant la « Déclaration universelle des Droits de l’homme», proclamée par l’assemblée générale des Nations-Unies le 10 décembre 1948 (Convention européenne des Droits de l’homme, telle qu’amendée par le Protocole n° 11 avec les Protocoles n°, 1, 4, 6, 7, et 12

Considérant que cette déclaration tend à assurer la reconnaissance et l’application universelles et effectives des Droits qui y sont énoncés.

Article 1—obligation de respecter les droits de l’Homme. Les hautes parties contractantes reconnaissent à toute personne relevant de leur juridiction les droits et libertés définis au titre « I » de la présente Convention :

Une partie des membres de l’Union Européenne en dissidence avec les principes fondamentaux énoncés dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme et de la Charte des Nations-Unies

« Rejet du Rapport Estrela » par le parlement Européen : Les « droits sexuels et génésiques » ne sont pas des droits fondamentaux reconnus par l’Union européenne.

Le vote des députés européens réaffirme que le parlement européen n’a aucune légitimité à traiter des questions de la contraception, de l’avortement, de l’éducation sexuelle des enfants à l’école, du recours à la PMA pour les femmes et lesbienne, pas plus que pour définir l’égalité des genres.

« Ces questions relèvent strictement de la compétence des Etats membres ??? »

Ce dernier point est une porte ouverte vers la dissidence des Etats parties et le Prosélytisme en faveur de revendications émanant du Lobbying gay et autres Lobbies du sexe et va à l’encontre des obligations du respect des valeurs universelles et des engagements pris par les Etats parties à la DUDH et la Charte des Nations-Unies. (L’Union européenne a l’obligation de se conformer aux principes fondamentaux Universels des droits de l’homme et des obligations qui en découlent)

Posté dans Justice | Tagué , ,

Emploi: politique du gouvernement "contre-productive"

Emploi: politique du gouvernement "contre-productive"

clip_image001

La France en faillite « C’est la faute à Sarkozy ! »

"Les chiffres de l’emploi salarié publiés ce matin par l’INSEE sont mauvais. Ils devraient alerter le gouvernement et lui rappeler que non seulement sa stratégie est inefficace mais aussi que sa politique est contre productive", écrit dans un communiqué la secrétaire générale-adjointe de l’UMP, Camille Bedin.
La stratégie du gouvernement "transparaît dans les chiffres: multiplier les emplois non marchands au détriment de l’économie marchande. Cette politique pourrait se comprendre si les emplois non marchands étaient porteurs d’avenir et de croissance". Or, la direciton des études du ministre du Travail (Dares) "a récemment mesuré que les emplois aidés dans le secteur non marchand ne débouchent sur des emplois durables que dans 26 % des cas seulement (contre 61 % des emplois aidés dans le secteur marchand)", poursuit l’UMP.
"Pour apporter une réponse au fléau du chômage, il faut permettre au secteur marchand de croître, ce qui suppose de le libérer des contraintes qui l’étouffent aujourd’hui. Or, la stratégie fiscale du gouvernement de François Hollande va à l’inverse de cette voie", conclut la responsable.
L’économie française a encore détruit 15.600 emplois au troisième trimestre dans le secteur marchand (-0,1%), un rythme toutefois moindre qu’au trimestre précédent, selon les données définitives publiées mercredi par l’institut de la statistique.

Posté dans Les News | Tagué

Lettre de Madame Shahla Pahlavi à François Hollande et Naja Vallaud-Belkacem

Accuser tous les Français de racisme est une insulte et du clientélisme électoral

Lettre de Madame Shahla Pahlavi à François Hollande et Naja Vallaud-Belkacem

De Madame Shahla Pahlavi

(Cette lettre n’est pas toute récente mais il est bon que ceux qui ne le savent pas soient mis au courant.)

Madame Shahla Pahlavi

À Monsieur le Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue du faubourg Saint-honoré

75008 Paris

Le 26 juillet 2013

Monsieur le Président,

Je suis d’origine Iranienne, née en 1964 dans la province de Markazī, je suis arrivée en France en 1982, fuyant la République islamique de Khomeiny.

J’étais l’ainée d’une fratrie de 4 enfants. Nous avons dû fuir le régime de Khomeiny, mon père fut arrêté par les gardiens de la révolution, il fut torturé, jugé, émasculé et décapité.

Ma mère fut arrêtée et violée cinquante-quatre fois, elle en a perdu ses ovaires. Moi j’avais à l’époque 14 ans, ma sœur 12 ans et mes frères 10 et 8 ans. Ma sœur et moi furent violées à dix reprises, ma sœur en mourut. On nous dépouilla de tous nos biens et nous dûmes porter le niqab.

Nous avons réussi ma mère, mes frères et moi à fuir Téhéran, pour nous réfugier chez un de nos cousins dans la province d’Islam.

Profitant du conflit avec l’Irak mon cousin et ma famille avons fui l’Iran via la Turquie, heureusement que mon cousin était un homme d’affaires avec des relations et notamment des amis en Turquie.

Maintenant je suis française depuis 1996 et fière de l’être, j’ai pu faire des études supérieures, j’ai actuellement une bonne situation, une famille, un mari français, et 2 enfants. Et je puis affirmer que les français ne sont pas racistes dans leur grande majorité.

Je vous écris ce courrier Monsieur le Président, pour attirer votre attention sur les erreurs que vous faites vis à vis des islamistes, vous jouez leur jeu à des fins purement clientélistes et électoralistes. Je suis musulmane, non pratiquante, mais mon devoir est de vous alerter sur cet extrémisme islamique qui telle la peste se répand dans notre pays.

Voir de plus en plus de femmes voilées dans notre pays, me glace le sang et me rappellent de douloureux souvenirs. C’est une atteinte à la dignité des femmes, bien que devant vous et les caméras elles diront que c’est leur choix, ces paroles sonnent faux et ne sont qu’illusions.

Je connais beaucoup de femmes voilées, elles le font toutes sous la contrainte, elles sont victimes de chantage et de menace de mort. Huit de mes amis ont disparue, suite au refus du port du voile. Les mariages forcés ont augmenté de plus de 20% en 2012, soit 80000 estimés.

Monsieur le président, pour des raisons électoralistes et clientélistes, vous ne devez en aucun cas céder au chantage des musulmans. Que Monsieur Valls ait reçu des femmes voilées totalement manipulées par leur conjoint est un scandale et une atteinte aux libertés fondamentales de la femme.

clip_image001 Najat Vallaud-Belkacem muette sur le sujet

Madame Najat Vallaud-Belkacem ministre du droit des femmes en recevant aussi ses femmes porte atteinte à la dignité des femmes, que soit disant, elle défend, et donne raison aux intégristes. Je lui ai fait quatre courriers restés sans réponse, et je lui demandé un entretien et j’ai eu fin de non-recevoir.

Certes 85% de la population musulmane a voté pour vous, mais ne cherchez pas à garder cet électorat en acceptant tous leurs désirs. La religion et la politique ne font jamais bon ménage. Vous mettez actuellement la liberté des femmes en péril, vous obligez vos compatriotes à manger Halal, vous leur imposez au journal télévisé le ramadan, qui n’a pas à faire les gros titres des journaux. Vous imposez dans les écoles des repas halal, vous faites supprimer dans les crèches et les écoles les dessins de petits cochons et les cochons tirelires sous prétexte de signes islamophobes. Tout cela est absurde et dangereux pour notre démocratie.

Au risque de vous choquer, ces gens-là sont des manipulateurs qui se réfugient derrière le racisme et l’islamophobie, mais en fait, ils veulent nous imposer leur religion, leurs us et coutumes. Pour eux le temps est une notion dérisoire, ils ont le temps pour eux, mettront-ils dix ans, vingt ans ou plus ils arriveront à leurs fins. Surtout en France où vous les politiques, vous êtes plus intéressés par vos carrières que par l’avenir de la France.

Vos attitudes clientélistes ne font qu’amplifier les haines et augmenter le racisme, les gens sont à cran, le fait de voir que des gens de confession musulmane sont pris en considération par le pouvoir plus que le français de souche les exaspère.

Les politiques dites d’intégration que vous faites et qu’on fait vos prédécesseurs sont lamentables. A savoir que ce n’est pas au peuple d’accueil de s’intégrer aux derniers arrivés, mais aux derniers arrivés de s’intégrer. Nous assistons à un repli identitaire qui s’accompagne d’un violent retour aux sources culturelles dans la plupart des sociétés sources de l’immigration, et ce repli trouve sa traduction jusque sur le sol des terres d’accueil. Il y a aussi le fait que l’on pense que tout le monde a vocation à s’intégrer, ce qui est impossible. Des immigrés ne voudront ou ne pourrons jamais s’intégrer. Beaucoup, et il ne faut pas avoir peur de le dire, sont venus en France pour profiter de la politique sociale qui est, disons le franchement, la plus avantageuse du monde pour les bénéficiaires.

De plus, il faut évoquer le tabou du taux de natalité qui conduit à feindre de croire qu’un enfant éduqué au sein d’une fratrie nombreuse, avec des parents qui ne détiennent ni le niveau d’instruction, ni la maitrise des codes de la société française, pourra réussir à terme aussi bien qu’un enfant éduqué dans une fratrie de taille raisonnable et dont les parents détiennent suffisamment de clés, l’une des plus importantes étant au demeurant le souci de l’enfant et l’écoute de ses besoins pour un développent harmonieux au sein de notre société. A savoir, ne vous en déplaise Monsieur le Président que pour ces gens faire des enfants, est un revenu financier non négligeable, certains arrivent à percevoir jusqu’à 20000EUR d’aides en tout genre.

Contrairement à ce qui avait cours pour l’immigration intra-européenne, il y a aujourd’hui un sens à parler d’intégration au bout de plusieurs générations, car la dégradation de l’intégration dans le temps est une réalité qui se mesure chaque jour. Elle se mesure au travers du refus d’utiliser la langue française au quotidien, y compris dans les cours de récréation. Elle se mesure au travers de la remise en cause de la neutralité religieuse dans les universités, dans les entreprises, dans les hôpitaux. Elle se mesure par les guerres tribales qui ont lieu dans les cités où différentes ethnies s’affrontent jusqu’à la mort. Cette dégradation a d’ailleurs été consignée par un certain nombre de chercheurs, dont récemment Hugues Lagrange dans son ouvrage Le déni des cultures, où il écrit que nous assistons à "un ré enracinement des troisièmes et quatrièmes générations de l’immigration dans la culture de leurs parents et de leurs pays d’origine."

Ce qui exaspère aussi les Français dans le contexte religieux, c’est que non seulement on leur impose de manger Halal, mais aujourd’hui, en France, on détruit des églises car elles sont trop couteuses en entretien pour les communes, mais on construit des mosquées à tour de bras. Dont l’entretien sera en tant que lieu de culte à la charge des communes.

N’oubliez pas Monsieur le Président, les évènements qui se produisent actuellement en Egypte, en Tunisie, où de jeunes hommes et femmes se battent et se font tuer pour être libres, ne pas porter le voile, pouvoir s’embrasser dans la rue, danser, vivre une vie à l’occidentale, alors que vous et votre gouvernement, vous ouvrez la porte à l’obscurantisme, pour des raisons électoralistes et populistes.

Continuez sur cette voie et vous mettrez votre pays dans le noir des niqabs et sans doute le dirigerez vers une guerre de religion.

J’aime la France, mon pays d’accueil où j’ai pu trouver la liberté d’expression, la liberté de pensée, où j’ai pu étudier, où je peux travailler et manger à ma faim.

Monsieur Le Président, je vous conseillerai de relire beaucoup d’ouvrages de nos philosophes français, tant qu’il en est encore temps, et pensez à l’avenir de la France, de nos enfants, de nos fils et filles et ne leur imposez pas par carriérisme une vie vouée à l’obscurantisme religieux. Je ne voudrais pas que mes petits-enfants fuient la France d’ici quelques années, comme moi j’ai dû fuir l’Iran pour ne pas vivre sous la terreur et sous le joug de religieux intégristes.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’hommage de mon respect.

Madame Pahlavi

 

Algerie(Kabylie) : les maquisards de la premiere heure...Amar Ait Cheikh et les autres...

la censure assassine du moderateur de nouvelobs. Un sabordeur de bonnes volontés.Un anti-droits humains

$
0
0
 
Bonjour si hadj mohand Après lecture et analyse attentive de votre article du 01.01.14 13h23 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du NouvelObservateur. Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité. Le motif de retrait de votre participation est : Atteinte à la vie privée Afin de protéger la vie privée des personnes physiques, qu’elles soient inscrites sur le site ou extérieures à celui-ci, il n’est pas autorisé de divulguer des adresses personnelles, numéros de téléphone de particuliers, adresses IP complètes, numéros de plaque d’immatriculation... Il est également interdit de divulguer ses propres coordonnées téléphoniques ou postales. Afin de préserver l’anonymat de chacun, il n’est pas non plus autorisé de révéler l’identité complète (nom + prénom) d’une personne inscrite sous un pseudonyme. Cordialement, L’équipe de modération Ps : pour rappel, le texte de votre article était: --------------------------------------- @Papy CBVMerci pour votre commentaire sur Tinfouchy. je serais tres heureux de voir cette photo dont vous parlez, et aussi ravi de connaitre votre temoignage sur les evenements que vous avez connus, en votre qualité d'appelé. cordialementAbdenoursihadj.abdenour@gmail.co

Bonne Année aux citoyens du Monde

Viewing all 5634 articles
Browse latest View live