La directrice générale du FMI en visite en Algérie
«Je ne suis pas venue pour un prêt»
le 14.03.13 | 10h00 2 réactions
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Karim Djoudi et Christine Lagarde .
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Je ne suis venue ni pour solliciter un deuxième prêt ni pour demander une rallonge sur le premier prêt accordé au FMI par l’Algérie», a précisé, hier, lors d’une conférence de presse à Alger, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.
En visite officielle en Algérie, depuis mardi dernier, la DG du FMI a souligné qu’elle tenait effectivement à remercier les hautes autorités algériennes pour l’intérêt qu’elles ont manifesté «en faveur du multilatéralisme», en ayant accordé un prêt au FMI; mais il s’agit, a-t-elle encore tenu à préciser, «d’un prêt pour lequel l’Algérie est rémunérée». Ce prêt, a-t-elle du reste indiqué, «n’est pas encore utilisé». Aussi, Christine Lagarde explique que sa visite en Algérie s’inscrit avant tout dans le cadre «d’un partenariat fécond et renforcé entre le FMI et l’Algérie».
Ce partenariat, a-t-elle laisser entendre, a pris une nouvelle dimension depuis que l’Algérie a répondu à l’appel lancé par le FMI à l’adresse de ses membres pour renforcer ses capacités financières et mettre ces ressources à la disposition des pays en difficulté.
Dans ce contexte économique mondial très difficile, a enchaîné la directrice générale du FMI, «l’Algérie a su tirer son épingle du jeu», en affichant des indicateurs macroéconomiques «extrêmement favorables». Néanmoins, a-t-elle estimé, l’Algérie «peut faire beaucoup mieux» en termes de potentiel de croissance, en instaurant notamment «un cadre plus attractif pour l’investissement» afin de créer «plus de valeur et plus d’emplois».
En ce sens, Christine Lagarde a surtout insisté sur la nécessité de mieux maîtriser l’inflation et de réduire davantage le taux de chômage qui avoisine, a-t-elle dit, les 20% pour la catégorie des jeunes de moins de 25 ans.
«Il est indispensable que la population accède à des formations plus adéquates pour lui permettre un meilleur accès au marché du travail», a avancé la directrice générale du FMI. Sur l’ensemble de ces questions, le FMI, a-t-elle rappelé, intervient pour apporter à l’Algérie «son assistance technique et ses recommandations dans le cadre de notre partenariat».
Interrogée sur la règle dite des 51-49% qui régit l’investissement étranger en Algérie, Christine Lagarde s’est contentée, par ailleurs, d’indiquer que peu de pays maintiennent encore une telle règle pour tous les secteurs confondus. Selon elle, pour attirer les IDE, il faut surtout donner des signaux plus positifs aux investisseurs.