In Amenas ………Et après !
L’attaque des terroristes islamistes contre le site gazier d’In Aménas a donné lieu à de nombreux commentaires de la part des journalistes algériens et étrangers, de responsables politiques des pays d’origine des expatriés otages, de rares responsables politiques algériens ;et du silence total du chef de l’Etat
La prise d’otages a commencé le mercredi 17 janvier, l’intervention des forces armées algériennes est déclenchée 24 heures après .Nous sommes le lundi 21 janvier soit cinq jours après le drame qui a coûté la vie à trente- huit travailleurs, plusieurs blessés, et le président continue à se taire! Pourquoi ?
Les algériens sont encore une fois «informés »par les médias étrangers de ce qui se passe dans leur pays. Aux informations inquiétantes sur le drame qui se joue, s’ajoutent des commentaires et analyses tendancieuses et pernicieuses contre la souveraineté de l’Algérie mais qu’aucun officiel algérien ne contredit et que le chef de l’Etat laisse passer.
Faut-il se contenter de dire qu’il s’agit encore une fois de mépris affiché à l’égard de citoyens ou voir plutôt une volonté délibérée du chef de l’Etat de rester publiquement en dehors de cette épineuse épreuve ?
Cette attitude quand le pays est en danger ne présage rien de bon ! Plus que jamais le pays a besoin d’être rassuré et gouverné. Les conséquences financières et sécuritaires prévisibles de cette attaque aggravent la situation nationale fragilisée par les tensions internes et à nos frontières.
Depuis plusieurs semaines, le pays sans vision, vit aux rythmes des tractations politiciennes pour préparer le quatrième mandat du président malade et absent .C’est dans ce contexte qu’un site stratégique est attaqué pour la première fois avec un nombre exceptionnel d’otages.
Sur le plan économique, l’Algérie dépendante de l’exportation des hydrocarbures risque de devoir «rassurer » les compagnies pétrolières étrangères en leur accordant de nouveaux avantages financiers et en renforçant la sécurité des sites stratégiques .Cette nouvelle donne n’est pas sans conséquence sur les finances du pays et la sécurité des autres régions du pays .Sans le dire, le pays est ainsi en permanence en état d’alerte.
En conséquence, la gouvernance du pays doit être à la mesure des défis ! Les forces vives de la nation conscientes des dangers doivent prendre leurs responsabilités. L’urgence de vrais changements est d’autant plus grande que ces mêmes changements pourront nous être imposées de l’extérieur et sûrement pas dans l’intérêt du pays !
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IN AMENAS....ET APRÈS?
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