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Le printemps
vient de s’annoncer
Avec sa végétation verdoyante
Ils (les colonialistes) ont la voie libre à nos approvisionnements
Pour nous permettre de vivre à l’aise
L’appât de De Gaulle ne nous attire plus
Eisenhower en personne, ne peut nous convaincre
Nous approchons de la saison d’été,
Saison de sécheresse
L’affaire des « bleus) est annoncée,
Nos tombes sont toutes préparées.
En fait, il s’agit d’un complot,
Auquel même des chefs ont pris part
Nous y voilà ! c’est déjà l’Automne
La force de De Gaulle s’est mise en branle
Croyant (De Gaulle) Nous réduire par la force,
Eisenhower, s’est interposé
Au Sahara (désert), le pétrole a jailli
L’Amérique le convoite
L’hiver s’installe avec sa vigueur
Pénombre et étoiles se confondent
Que de forces (armées) ! Ils ont déversé sur nous
Y compris des paras (parachutistes)
Ils exterminent nos animaux domestiques
Au mousqueton et au garant (fusil)
Notre emblème national se hissera
Jamais, il ne se sera mis en berne
Il se pavanera à Alger, la capitale
Il gravira nos montagnes
Par le mérite de nos martyrs, il réapparaitra
Grace aussi aux larmes de nos veuves
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Si Hadj Mohand Aini né en 1918