En dépit des nombreux témoignages de sympathie manifestés à son égard par les présents notamment en raison de son état de santé, Khalida Toumi a piqué, hier à Constantine, une colère noire. Et pour cause, la ministre de la Culture n’aime pas les questions gênantes, notamment lorsque celles-ci émanent de journalistes des organes de presse relevant du secteur public. Et c’est précisément ce qu’elle a fait savoir à une journaliste du quotidien Ennasr qui demandait, ni plus ni moins, si le délai de deux années était suffisant pour offrir à la ville, qui s’apprête à accueillir l’année de la culture arabe en 2015, l’image que veut lui donner la ministre. «Une question digne d’une opposante et non d’une journaliste exerçant dans le secteur public et rémunérée par l’Etat», a-t-elle fait savoi |