Soeur Côté a appris la langue Kabyle et observé nos coutumes. Elle a aidé plusieurs jeunes filles à apprendre divers métiers pouvant les aider à gagner leur vie honorablement.

 

 

Avec l’aide d’une campagne française qui était en Kabylie, elles eurent l’ingénieuse idée de lancer le Mouvement «La Ruche». C’est ainsi que la ruche de Kabylie mouvement féminin inspiré du scootisme devint une école de préparation à la vie dont ont bénéficié plusieurs jeunes filles. Soeur Madeleine en a assuré la Direction durant quelques  années.

Un journal en langue Kabyle «Le journal de la Ruche» a vu le jour et a été publié durant plusieurs années.

 

Soeur Madeleine chantait en Kabyle. D’ailleurs lors de la messe funéraire à laquelle ont assisté plusieurs Kabyles venus lui rendre un dernier hommage,

une chanson en kabyle chantée et enregistrée par elle-même a vibré dans

la salle. 

 

Soeur Madeleine Côté était aussi une artiste : elle faisait des aquarelles dont on reconnait sa passion pour la Kabylie.. 

 

Elle a tellement été touchée  par le chaos qui a frappé l’Algérie des années 2000  qu’elle peint une aquarelle représentant une Fibule en larmes qu’elle appela «Le bijou qui pleure» en hommage aux femmes assassinées.

 

Soeur Madeleine maitrisait tellement la langue Kabyle.  Elle fut la 1ère enseignante de notre langue. C’est elle qui a été désignée pour octroyer des cours de Kabyle à toutes les Soeurs qui venaient en Kabylie.

 

L’Association Tafsut lui a rendu un vibrant hommage de son vivant lors de la célébration de la Fête Nationale du Québec en 2001-2002, comme elle rendu hommage à tous les missionnaires qui ont choisi la Kabylie comme terre d'accueil pour apporter aide et soutien aux femmes, aux enfants et à toute la population Kabyle.

 

Repose en paix Soeur Madelaine et te remercions pour tout.