On ne change pas une équipe qui gagne !
Ailleurs, dans les pays réellement démocratiques, le président sortant élu pour mettre en place son programme est interpellé par une vraie opposition sur son bilan. Chez nous, la question du programme du candidat désigné et de son bilan n’intéresse, à juste titre, personne. Les citoyens assisteront une énième fois au spectacle. La Constitution sera « adaptée ». Des partis dits « opposants » se remettront à soutenir sans complexe le nouveau programme du président comme ils ont soutenu le précédent sans jamais aborder la question de son bilan. Il leur restera le bavardage et les slogans habituels pour meubler leurs soutiens à la télévision et dans les radios résolument hermétiques aux débats contradictoires. Voilà pour le décorum !
Le quatrième mandat sera la réplique fidèle du troisième. Sans visibilité, le pays continuera à être gérer au jour le jour. La rente pétrolière servira encore une fois à acheter la paix sociale sans jamais se confronter aux causes de la mal vie des citoyens et sans jamais prendre le temps de chercher les vraies réponses. La rente pétrolière servira surtout à alimenter le juteux import–import( dans ce cadre, l'implantation de renault en Algerie ne change rien puisque la pièce sera importée de turquie) et accentuer la dépendance totale du pays vis-à-vis de l’extérieur. La rente pétrolière accaparée ne servira pas à investir et à poser les jalons d’une économie performante dans laquelle le travail est le seul critère de promotion
La rente pétrolière servira à financer des dépenses de prestige comme la grande mosquée alors que les hôpitaux et notamment au sud sont des mouroirs. Elle servira à flatter les égos au lieu de construire par exemple la première université internationale du pays dans laquelle les talents du monde entier viendront former et éduquer les universitaires algériens.
Et cette triste réalité risque d’empirer ! Le pays sera entre les mains de ceux qui ont placé ce président malade et souvent absent .Des décisions lourdes de conséquences sur l’économie et la souveraineté du pays seront prises dans l’opacité totale. A l’exemple du contrat avec la firme française Renault, signé dans la précipitation à l’occasion de la visite du président français Hollande. Qui en a parlé avant cette signature ? Que renferme-t-il ? Y'a-t-il réellement des clauses qui empêcheraient notre pays de signer avec des concurrents de Renault alors que ce projet ne prendra pas forme avant trois ans ? Quel est son véritable coût ? Des questions sans réponses inimaginables ailleurs et qui laissent présager de bien tristes lendemains ! D’autres contrats suivront; avec le Qatar, la Turquie ... et tous risquent de prendre le même chemin celui de l’opacité et de l’embrouille.
Est–ce la raison véritable pour reconduire un président affaibli et absent? Un président de plus en plus dépendant des seuls décideurs, un président potiche pour perdurer la rapine et la prédation ? Si oui, alors c’est le meilleur moyen et bien sûr, on ne change pas une équipe qui gagne !
NB: l'infrastructure destinée à la grande mosquée d'Algerie sera réorientée vers l'enseignement et la recherche scientifique. Une iniversité internationale verra le jour en lieu et place de cette mosquée et les algériens continueront de prier chez eux et dans les nombreuses. Dieu merci, mosquées existantes