Ahmed Ouyahia un futur opposant ? ![ahmed et botef.jpg]()
Ahmed Ouyahia démissionnaire ou démis de ses responsabilités pourrait–il devenir le mieux placé pour les prochaines élections présidentielles ?
Tout a été dit sur cet homme du sérail. Coopté à la fin de ses études, placé à des postes de responsabilités et puis à la tête d’un parti–Etat, jamais dans l’opposition. La raison de son départ du RND pour « éviter l’éclatement du RND » selon ses propres termes est d’autant moins convaincante qu’aucun autre cadre du parti ne l’a suivi et que la ligne du parti ne semble pas remise en question ou en voie de changement. Les relatifs bons résultats aux dernières élections locales semblaient le conforter et démentir ses opposants à l’intérieur du parti. Ahmed Ouyahia n’a donc pas été écarté pour des raisons politiques.
Tous, sympathisants ou détracteurs le reconnaissent, cet homme n’a jamais manifesté publiquement la moindre opposition au président de la république. A la tête du RND, il a soutenu, appliqué et très souvent présenté avantageusement le programme présidentiel. Les critiques qui lui sont faites sur sa gestion en tant que premier ministre puis chef du gouvernement devront donc s’adresser préalablement au président de la république. Ouyahia ne peut donc pas être le seul responsable des échecs que connaît le pays dans quasiment tous les domaines : emplois, logements, inflation, dépendance alimentaire …….Son éviction doit logiquement rejaillir sur son « patron », le président de la république qui logiquement ne pourrait plus être candidat!
Pourtant, ses opposants à l’intérieur du RND ne remettent pas en cause le programme présidentiel et ne dénoncent jamais la situation économique et sociale du pays. En conséquence, Ouyahia n’a pas été écarté pour des raisons de gestion.
Il reste alors toutes les autres raisons inhérentes à un système opaque qui tente de perdurer par des leurres que les citoyens décodent tant bien que mal !
Ouyahia serait écarté pour devenir le prochain président du Sénat et dans ce cas le deuxième personnage de l’Etat susceptible de gérer la période de transition en cas de décès du président candidat au quatrième mandat.
Ouyahia serait définitivement écarté du RND avant la tenue de son congrès qui aurait pu lui être favorable et de toute autre responsabilité au sein de l’Etat pour être remplacé par des hommes « nouveaux » faute de réels changements !
Enfin, il devait partir du RND pour montrer l’exemple à Belkhadem, lui aussi contesté au sein de son parti, pour, encore une fois, donner l’illusion de changements.
Selon ces hypothèses, le départ momentané ou définitif de Ouyahia reste sans conséquence pour le RND et pour le pays.
Pourtant, le départ inattendu et à contre-courant des derniers résultats électoraux de cet homme aguerri, soutenu, au fait des arcanes du pouvoir pourrait être l’annonce du début de sa nouvelle « carrière politique »; celle d’un vrai opposant au président candidat. Un opposant qui jouit d’une expérience réelle des affaires. Un opposant qui rassure. Un opposant qui devra dans ce cas convaincre et promouvoir les salutaires changements. Il n’est pas interdit de rêver !

Ahmed Ouyahia démissionnaire ou démis de ses responsabilités pourrait–il devenir le mieux placé pour les prochaines élections présidentielles ?
Tout a été dit sur cet homme du sérail. Coopté à la fin de ses études, placé à des postes de responsabilités et puis à la tête d’un parti–Etat, jamais dans l’opposition. La raison de son départ du RND pour « éviter l’éclatement du RND » selon ses propres termes est d’autant moins convaincante qu’aucun autre cadre du parti ne l’a suivi et que la ligne du parti ne semble pas remise en question ou en voie de changement. Les relatifs bons résultats aux dernières élections locales semblaient le conforter et démentir ses opposants à l’intérieur du parti. Ahmed Ouyahia n’a donc pas été écarté pour des raisons politiques.
Tous, sympathisants ou détracteurs le reconnaissent, cet homme n’a jamais manifesté publiquement la moindre opposition au président de la république. A la tête du RND, il a soutenu, appliqué et très souvent présenté avantageusement le programme présidentiel. Les critiques qui lui sont faites sur sa gestion en tant que premier ministre puis chef du gouvernement devront donc s’adresser préalablement au président de la république. Ouyahia ne peut donc pas être le seul responsable des échecs que connaît le pays dans quasiment tous les domaines : emplois, logements, inflation, dépendance alimentaire …….Son éviction doit logiquement rejaillir sur son « patron », le président de la république qui logiquement ne pourrait plus être candidat!
Pourtant, ses opposants à l’intérieur du RND ne remettent pas en cause le programme présidentiel et ne dénoncent jamais la situation économique et sociale du pays. En conséquence, Ouyahia n’a pas été écarté pour des raisons de gestion.
Il reste alors toutes les autres raisons inhérentes à un système opaque qui tente de perdurer par des leurres que les citoyens décodent tant bien que mal !
Ouyahia serait écarté pour devenir le prochain président du Sénat et dans ce cas le deuxième personnage de l’Etat susceptible de gérer la période de transition en cas de décès du président candidat au quatrième mandat.
Ouyahia serait définitivement écarté du RND avant la tenue de son congrès qui aurait pu lui être favorable et de toute autre responsabilité au sein de l’Etat pour être remplacé par des hommes « nouveaux » faute de réels changements !
Enfin, il devait partir du RND pour montrer l’exemple à Belkhadem, lui aussi contesté au sein de son parti, pour, encore une fois, donner l’illusion de changements.
Selon ces hypothèses, le départ momentané ou définitif de Ouyahia reste sans conséquence pour le RND et pour le pays.
Pourtant, le départ inattendu et à contre-courant des derniers résultats électoraux de cet homme aguerri, soutenu, au fait des arcanes du pouvoir pourrait être l’annonce du début de sa nouvelle « carrière politique »; celle d’un vrai opposant au président candidat. Un opposant qui jouit d’une expérience réelle des affaires. Un opposant qui rassure. Un opposant qui devra dans ce cas convaincre et promouvoir les salutaires changements. Il n’est pas interdit de rêver !