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Algérie : Gaid Salah et Abdelmalek Sellal seraient-ils indésirables?

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« Le blocage du remaniement était dû au refus de Gaïd Salah de quitter le gouvernement » gaid.jpg

Le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, Mohcine Belabbas, vient de rajouter une pierre dans la marée des spéculations sur la lutte des clans au sommet de l'Etat. En effet, dans une entretien accordée au site électronique d'information Tout sur l'Algérie, le numéro 1 du RCD, a déclaré que le blocage du remaniement ministériel depuis 6 mois serait dû au refus du vice-ministre de la Défense nationale (Gaïd Salah) de quitter le gouvernement. Par ailleurs, Mohcine Belabbas et son parti considère que le remaniement ministériel de jeudi est le résultat de « vieilles recettes de recyclage de décideurs ». La raison est très simple. Le problème du pouvoir algérien est qu’il n’a jamais été capable de regarder au-delà du premier cercle, y compris à l’intérieur de ses rangs. Depuis 1962, ce sont les mêmes personnes qui tournent. Abdelaziz Bouteflika était ministre de la Jeunesse en 1962, ministre des Affaires étrangères à partir de 1965 et chef de l’État depuis 1999. Quand on veut changer un premier ministre, on remet quelqu’un qui a déjà été premier ministre ou on choisit quelqu’un parmi les ministres en poste. Et c’est pareil pour les portefeuilles ministériels. Aujourd’hui, vous avez quelqu’un à la Justice. Demain, il sera à l’Intérieur. Partout dans le monde, il y a un renouvellement des effectifs d’un gouvernement quand il y a un changement de gouvernement. En Algérie, on n’a jamais pensé à chercher quelqu’un en dehors du gouvernement ou quelqu’un qui n’a pas déjà exercé ce genre de missions. Lors des élections présidentielles, ce sont souvent les mêmes candidats et ceux qu’on choisit pour passer à l’occasion d’une fraude électorale sont ceux qui ont déjà exercé des fonctions au sein du gouvernement. D'un autre coté, Mohcine Belabbas s'attend à un nouveau remaniement vers fin novembre ou début décembre. C’est-à-dire avant le renouvellement du tiers présidentiel au Conseil de la Nation. Ils sont en train de réfléchir sur le sort de Sellal. «Si on enlève Sellal du gouvernement, il faudrait bien lui trouver un remplaçant» rajoute le président du RCD. Il explique cela que c’est lié aux nombreuses attaques contre M. Bensalah (président du Sénat) par rapport à ses origines et le risque qu’il pourrait y avoir en cas du décès du chef de l’État. D’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’une manière d’empêcher Sellal de participer à la course présidentielle à l’avenir.


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