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C'est ce contraste qui empêche les deux pays d'avancer. Le reste n'est qu'un habillage. Et tant qu'il n'y aura pas deux systèmes capables de se faire face, avec les mêmes armes et le même langage, le dialogue algéro-français restera un dialogue de sourds ; un dialogue ou un sourd piquera tout de même l'argent de son partenaire. »
C’est la conclusion de l’article de Abed Charef dans le quotidien d’Oran intitulé « Algérie – France : palabres dans une impasse » et auquel nous adhérons complètement.
En effet, le président Hollande est le représentant légitime d’un pays moderne dans laquelle l’alternance au pouvoir n’est pas un vain mot .Il est élu pour appliquer un programme longuement expliqué et débattu démocratiquement par et pour les électeurs devant lesquels il sera comptable à la fin de son mandat lequel ne pourra se renouveler qu’une seule fois. Dans ce programme, la lutte contre le chômage en France est prioritaire .L’Algérie riche de son pétrole et sa population avide de consommer ne peut donc être négligée !
En face, nous avons un président algérien à la fin de son troisième mandat rendu possible par un changement à la hussarde de la Constitution. Un président affaibli par la maladie dans un pays exsangue dans lequel plane la menace d’un quatrième mandat. Un pays dans lequel le partage de la rente côtoie la corruption et la mauvaise gouvernance dans l’impunité la plus totale
Ce marché entre deux systèmes si éloignés l’un de l’autre ne trompe personne Dans un système démocratique, n’importe quel président se bat pour l’avenir de son pays .Dans un système rentier c’est l’avenir du président qui en est l’enjeu. Voilà tout !
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le Quotidien d'Oran analyse la rencontre Bouteflika/Hollande
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