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Je découvre à l'instant les photos de la marche contre le gaz de schiste à Alger, Oran, Boumerdes, Tizi Ouzou et Bouira. Je n'ai pas participé mais je constate que la société civile devient incontournable et que la représsion n'arrête plus les algériens dans toutes les régions du pays.
Cette marche n'est pas corporative mais traverse toutes les couches de la société. Elle n'est pas limitée à une région ne permettant pas au pouvoir de monter des algériens contre d'autres algériens.
Les citoyens ne revendiquent pas des augmentations de salaires ou un logement mais la sauvegarde de leur territoire et les intérêts des générations futures de toute la nation. Une première que les autorités devraient méditer ! une leçon pour tous les apprentis sorciers de la division.
l'exploitation du gaz de schiste est une affaire sérieuse qui mérite débats contradictoires des experts et informations des citoyens. Les partis politiques devraient revendiquer transparence et connaissances pour tous. Ces marches certes utiles pour illustrer l' existence et la vigilance de la société civile n'aboutissent malheureusement pas à l'instauration de débats sur la question. Elles pourraient même à contrario donner à l'opinion ( malgré la brutalité policière ) l'illusion d'une respiration démocratique bien évidemment fausse et instrumentalisée par le pouvoir. Ce risque est d'autant plus grand que les prévenus sont après quelques heures au commissariat très souvent relâchés donnant encore une fois l'impression désagréable qu'il s'agit d'un "jeu " dans lequel c'est toujours le pouvoir qui en sort gagnant !
des combats politiques pacifiques doivent être menés de manière différente. La concertation et les échanges sur l'ensemble du système devraient dans l'urgence remplacés ce type d'actions sans lendemain. la revendication ne concerne pas uniquement cette épineuse question mais le changement radical du système .Ne nous trompons pas de combat !
