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Belkhadem un candidat à la prochaine élection présidentielle ?
Nous voilà à la fin de notre « feuilleton » consacré aux candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle. Dans ce palmarès, monsieur Belkhadem occupe une place singulière dans le sens où il ne peut être candidat du FLN que si son président d’honneur ne brigue pas un quatrième mandat.
De l’avis de tous, monsieur Belkhadem représente l’aile conservatrice islamiste du FLN .C’est un homme du sérail .Il est député FLN de sa ville Sougueur entre 1977 et 1992 et fait voter le code de la famille en 1984. En 1991, il est membre du bureau politique du parti et en 2005 son secrétaire général .Il occupe différents postes : ministre des affaires étrangères de 2000 à 2005puis ministre d’Etat représentant personnel du chef de l’Etat jusqu’en mai 2006 quand il devient premier ministre à la place de Ahmed Ouyahia .En juin 2008 il est remplacé par le même Ahmed Ouyahia et redevient à ce jour ministre d’Etat représentant personnel du président de la république. En mai 2010, il est reconduit comme secrétaire général du FLN.
Très proche du président de la république, il est à chacune des élections présidentielles aux avants- postes des comités de soutien du candidat Bouteflika et l’un des initiateurs du changement de la constitution pour le troisième mandat. Il est pour tous l’homme du président et sa carrière pourrait se limiter à cela.
Au sein du FLN, il est à plusieurs reprises confronté à la fronde des « redresseurs » .Dans cette conjoncture de pré campagne présidentielle, d’autres griefs lui sont faits dont les modestes résultats aux dernières élections locales et surtout « un grave coup d’Etat contre l’identité, le discours et les principes du FLN , en changeant sa composante sociologique nourrie aux sources de Novembre contre des personnes sans conviction, à l’histoire familiale douteuse, ayant un seul intérêt : l’argent»
La nature de cette attaque vise la moralité de l’homme, le protégé du chef de l’Etat qui est le président d’honneur d’un tel parti et qui par conséquent se doit de réagir d’autant plus que l’hypothèse du quatrième mandat n’est pas à écarter. Dans de telles conditions, il sera difficile à Belkhadem de s’engager dans la probable bataille pour le soutien du président et sa légendaire proximité avec lui aura vécue. Les prochains jours seront déterminants pour la suite de son parcours d’autant qu’il ne semble pas bénéficier, à l’intérieur du pays, d’autres soutiens auprès de l’armée par exemple ou le monde du travail.
Pour l’étranger, c'est-à-dire, les pays arabes, la Turquie, et les pays occidentaux, Belkhadem est un libéral, islamiste modéré .Son investiture à la magistrature suprême par les urnes nous mettrait au diapason de la Libye, la Tunisie et l’Egypte en faisant l’économie « d’un printemps arabe»
Il n’empêche que la candidature de Belkhadem préalablement dépendante de celle du président de la république semble à ce jour un peu plus improbable si les contestations au sein du FLN s’amplifient et le prive de son principal soutien, le président de la république.
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Nous voilà à la fin de notre « feuilleton » consacré aux candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle. Dans ce palmarès, monsieur Belkhadem occupe une place singulière dans le sens où il ne peut être candidat du FLN que si son président d’honneur ne brigue pas un quatrième mandat.
De l’avis de tous, monsieur Belkhadem représente l’aile conservatrice islamiste du FLN .C’est un homme du sérail .Il est député FLN de sa ville Sougueur entre 1977 et 1992 et fait voter le code de la famille en 1984. En 1991, il est membre du bureau politique du parti et en 2005 son secrétaire général .Il occupe différents postes : ministre des affaires étrangères de 2000 à 2005puis ministre d’Etat représentant personnel du chef de l’Etat jusqu’en mai 2006 quand il devient premier ministre à la place de Ahmed Ouyahia .En juin 2008 il est remplacé par le même Ahmed Ouyahia et redevient à ce jour ministre d’Etat représentant personnel du président de la république. En mai 2010, il est reconduit comme secrétaire général du FLN.
Très proche du président de la république, il est à chacune des élections présidentielles aux avants- postes des comités de soutien du candidat Bouteflika et l’un des initiateurs du changement de la constitution pour le troisième mandat. Il est pour tous l’homme du président et sa carrière pourrait se limiter à cela.
Au sein du FLN, il est à plusieurs reprises confronté à la fronde des « redresseurs » .Dans cette conjoncture de pré campagne présidentielle, d’autres griefs lui sont faits dont les modestes résultats aux dernières élections locales et surtout « un grave coup d’Etat contre l’identité, le discours et les principes du FLN , en changeant sa composante sociologique nourrie aux sources de Novembre contre des personnes sans conviction, à l’histoire familiale douteuse, ayant un seul intérêt : l’argent»
La nature de cette attaque vise la moralité de l’homme, le protégé du chef de l’Etat qui est le président d’honneur d’un tel parti et qui par conséquent se doit de réagir d’autant plus que l’hypothèse du quatrième mandat n’est pas à écarter. Dans de telles conditions, il sera difficile à Belkhadem de s’engager dans la probable bataille pour le soutien du président et sa légendaire proximité avec lui aura vécue. Les prochains jours seront déterminants pour la suite de son parcours d’autant qu’il ne semble pas bénéficier, à l’intérieur du pays, d’autres soutiens auprès de l’armée par exemple ou le monde du travail.
Pour l’étranger, c'est-à-dire, les pays arabes, la Turquie, et les pays occidentaux, Belkhadem est un libéral, islamiste modéré .Son investiture à la magistrature suprême par les urnes nous mettrait au diapason de la Libye, la Tunisie et l’Egypte en faisant l’économie « d’un printemps arabe»
Il n’empêche que la candidature de Belkhadem préalablement dépendante de celle du président de la république semble à ce jour un peu plus improbable si les contestations au sein du FLN s’amplifient et le prive de son principal soutien, le président de la république.