La CNLTD compte organiser un congrès pour préparer l’après Bouteflika [Set Text Size Small] [Set Text Size X-Large] Par Khidr Omar | 04/02/2015 | 17:30 Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on pinterest_shareMore Sharing Services13 d-quand-la-cnltd-impose-un-rapport-de-force-25f8aL’instance de suivi et de coordination de la CNLTD se projette déjà dans l’après Bouteflika. C’est du moins la lecture qu’on peut faire de son dernier communiqué rendu public mercredi sur la page Facebook de Mohcine Bélabès, le patron du RCD. Dans le point numéro cinq du communiqué, il est question pour cette instance de tenir prochainement un congrès à hui-clos dans le but de « cristalliser une démarche politique en vue de faire face à la situation dangereuse actuelle dans laquelle se trouve le pays, confronté à un comportement irresponsable du pouvoir en place ». En clair, ce congrès vise en fait à dégager des perspectives politiques pour l’après Bouteflika. Cette proposition est l’œuvre de maitre Ali Yahia Abdenour, vétéran de la politique et membre actif de la CNLTD. Le communiqué de l’ISCO fait également une évaluation de la situation politique en mettant en relief « l’entêtement, l’inconscience du pouvoir », sa « fuite en avant » et son refus « l’option de la transition démocratique, à travers un dialogue sérieux intégrant les acteurs de l’équation politique, pouvoir et opposition ». Le but de ce dialogue, est-il expliqué dans ce communiqué est de « bâtir une nouvelle légitimité institutionnelle dont le fondement serait la souveraineté populaire ». Dans le point numéro deux du communiqué il est fait également mention de « cafouillage » et de « l’improvisation » du pouvoir et son « incapacité à apporter des réponses adéquates aux problèmes posés par les citoyens ». Ce qui représente selon l’ISCO « une menace sur la paix civile et sur la cohésion nationale ». Enfin l’ISCO réitére sa revendication de la tenue d’une élection présidentielle anticipée sous la supervision d’une instance électorale indépendante.
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