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la France terrorise les enfants et leurs peres qu,elle mele aux terroristes. Dictature quand tu nous rattrape

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FAITS DIVERS. Un enfant de 8 ans entendu par la police pour apologie du terrorisme

Un enfant de 8 ans a été entendu mercredi pendant 30 minutes dans un commissariat de Nice, car il aurait proféré dans l’enceinte de son école primaire des propos radicaux de solidarité envers les terroristes.

/ Photo d'illustration Yves Salvat

/ Photo d'illustration Yves Salvat

L’enfant a refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier.

Selon son instituteur, il a aussi tenu des propos de «solidarité» avec les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo. Nos confrères de Nice matin précisent : dans son école de Nice Ouest, le petit garçon aurait refusé de participer à la minute de silence pour les victimes des attentats. Interrogé par un enseignant sur son attitude, il aurait alors répondu: «Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes».

La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem a affirmé jeudi que l’équipe de l’établissement s’était «bien comportée».
«Je le dis avec force, non seulement cette équipe a bien fait de se comporter ainsi, mais son travail de suivi, et pédagogique et social, est une oeuvre utile et je l’en remercie», a-t-elle déclaré depuis la cour de l’Élysée où elle participait à des rencontres avec des acteurs éducatifs et associatifs. 

«Dans le contexte actuel, le directeur de l’école a décidé de signaler ce qui s’est passé à la police», précise le commissaire Authier, en notant qu’il ne s’agit aucunement d’une plainte.
«On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux», explique M. Authier. L’enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l’audition de son père, civilement responsable.

 

«Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos», selon le directeur départemental de la sécurité publique.

L’audition de l'enfant a déclenché une vive polémique, notamment sur la question de savoir si l’affaire devait se régler au sein de l’école ou devant la police. «Comme c’est la règle en la matière, l’équipe de l’établissement scolaire a veillé à ce qu’un suivi pédagogique soit apporté à cet enfant qu’on a reçu, avec lequel elle a discuté. Elle a très bien fait de le faire, et elle a très bien fait de convoquer son père aussi», a déclaré la ministre. 
«Lorsque le père est venu dans l’établissement, il a eu en revanche une attitude brutale, il s’est même à plusieurs reprises introduit sans autorisation dans l’établissement scolaire en menaçant le personnel de l’établissement. Donc c’est pour cette raison précise, et cette raison seulement que le directeur de l’école a porté plainte contre le père et pas contre l’enfant», a-t-elle rappelé.
«Je remercie le personnel de l’éducation nationale de cette école de s’être comporté ainsi», a martelé la ministre, ajoutant que «c’est bien naturel que l’équipe pédagogique ait réagi ainsi». 
«D’autant que dans la discussion ouverte avec l’enfant, il est apparu que la situation personnelle de cet enfant était préoccupante, au point d’ailleurs que l’équipe a fait remonter un signalement à la protection de l’enfance du département», a-t-elle souligné.
Mme Vallaud-Belkacem a salué le fait que l’équipe «ait ouvert une discussion avec l’enfant». Ceci «lui a d’ailleurs permis d’en savoir davantage sur la situation personnelle de l’enfant et des risques qu’il encourt, de saisir les services de la protection de l’enfance, et puis de remettre l’affaire dans les mains de la justice», a-t-elle souligné.
«Maintenant la justice a cette affaire entre les mains et il lui appartient de faire toute la lumière sur ces évènements», a-t-elle lancé.

 L’avocat de l’enfant, Me Sefen Guez Guez  a tweeté sous le pseudonyme «S. Ibn Salah» deux séries de questions-réponses entendues durant l’audition. L’enfant dit notamment ne pas connaître la signification du mot terrorisme.

 

 

«Le père et son fils sont profondément choqués d’un tel traitement qui illustre l’hystérie collective.

Ce jeudi matin sur Bfm TV, Me Guez Guez affirme que, lorsqu'Ahmed a été interrogé pour savoir «s'il était Charlie», «lui, naïvement, croyant que c'était une opposition entre ceux qui faisaient les caricatures et les musulmans, a répondu je suis avec les terroristes. L'affaire, ajoute-t-il, illustre l'état de crispation et d'hystérie collective (qui touche la France) pour qu'un gamin de 8 ans se retrouve auditionné par les services de police».
Nice: "Je suis du côté des terroristes", lance...par BFMTV dans laquelle la France est plongée depuis début janvier», a estimé dans un communiqué le «Collectif contre l’islamophobie en France».


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