Nous sommes à la croisée des chemins. Un clan du président qui ne veut rien entendre. Une opposition également sourde. Un peuple totalement ignoré.
Ce clan du président n'est évidemment pas l’émanation du programme du président. Un petit cercle de courtisans aux grandes gueules qui se sont érigés en don quichottes, et par opportunisme, passent leur temps à flatter le président, sans même daigner assurer leurs responsabilités correctement, selon les procédures réglementaires et ordinations de ce même président. D'autres pseudo leaders de partis pseudo oppositions s'y sont joints dans le brouhaha inintelligible qui ne fait que discréditer le chef. trop peu cultivés mais trop intéressés, pour cacher leur soif de richesse et de pouvoir, ils s'adonnent à de récurrentes logorrhées qui ne prouvent que leur panique au moins et au pire leur déséquilibre psychique.
Sinon, peut-on penser un seul instant sérieusement que le président, tel que nous croyons le connaitre, ira jusqu'à ordonner la dilapidation des deniers publics, ou encore à s'adonner à une gabegie sans retenue. L’autoroute, le métro, la mosquée, ne sont que des projets qui devraient obéir aux mêmes rigueurs que les autres projets, pour ne pas devenir des gouffres qui peuvent à la longue compromettre la stabilité financière des finances du pays et, par voie de conséquence la stabilité sociale.
Aujourd'hui, nous nous trouvons devant deux situations inédites, l'une comme l'autre est loin de nous rassurer quant à l’avenir immédiat de notre peuple , d'ici 2 ou 3 ans. D’un coté un clan qui navigue à vue, ignorant les règles élémentaires de l’économie politique et de l'économie mondiale, et qui se met à dépenser l'argent du peuple sans parcimonie, tout juste s'il ne s'en vante pas, en faisant au passage profiter les relations familiales et amicales. Mus par un dessein hypocrite de création d'emplois, au travers l'ANSEJ et L'ANDI, les membres se gavent et font gaver leurs proches.
Sinon, pourquoi le pouvoir est il allé jusqu'à supprimer la procédure de l'appel d'offres dans la passation des marchés publics!? Une question à laquelle il faut un jour répondre.
De l’autre coté nous avons une opposition, du moins qui se dit opposition, dont on sait une seule chose : L'inconciliabilité flagrante structurelle des programmes des éléments qui la composent.
En terme plus terre à terre, l'on est en droit de se questionner, comment concilier les visons d'un parti démocratique, laïc, d'avec celles d'un autre islamiste qui réclame à cors et à cris l'application de la Charia ?
Inutile de les nommer, ils sont aussi transparents que leurs leaders. publiquement ils réclament tous des élections libres démocratiques et transparentes, mais le but final nous renvoie à une partie de poker.
Par ailleurs, certains leaders de l’opposition n'arrivent pas à vulgariser leur programme politique, économique, culturel, sanitaire, car pris dans la tourmente administrative de reconnaissance de leur parti? D’autres naviguent en solo, tout en gardant des liens étroits avec l'armée, seul garant de leur éventuelle réussite. Pendant ce temps, y compris dans les partis au pouvoir, certaines personnalités réclament la dissolution de la sécurité militaire et le retour aux casernes des militaires, alors que leurs pratiques n'ont rien à envier aux plus autoritaires des généraux sans culture civile.
Mais ce n’est pas aussi simple que cela, certaines encore réclament l'implication de l'armée, aussi bien pouvoir qu'opposition, dans les élections et l'application pour certains de l'article 88, et D'autres le refus catégorie de remettre en cause un président qu'ils estiment élu démocratiquement.
Une bouillabaisse dont il est difficile d'en sortir, ou une tchektchouka si vous préférez un langage bien de chez nous pour faire encore plus vrai, et plus le temps passe, plus le plat devient froid et indigeste. L'impasse est au bout du chemin emprunté par nos pseudo politiques, sous l'oeil mi-figue mi-raisin de nos généraux. Fatalisme quand tu nous tient !