Il ne s'agit point d'un changement de cap de notre ligne idéologique. Mais d'une décision mure et réfléchie.
le constat du diagnostic est sans appel. Depuis le coup d'état de Boumédiene, en passant par les multiples gouvernements et le HCE, nous relevons sans risque d'équivoque que tous les hommes politiques qui nous ont gouvernés nous ont tout simplement trahis, martyrisés, exploités, volés, exclus, méprisés.
En plus de leur ignorance quasi complète de la chose politique, il faut ajouter à leur arrogance, le mépris envers le peuple.
Résultat des courses nous sommes chaque un peu plus appauvris financièrement et intellectuellement et donc frustrés.
Croyez-vous que je vais me mettre aujourd'hui à verser des larmes sur un Belkhadem ou un général mis à la retraite ou écarté?
Tout le monde réclame un changement, pour les autres sauf de lui-même et pour lui méme. y compris les partis politiques dits de l'opposition. Mais que nous réservera Louiza Hannoune si ce n'est une pratique acquse au sein de l'administration algérienne laquelle est héritée du colonialisme?
Que nous apportera un autre parti combien méme le langage de son leader est puisé dans le vocabulaire des démocrates ou de la religion ?
En fait, que réclame l'opposition si ce n'est le pouvoir?
A quelques exceptions prés, dont j'inclus forcément le vieux érudit et sage Ali Yahia, le vieux et sage Ait Ahmed, je ne prendrais aucun de ces hommes de l'opposition qui s'arrangent toujours à éviter de se mettre en avant de la scène et qui cherchent à conquérir le pouvoir tranquillement sans se fouler la rate.
je ne suis plus convaincu par ces ténors qui se plient aux restrictions imposées par les tenants du pouvoir. Ils veulent d'une révolution des croissants ou de la pâtisserie ? Je refuse de donner ma voix à ces leaders taiwwan de pseudo partis d'opposition.
A trop laver la peau d'un âne on perd sa lessive. A philosopher sans discontinuer on peut sa logique. Mais moi je suis prêt a accorder mon indulgence à un Said Bouteflika, jeune, cadre et universitaire pour mener la politique du pays à bon port.
Etant en poste, ayant acquis une bonne expériences de la chose politique et de la pratique, il ne lui reste plus qu'à s'entourer de sage et érudits conseillers. la fin du quatrième mandat consommé ou à titre anticipé, Said Bouteflika peut, selon ma vision de la situation qui prévaut dans le pays, prendre les rennes du commandement effectif. A condition biensur qu'il s'engage à mettre un terme à la hongra, au pouvoir militaire, et à instaurer un véritable consensus dans la gestion des affaires du pays. et enfin à prendre en charge financièrement et juridiquement l'écriture de l'Histoire de l'Algérie. en constitutionnalisant l'officialisation de la langue thamazight
Said honni, Said diabolisé, mais je dirais qu'il n,est pas plus diabolique que ceux qui nous ont gouverné jusque là, et ceux qui prétendent pouvoir nous gouverner dans l'avenir, dont Belkhadem , Louiza autres.
Benflis ? oui parlons-en. qu'a-t-il fait du refus de son agrément en tant que parti politique? ce que j'aurais fait à sa place , c'est de porter cette affaire devant les tribunaux, a fortiori lui qui est un magistrat.
Ben Bitour ? sa position vis à vis de la langue thamazight ne me réjouit point !
Said Sadi ? son effacement m'inquiéte!
Alors réfléchissons tous ensemble. il y'a une situation donné sur laquelle il faut bâtir le progrès et la démocratie et ce n,est pas en confiant le pouvoir à ceux qui le revendiquent, mais au nom de quoi, ou qui cherchent à le conquérir par tous les moyens que l'on va apporter la paix, le développement et le bien être à ce peuple que personne ne consulte.
Continuons, et laissons ce que nous appelons le clan à tort ou à raison aller jusqu'au bout de sa logique. Ensuite tirons les leçons de L'expérience. A ce moment là et seulement à ce moment que l'on peut, et doit libérer le frère du président. Avez-vous une autre solution ? j'en suis tout ouïe.