le 13 Aout 1957, une opération de ratissage de grande envergure est lancée sur la région des ittourars. Des troupes héliportées se déversèrent sur le col de Boubhir.Les troupes françaises réquisitionnant des civils dont Ali B., B.S., Yalali Ouali, Hadj Mohand Ouahcene, pour le transport de munitions et de vivres, se dirigèrent vers la région des Illilten ou une casse d’armes avaient été indiquée sous la torture aux militaires français par un prisonnier, au dessus du village de Azrou Ait Aissa Ouyahia.
In extrémis, Ali B. ayant pu s’esquiver avec son sac a dos, échappa a l’exécution sommaire qui eut lieu a Azrou Ait Aissa Ouyahia ou 30 résistants avaient été passés sous les armes, suite a la découverte de la cache sur le flanc de la montagne. Les forces françaises eurent recours a des fusées SS10 pour déloger les assiégés.
Arezki H, est capturé lors de cette opération dans l’oued Thaghzoult. Arezki
On le mit au défi à tour à tour avec les harkis. Le combat était inégal, car Arezki un homme de grande taille, taillé en athlète, sans compter qu’il avait beaucoup pratiqué les sports de combat durant son séjour en France. Il réussit à envoyer par terre, tour a tour, ses adversaires dont il triompha sans aucune résistance notoire de leur part. Lieutenant, abasourdi par la force herculéenne du « fellagha » ayant constaté le manège n'a pu dissimuler sa surprise sur les capacités de cet homme invincible« mais il va les exterminer! Arrêterons les dégâts » s’exclama – t-il, agacé.
Des soldats FSE ET FSNA se mirent à le ceinturer, non sans beaucoup de peine tant sa résistance était sauvage. Ils lui lièrent les mains et les pieds et le trainèrent jusqu’a ce que mort s’en suive, dans l’oued escarpé, remplis de roches et de cailloux baignant dans une eau vaseuse. Arezki connaitra cette fin horrible devant les yeux ahuris de villageois réquisitionnés pour la corvée de transport de munitions et de vivres. Mais il mourut sans avoir dit un mot des secrets qu’il détenait sur l’organisation du FL.N