Partira, partira pas. C’est valable aussi bien pour notre ami Bouteflika que pour les autres y compris mon général Toufik.
Quelle conséquence dans le cas ou l'un d'eux parte? Il est préférable qu'ils restent les deux mais a condition. On a longtemps vécu sous la peur d’être arrêté pour délit d'opinion. Il nous a même semblé parfois, a une certaine époque d’être souvent écouté au téléphone, même intercepté par internet par des pirates. Ces pirates ne sont pas des agents de sécurité de la DRS, mais des harkis qui cherchaient à barrer la route aux écrits sur l'histoire de l'Algérie. Nous l'avions su par la suite...
Mais qui n'a pas fait l'objet d'enquête discret du temps de la Mouvance islamiste? Qui n'a pas été pisté a cause du fait de fréquenter en observateur, aux réunions du FFS?
Qui n'a pas été taxé de paxiste des le moment ou il pouvait être élu au sein l'ATE de l'entreprise?
Tout cela nous l'avions vécu, mais c.est du passé
Mais encore qui n'a pas été ramassé dans la rue comme un vulgaire délinquant par la Police de Chadli et consorts, pour absentéisme, alors que vous êtes en mission de prospection de matériaux de construction pour une entreprise publique en votre qualité de responsable des approvisionnements. Oui c'était, me diriez-vous, le temps ou la police s'immisçait dans la discipline des entreprises. C'était à devenir fou. Comptez donc le nombre de diabétiques et cardiaques aujourd’hui, ce ne sont que ces cadres, ces responsables soumis à la pression de la folie d'un colonel presque illettré. Résultat Hobel, un projet sans objet, une folie de la folie des grandeurs d'ignorants en économie.
Mais aussi, Monsieur Bouteflika, regardez un peu de notre coté! Nous ne sommes pas des tarés, nous vous le garantissons a l'essai. Le monopole de la science n'appartient a personne, de la gouvernance, de la politique, c'est le bien de tous, y compris, nous les silencieux, nous les démocrates sans cravates, nous oubliés, nous les méprisés, nous les patriotes dans le sang qui avons déjà presque tout donné a notre pays et qui n'attendons rien si ce n'est de l'empêcher de sombre
C'est vrai les militaires ne devraient plus continuer à penser qu'ils sont omnipotents, omniscients et omniprésents! Laisser les gens travailler et occupez-vous de votre mission oh! Combien périlleuse et honorable. Les choses s'arrangeraient d'elles mêmes. Je vous le promets
Je disais donc la seule condition pour vous maintenir Vous, Bouteflika, et vous Général Toufik est de respecter ce programme minima. Ce n'est pas la mer à boire, d’autant plus que les ressources du pays sont inépuisables! Un peu de Rahma dans vos cœurs et le tour est joué.
- de démocratiser la vie politique
- de libérer l'expression sous toutes ses formes
- de permettre au peuple de s'exprimer et tenir compte de ses aspirations profondes
- de prendre en charge le chômage, le logement, la santé, la formation des algériens sans distinction
- d'éradiquer la corruption, la drogue, le banditisme, la hogra, le piston, le régionalisme
- de libérer la femme de la domination tyrannique de la société archaïque
- d'ouvrir l'économie au secteur privé sans favoritisme
- de garantir les droits du citoyen
- d'encourager l’écriture de l’histoire algérienne
- d'officialiser Tamazight
Enfin , je peux sortir dans la rue comme Djamila Bouhired que j'admire au plus haut point. je L'ai connu malheureusement après la guerre, car trop jeune pour voyager de Kabylie a Alger pour admirer l,exploit des femmes et des hommes de la bataille d'Alger. Mais cela ne m,a pas empêcher de vivre l'intensité de la guerre, avec l’opération Jumelles.C,est vous dire, ou qu'on soit, a la guerre, on est toujours bien servi.
Un trésor de femme qui appartient au patrimoine national. Ce n'est pas la peur qui me dicte de ne pas recourir a la violence pour libérer le peuple de la Hogra de nos frères, mais le traumatisme colonial vecu dans la chair. le distinguo provoque une inhibition dans mes actes pour recourir a la violence de la rue. Si je dois mourir d'une balle, encore faut-il savoir pour quelle cause.