Nous avions quitté le village, pendant trois jours nous n,avions pas réapparu, personne ne savainet ou nous étions caches, alors que nous avions atterri au village Ighil igoulmimen. Je suis venue en personne vous chercher a ighzer Tghiouziwine chercher nos maquisards. A mon arrivée sur les lieux, Si Mokrane ,Dieu ait son ame , pensait que j’étais accompagnée, il s'en etaot méfié.: " FAITES ATTENTION! avait-il averti ses compagnons" Il epaula son fusil, et visa dans ma direction s'appretant a m.abattre sans sommation. Mohand Ouidir s'interposa :" tu ne tireras pas, au nom de la révolution. tu dois savoir que s'il n ya pas de signe de frayeur dans sa voix, tu n'as pas a t’inquiéter, elle doit ne pas etre ni suivie , ni accompagnée, tu te rends bien compte que sa voix ne tremble pas, ce qui veut dire qu,elle est sereine.
je leur expliquai que les habitants de notre village Ait Saci sont réfugiés au village ighil igoulmimen, et que moi j'ai trouvé refuge au village Ait Youcef Ouali. iLs s y sont erréés trois et trois nuits , sans manger ni boire, ni bougé de leur cachette. sitot l'information donnée, je repris le chemin du retour. les djounouds me conseillèrent de ne pas repartir sur le même trajet que j'avais emprunté, chemin de Iguer Ammar et Thala N'Soumer. "Il faut prendre a ton retour , le long de l'oued, jusque a Thiailiwine. Je suis reparti de Ighzer Thghouziwine , jusqu' au champ dit Thialiowine, j,atteris a Ibelkisen, puis j,atteignis Ait Youssef Ouali., cela pouvait faire faire environ une dizaine de kilomètres en tout., pour atteindre ighil igoulmimen, il m,avait fallu une journee de marche. Puis je rejoignis Ait Youcef Ouali ou je passais 3 mois, Quand les habitants de ce village avaient ete evacues, je suis partis avec eux, sans que les soldats francais ne s'apercoivent d'ou je viens. J'avais 18 ans a cette époque et étais l'épouse d'un maquisard notoirement connu de la population. Je partais d'un village a un autre, sachant que meme si les soldats francais n,avaient la liste nomminative des habitants, ils comptaient régulièrement les individus un par un.
C,est ainsi que je séjournais quelques jours a Ait Youcef Ouali, chez ma soeur, puis 15 jours a Ahfir
Un jour j'avais du confier ma fille a Ouerdia qui devait se rendre a Agouni Adella pour se faire servir un médicament pour son fils, je lui demandais de la confier a ma mere ou la femme de mon père qui y resident.
- et toi alors, que ne le fais-tu pas? me dit il
- je ne sais si je peux mourir aujourd'hui, ou demain , lui repondis-je
Quand j,vis ma fille sortir, j,etais saisi d,une forte angoisse.
A suivre...