On parle de la parapsychologie dans les pays développés comme de la sorcellerie en Kabylie. Mais dans les pays développés comme le Canada, les USA, la France, Allemagne ou l,Angleterre, la voyance, la communication avec les esprits, les Djinns et autres acteurs du monde invisible au commun des mortels, des visions, font l'objet d'études très avancées sans pour autant arriver a maitriser le sujet, ni a vulgariser les résultats des recherches.
Combien de personnes, jeunes, femmes ou hommes, vieux ou adultes sont écoutés quand ils se mettent a raconter les faits, les gestes et paroles de ces êtres invisibles a l,œil et inaudible a l,oreille de tous, sauf des victimes sans témoins.
je me souviens un jour être le témoin de cette scène insolite :
Alors que nous entions tous rassemblés chez les Ait El Hadj Larbi, au village de Qalous, perché sur le mont de Timezguida,face a la chaine a la majestueuse chaine du Djurdjura.
la nuit venait juste de tomber, l'on distinguait a peine l,ombre des personnes qui circulaient autour de nous a l,intérieur de la cour entourée de plusieurs maisons. Alors que j'étais assis sur un banc en ciment carrelé, a proximité d'un robinet d,eau, je voyais subitement Saida, une jeune fille parente a la famille, venue du village de Thiourarine, se mettre subitement courir a toute vitesse le long de la cour, pour échapper a la poursuite d,une femme invisible. Saida, malgré l,obscurité courait comme une dératée sans crainte de heurter un éventuel obstacle qui pouvait lui barrait la route et mettre sa vie en danger. le noir de la nuit d,une opacité effrayante, malgré L'obscurité, Saida arrivait a distinguer son chemin dans sa course effrénée pour échapper a sa poursuivante, qu,elle seule pouvait voir. Pendant qu,elle faisait plusieurs tours de la cour a une vitesses vertigineuse, Saida cariait au secours, implorant la femme invisible qui tentait de la rattraper dans un mouvement de poursuite serrée, un brouhaha de cris de la suppliciée. l'assistance médusée suivait des oreilles le son émis par La voix de Saida qui continuait d'implorer la clémence de l,ogresse, et le bruit de ses pas sur le plancher.
Saida donnait l,impression aux personnes qui l,observaient sans la voir distinctement d, avoir ete rattrapée par la femme invisible qui la talonnait et avec laquelle elle dialoguait a haute voix en demandant de lui épargner les supplices.
Soudain, un silence effrayant s,installa dans la cour. un moment, nous avions cru que Saida est morte, tuée par la femme étrange, invisible. Un esprit, une ogresse, ou quelque chose de ce genre. Quelque chose que nous n,arrivons pas a détecter de nos yeux, ni par nos oreilles.
l'on s'était mis alors, ensemble, a rechercher l'endroit ou a pu se terrer Saida. A-t- elle été happée par cette femme invisible dont elle tentait de s,échapper il y a un instant? ou bien a t elle été tuée et jetée dans un coin?
Nous nous dirigeâmes tous alors a l'intérieur de la maison d’où nous a semblé fuser son dernier cri avant de sombrer dans un silence subit.
En appuyant sur l'interrupteur, la lumière vint envahissant la pièce ou gisait, inerte Saida, allongée de tout son long, dans un coma profond. Nous l'entourâmes et nous pressâmes d'examiner minutieusement son corps. Aucune blessure apparente, aucune ecchymose, tout semblait intact. la respiration presque a l’arrêt, en tout cas a peine perceptible. les yeux fermés, le front froncé. Que s'était-il passé exactement? Elle ne pouvait nous nous fournir aucune indice sur ce quelle venait de subir.
Mon frére ainé commença alors de réciter quelques sourates de Coran, en lui tenant le poignet de la main, quant a moi, influencé par les sciences naturelles que j'étudiais au lycée, je me suis mis a lui pincer les joues, puis le nez, allant jusqu'a la piquer sur la cuisse avec mes ongles longs et acérés, prenant bien même soin de ne pas l'abimer en la blessant au risque de provoquer une inflammation. Rien! Saida était la, toujours allongée, comme morte, pis ! elle était rigide et très effilée,
Nous avions essayer tous les moyens rudimentaires, appris de façon empiriques et selon les traditions et superstitions de la contrée, rien n y fait, la jeune Saida était toujours inerte. les clefs dans la paume de la main n'ont rien donné. et l'eau sur la figure non plus. Saida toujours inerte,sans vie?
Pendant ce temps, le frère ainé ne cessait pas de réciter ce qu'il connaissait du livre sacré.
Soudain, en deux temps trois mouvements, c'est la surprise generale! Saida revient a elle de façon brusque,inattendue, sans transition biologique ni psychique, de mémoire. elle se leva comme si de rien n’était. et avoua n'avoir rien senti. mais elle se souvient pourtant seulement qu'une femme la poursuivrait dans le noir, pour la rattraper et la martyriser sans aucun doute. Du moins c’était l'intention que saida lui prêtait.