il s'agit bien sur d'un acte politique de protestation contre l'utilisation de la conviction personnelle religieuse par les forces de l'ordre contre les libertés individuelles et collectives.
Manger le Ramadan, est en soit une alternative dans les cas de force majeur. la revendication des non-jeuneurs, qui etaient avant de le devenir, des jeuneurs, est une fome de protestation contre l'accaparement de la religion et son utilisation comme moyen violent contre des individus souvent acculés par la faim et la misere, par le chomage a l'irregularité dans leur propre alimentation.
L'etat s'est trouvé etre piégé par ses propres pratiques exhorbitantes du droit ; la repression contre la non observation du jeun, se voyant dans une position indefendable, les services de repression se sont retrouvés devant leur propre guet apens face a des hommes tres intelligents et tres actifs, fortement politisés, et determinés a donner la lecon non seulement a l' État algérien qui s'est fait connaitre ces derniers temps par ses pratiques pharisaiques ou simplement defendant des pratiques religieuses ostentatoires juste pour plaire a un electorat islamiste et obtenir peut étre la bénédiction de la nébuleuse de El Qaida... pour les prochaines échéances electorales, mais aussi a l,opinion internationale. les non-jeumeurs de Tizi Ouzou se joignent pour ainsi dire a la contestation internationale moderniste comme justement la bravage des moeurs par les femen, les gays, les hommes d'affaires qui changent de nationalités pour fuire le systéme fiscal trop repressif, ou encore les athées qui se manifestent comme tels dans le monde.
Mais... mais! a trop laver la téte d'un ane on perd sa lessive. Alors ne voila-t-il pas qu' il s'est retrouvé face a son propre defi inutile et superflu, dans le sens inverse, au moment justement ou les conditions politiques, économiques, sociales et militaires locales, régionales et internationales sont favorables a une plus grande liberté : sexuelle, religieuse économique etc..( gay, femen, fuite des investisseurs etc).
La question de l'impact de cet évenemnt mérite d'étre posée pour l'avenir : est a dire que la Kabylie devra t elle s'affranchir du sacrifice du mois de ramadane ou faut-il simplement voir la juste un coup de semonce pour les services de sécurités qui se sont montrés ces derniers temps un peu trop sévéres envers la jeunesse de la region des kabylies, pretextant souvent le respect des lois religieuses? ou bien alors que cette expérience inédite doit elle servir d'exemple pour les autres regions du pays qui ne sont pas du reste , en reste
