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Monsieur Bouchair veut faire controler l,armee par une APN de khoubsistes et une institution infestée de binationaux, d'espions de toutes sortes, pour faire recoloniser le pays

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pour salir des honnetes gens »

16/05/2013

les enfants de chouhadas soutiennent la DRS dans ses initiatives de mener des enquetes sur les hautes personnalites corrompues du pouvoir

Un ancien président du Conseil constitutionnel ose dénoncer l’emprise du DRS sur la vie publique !

fdghdfghfgh

Saïd BouchairDécidément, avec les grands scandales financiers et la chronique judiciaire inhérente, les questions des services de sécurité et de la maladie du président sont le gros lot de l’actualité cette saison. Entre louanges, critiques et mises en cause, une flambée d’articles impliquant allusivement ou explicitement le DRS est venue garnir l’actualité nationale et parfois internationale depuis le début de l’année. Un balbutiementde liberté se fait jour, les langues se délient et les Algériens renouent petit à petit avec leur esprit frondeur. Sachant que les forces du mal ne peuvent pas liquider tout le monde ou attenter, à travers des complots machiavéliques, une partie des journalistes, des syndicalistes, des chômeurs et une partie de l’élite politique qui a travaillé pour le pouvoir algérien, les fameux harkis du système de SAG, commence à se débarrasser du «mythe» de la sécurité et ose parler franchement et publiquement de l’hégémonie et de l’impunité du DRS. Tels des vagues incessibles à la mort qui les attend au bout de leur voyage, les articles iconoclastes qui remettent en cause le pouvoir exorbitant du DRS reviennent à la charge sans jamais s’arrêter.

Avant hier, le 13 mai, est un jour mémorable dans l’histoire de la politique algérienne. Le journal El Khabar a publié un article peu habituel signé par un certain Hamid Yacine. Les lecteurs y apprendront une bonne nouvelle, celle de la publication d’un livre écrit par l’ancien président du Conseil constitutionnel et ancien conseiller du président Bouteflika Saïd Bouchair. L’importance du livre réside dans le sujet traité. Pour la première fois, un ancien haut commis de l’État se permet de critiquer l’ingérence du DRS dans la vie publique et ose déclarer que le DRS, «la colonne vertébrale de l’armée», évolue hors du cadre de la constitution et échappe au contrôle de président. Il pointe son doigt vers un abcès qu’il appartient à d’autres acteurs de la vie publique de dénoncer pour le crever. Plus grave, il présente le président de la République dans une situation d’infériorité à cet organisme, puis qu’il a échoué à le remettre sous son autorité. Monsieur Bouchaïr, qui pendant longtemps a évolué au cœur du pouvoir, fait une analyse implacable sur les relations tendues entre le président et l’état-major de l’armée. Il confirme la plupart des analyses qui ont toujours défrayé la chronique sur l’existence de deux pôles qui se disputent le pouvoir : la présidence et l’armée. Selon lui le président a restitué une grande partie des pouvoirs que lui confère la Constitution et que la junte militaire a accaparés illégalement après 1992, mais il a échoué à soumettre le DRS au contrôle parlementaire. Cet échec n’a d’autre corollaire que la confirmation que le DRS reste un organisme puissant et hors la loi. Dans son analyse, l’ancien conseiller du président appelle de ses vœux que les responsables de la sécurité ainsi que les membres de leurs familles soient soumis à un contrôle de l’État. Pour oser lancer cet appel, monsieur Bouchaïr a dû voir des affaires pas très orthodoxes, des scandales que la presse n’ose pas révéler…

La vérité et la nation comptent des hommes et des femmes dont on ne soupçonne pas l’existence. Mois et le peuple d’Israël ont bénéficié d’appuis à l’intérieur même de la famille du Pharaon. Ceci pour dire que la puissance et l’impunité de l’organisme ne sont pas fatales et sa force n’est pas invincible. Monsieur Bouchaïr, aussi compromis soit-il avec le pouvoir, mérite les félicitations.

Bien sûr, le livre de Boucahïr n’est pas suffisant, l’espoir d’une prise de conscience nationale n’est pas pour demain. Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais annonce quand même qu’il existe d’autres hirondelles et qu’ils ne vont pas tarder à égayer de leur ballet incessant et leurs cris joyeux, le ciel sombre de l’Algérie.

Monsieur Bouchaïr fut président du Conseil constitutionnel de 1995 à 2002. Il n’est pas exempt de reproches, il a été dans ce poste stratégique pendant une période où l’Algérie a vécu les plus grandes fraudes de son histoire (naissance et raz de marée du RND et l’élection de Bouteflika dans les conditions que l’on sait)

http://www.elkhabar.com/ar/index.php?op=print&news=33...


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