Quelque soit l'issue de l'actuel mandant. Quelque soit l,Issue de l'eventuel 4 eme mandat de l'actuel président, le prochain président de la République doit être diffèrent de ce qu'a été Bouteflika, de ce qu'ont ete Boumediene, Chadli, Zeroual, Boudiaf et Ali Kaffi.
le désormais ex president Bouteflika a ete un homme de la réconciliation sans aucun doute. Il aura été l'homme qui se veut un président intégral,complet et non un trois quart de président. Il aura été également celui qui ne veut pas partager le pouvoir avec d'autres, lesquels autres pouvaient immanquablement faire péricliter ses desseins, ses projets et son envergure...son aura.
Le mérite de ce président en exercice est que malgré sa maladie handicapante, l'idee d'une démission forcée est totalement écartée. pas même celle d'une démission volontaire. Bouteflika aura ete celui qui a arraché une bonne partie du pouvoir aux militaires, et cela restera dans l'histoire du pouvoir en Algerie.
Mais, devrions-nous nous arrêter a ce niveau de reflexion. Comme tous les autres présidents, Bouteflika aura payé de sa personne, de sa santé, le siège sacrée ejectable qu'il a arraché après un parcours du combattant de 17 ans... une veritable traversée du desert. Pour cela, nous devrions reconnaître qu'il est un homme tenace et a ce nievau donc deja, de grande envergure. la mise est trop grande dans ce pouvoir en Algerie, au point ou certains ministres lui échappent totalement, tant il etait absorbé par la strategie et la ruse qui font les premiers atouts d'un dirigeant entouré de rivaux, d'ennemis caché, de courtisans et collaborateurs integres. C,est le combat des gladiateurs qu'il devait mener contre ces généraux roués a tous les coups, a toutes les toutes les endurances.En est il sorti vainqueur pour autant. Pour l'histoire oui, mais pour le présent et l'avenir, la continuité de son action, nous pouvons dire que non. car Bouteflika aurait parachevé ses ambitions, sinon en léguant le pouvoir a son frère du moins a un poulain qui assurera la continuité confmement a ses vœux. l'ere de Boumediene est rééditée en quelque sorte puisque lui aussi est parti sans avoir achevé sa mission , ses desseins, ses rêves. Bouteflika n'a pas réalisé tous ses rêves qu'il est deja neutralisé par son propre destin. d'abord, il n'a pas eu l'occasion d'inaugurer la Grande Mosquée d'Alger. ensuite assuré sa succession comme il le souhaitait. La revision de la constitution et le auqtrieme mandat ne sont des voies et moyens d'y parvenir. Autant dire donc que Bouteflika et Boumediene ont eu des destins semblables.
Mais apres...
l’armée garante de la tranquillité du pays, du calme, de la paix et du fonctionnement minimal des appareils de gestion étatiques, doit travailler maintenant pour lui trouver un successeur adéquat. Quel homme politique est en mesure aujourd'hui d'assurer la transition.
d'abord quel profil peut avoir ou doit avoir le prochain président.
- un homme d’expérience dans la gestion des affaires de l'Etat- ce sera Ahmed Ouyahia
- un homme qui soit le représentant de la majorité du peuple- arabo-berbere-musulman modéré - ce sera Bembitour
- un homme qui soit cautionné par l,'armée- Ahmed Ouyahia-Hamrouche- le général yala, le general Zeroual. Mais voila que l'on risque d'accuser cette armee de privilégier ses propres généraux.La peur du discredit va pousser a la porte ces gradés
- un homme qui soit accepté par les puissances occidentales en particulier- les USA-la France-l,Allemagne= la GB- Chekib Khelil, mais voila qu'il est trop pestiferé par la presse pour miser sur ce Berlusconi a l’Algérienne,
- un homme qui soit toléré par les pays arabes et musulmans emergents comme la Turquie, l'Arabie, le Qatar- Taleb Ibrahimi- Belkhadem
Au final de tous ces prétendants, seul Ahmed Ouyahia présente les atouts pour éviter la division intra et extra muros.
"En plus de son expérience, Ouyahia est un tempérament .Chef de gouvernement ou premier ministre, il a tenu tête au président Bouteflika connu pour ne jamais partager la moindre parcelle de pouvoir. Il reste à espérer que toutes ces qualités soient mises au service de la démocratie et au vrai changement de ce système. Mais est ce possible de la part d'un homme qui a été depuis très longtemps à l'intérieur de ce système ? pourquoi pas ? L'enjeu est de taille. Cet homme intelligent doit le savoir. Les algériens aspirent à la vraie démocratie et on à la démocratie de façade avec un grand nombre de partis politiques sans programmes qui s'empressent de soutenir le programme du président contre quelques strapontins. Monsieur Ouyahia démontrez nous que vous avez compris ! l'histoire le retiendra !"