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Sonatrach et Sonelgaz appartiennent au peuple et non a leurs employés et au ministre

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ActualitéLundi, 20 Mai 2013 09:50FacebookImprimerEnvoyerRéagir

le ministre de l’énergie et des mines à propos des scandales de Sonatrach

“Nous ne sommes pas tous des pourris”

Par : K. Remouche

L’État compte renforcer le contrôle interne sur la passation des marchés à Sonatrach et Sonelgaz pour prévenir de nouveaux scandales dans le secteur.

En réponse aux questions de la presse, le ministre de l’Énergie et des Mines est intervenu, hier, sur un ton plus offensif sur la grande corruption à Sonatrach dont les effets fragilisent la compagnie pétrolière nationale lors d’une conférence de presse  sur la situation du secteur. Le ministre a  appelé les journalistes à ne pas faire d’amalgame ; en un mot, de ne pas se tromper de cible, afin de ne pas démoraliser les salariés de Sonatrach et Sonelgaz et ne pas déstabiliser ces entreprises.
“Nous ne sommes pas corrompus. Les travailleurs du secteur ne sont pas corrompus. Je ne permettrai pas de traiter les travailleurs et les cadres de ce secteur comme étant des corrompus. Nous ne sommes pas tous pourris. Je ne permettrai pas de déstabiliser Sonatrach et Sonelgaz. Je fais appel à vous pour ne pas faire d’amalgame.”
Selon lui, les pouvoirs publics ont pris les  précautions nécessaires pour que ce phénomène de corruption ne s’amplifie pas dans le secteur.
“La justice est saisie. Il y a des personnes qui ont fauté, elles doivent payer. La justice doit traiter ces affaires avec sérénité et au rythme qu’elle décide elle-même de suivre. La corruption est un mal qu’il faut combattre avec détermination et sans relâche. C’est un mal qui ronge les entreprises nationales et qui ronge tout le pays. Il faut le combattre.”
Le ministre de l’Énergie, tout en défendant les cadres de Sonatrach, défend la thèse d’une main extérieure à la compagnie pétrolière nationale qui serait derrière cette grande corruption à Sonatrach.
Le premier responsable du secteur a tenu ainsi à rassurer les cadres ainsi que les travailleurs de Sonatrach et de Sonelgaz afin de prévenir toute démobilisation qui risquerait de paralyser ces deux entreprises stratégiques dans le développement économique du pays.
Déjà le premier scandale de 2010 avait eu des effets négatifs sur sa dynamique. En l’occurrence, beaucoup de cadres ne voulaient aucunement siéger au sein des commissions des marchés. Le second scandale plus important, appelé Sonatrach bis qui met en cause, outre Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Énergie, des personnalités au plus haut niveau de l’État, et qui ne cesse de faire les manchettes des journaux, n’a pas fini de tétaniser la compagnie pétrolière nationale.
C’est donc dans les habits du grand pompier que le ministre a tenté de nouveau de rassurer les cadres, principalement de Sonatrach et Sonelgaz.
“Nous allons renforcer le contrôle interne en matière de passation de marchés à Sonatrach et Sonelgaz pour sécuriser leurs cadres. Nous allons contrôler les cahiers des charge afin qu’ils ne soient pas orientés au profit de tel ou tel fournisseur.”
L’enjeu est, selon lui, la pérennité et la sauvegarde de ces entreprises. “Je ne permettrai à quiconque de déstabiliser de grosses entreprises nationales (Sonatrach et Sonelgaz). Le pays n’a aucun intérêt de voir disparaître des entreprises comme  Sonatrach et Sonelgaz et vous savez à qui profite la disparition de ces entreprises, piliers de l’économie nationale”, a-t-il argué. Mais qui sont ces milieux qui veulent déstabiliser Sonatrach ? Youcef Yousfi n’a pas osé lever cette zone d’ombre.



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