De mon point de vue sincère, neutre et sage, personne hormis Ahmed Ouyahia est mieux placé pour assurer la continuité des affaires du pays, en cette phase cruciale.
Un commis de l'Etat fidèle aux règles et aux lois de l'Administration, un énarque qui connaît les mécanismes d'un État pour bien le faire tourner. sans le risque grand de voir ce qui reste de l'autorité et des structures de l'État céder le pas a une improvisation conservatrice, superstitieuse pour ne pas dire sorciere, dangereuse.
Au plan des idées politiques, il est utile de dire que le pays n'a pas pour l'heure besoin d'un d'un homme bourré de propositions qui risquent de le faire déplacer sur une zone instable. C'est d'un homme plus conservateur que réformiste qu'a besoin pour le moment notre pays... pour ramener la personnalité d'un État quasi-absent, impuissant, inefficace et improvisateur. En attendant de réfléchir mieux a la forme et au fond des reformes a engager en y associant bien sûr le peuple. Ahmed Ouyahia semble le mieux placé pour mener a bien cette phase au nom du peuple et de l'armée grâce a sa neutralité bienveillante. Cet homme se trouve être le point de rencontre entre l'armée et du citoyen underground. son autorité serait la bienvenue au moment ou un relâchement semble gagner les rouages de l'administration pour ne pas dire une sorte de pourrissement qui la fait glisser progressivement vers un lasser aller très grave générateur d'anarchie et de gabegies...
Ahmed Ouyahia pourrait paradoxalement être bien accueilli par les puissances occidentale, car pour ces capitalistes qui ont beaucoup investi en Algerie, ils ne tiennent pas a ce que l'Algerie sombre dans le chaos. Loin des calculs politiciens, les occidentaux sont préoccupés, en ce qui concerne cette partie de l'Afrique, beaucoup plus par le risque d'un glissement du pays dans un système théocratique qui fera écho aux pays qui mettent en danger les économies occidentales( irak-Afghanistan-Syrie-Iran). La question des droits de l'homme en filigrane, réclamée par les instances internationales sous la pression de ces occidents, ne sera ni en reste ni un handicap majeur pour cet homme de droit.
Ahmed Ouyahia président, en fait rien de fondamentalement changé: ce sera un Ahmed Ouyahia premier ministre mais avec en sus ses prérogatives de décideur et non plus de coordinateur de l'activité décidée par un président qui a monopolisé le pouvoir.
ce sera donc un Ahmed Ouyahia attentif, de par les nouvelles fonctions qu'il occupera et de par sa lourde et nouvelle responsabilité compte tenu des problèmes qui se sont accumulés, mais aussi pragmatique et moins autocratique s'il veut réussir avec les uns et les autres. De ce coté la, il jouera son destin et celui de son pays, alors, acceptera-t-il de payer le tribut de ce que les autres ont mûri en terme de difficultés, d'injustices et de temporisations, s'il venait a tomber dans le piège de l'echec : il ne se laissera pas en tous les cas pousser vers un gouffre dont il connaît suffisamment la profondeur.
Pour ce qui nous concerne, nous ne pouvons que soutenir cette option, car, notre pays a besoin plus que jamais de son armée, forte et juste, autant que un président respecté par tous et efficace.
Il ne faut pas non plus ignorer un élément important de la gouvernance de ce commis de l'Etat très discipliné : ses capacités manageriales et son ascendant et son esprit d'equipe. Ahmed ne trouvera de ce cote la aucune difficulté a former sa troupe qui sera composée d'experts multidisciplinaires et multi-exeperiences.
Du reste sa propre expérience dans certains secteurs tel que la justice, chef de gouvernement et premier ministre, seront d'un secours précieux pour l'État algérien mais aussi pour le secteur économique et social.
ce ci évidemment dans l,eventualitee ou l,actuel président venait a prendre sa retraite aucun autre candidat ne peut etre a la hauteur des defis qui se presentent a l,Algerie.