J’ai patiente ce qu’un peut patienter un paysan.
S’accoudant à sa fourche, marquant un temps de répit.
J’attends que les vents favorables se soulèvent,
Pour séparer le grain de l’ivraie
J aime encore mieux supporter mes insomnies et le froid qui me transit
Que la fièvre qui brule en moi
Je préfère des amis inconnus, rencontrés au hasard,
Qu’a mes proches parents.
Quoique tu puisses valoir, fils, mon enfant chéri
Dieu, le plus riche de l'univers, te dépasse