Une période noire de l’histoire de l’Algérie![photo-1.JPG]()
Ce n’est pas de la colonisation que je voudrais parler, qu’elle soit Vandale, byzantine, espagnole, turque ou française, car cette période là est indéniablement génocidaire pour le peuple d’Afrique du nord, mais de la période post indépendance qui a été la période noire de notre histoire et dont nos dirigeants ALGERIENS devraient avoir honte.
En effet, depuis l’avènement de l’indépendance dont on dit cyniquement qu’elle a été octroyée par le non moins criminel général De Gaulle, aucun gouvernement n’a été au service du peuple. Une caste de copains, dont ont prétend avoir été l’artisan de la libération du pays s’est emparé du pouvoir, au nom du peuple exclu, a mis main basse sur les richesses de ce territoire vaste libéré par le sang des vaillants moudjahidines.
Ni Ben Bella, ni Boumediene, ni Chadli, ni Zeroual, ni Ali Kaffi, n’ont fait le bien de ce peuple livré à leur schizophrénie.
Chacun des gouvernements qui se sont succédés a eu sa longue liste des victimes, chacun a eu son discours arrogant et dictateur : « nous n’avons de leçons à recevoir de personne » dixit Boumédiene et Chadli Ben Djedid.
Ces apprentis sorciers, démocrates autoproclamés, ignorant totalement la science politique et les aspirations profondes d’un peuple, se sont proclamés, révolutionnaires de première heure, gestionnaires modernes, ont détruit ce qui reste de ce peuple vaillant. Ce que la colonisation a laissé à ce peuple a été systématiquement arraché par la ruse et la filouterie par ces usurpateurs de pouvoir et de légitimité. Sous le prétexte de lutte contre le berbérisme et l’islamisme, les détenteurs du pouvoir ont chapardé les richesses du pays. Chacun a eu ses adeptes, ses copains et ses supporters corrompus. Les partis politiques engraissés grâce à l’argent du peuple participent à cette zerda entre amis et parents. Bien évidemment les chats que sont les jeunes, par le moyen rusé de l’EMPLOI DES JEUNES lont les restes pour satisfaire leur faim digestive, quant à leur soif de culture…
Sous le prétexte de désordre public, les tenants du pouvoir ont fait appel à l’armée pour verrouiller la vie politique et économique. La grande faute , et je ne parlerai pas de l’erreur car ce n’en est pas une, est de croire qu’un militaire d’un niveau intellectuel très bas , voire même inexistant , général maison soit il, puisse mettre de l’ordre dans un pays, un peuple aussi désorganisé puisse-t- il être.
Ni Boumediene , militaire illusionniste moyen orientalo communiste macérien, ni Chadli, militaire quelconque d’ une armée d’un pays nouvellement indépendant, ni zeroual, formé nouvellement dans les armes et les techniques russes de lutte, ni Ali kaffi, ancien maquisard dont les méthodes sont dépassées ne pouvaient permettre l’avènement d’une administration capable de rétablir la paix, l’ordre et la justice sociale. Bien au contraire chaque citoyen a eu à souffrir, à subir dans le silence et l’impuissance les folies des dirigeants ignorants, inconscients.
Beaucoup de cadres et d’ouvriers ont subi l’agression de cette administration durant ces règnes injustes.
La présidence de la république était cette superpuissance qui plaçait des hommes de la région ou de la famille pour semer la terreur dans le collectif des cadres et des travailleurs.
La Hogra a régné en maitre absolu durant ces décennies.
Conclusion, les militaires doivent comprendre que la gestion de la vie politique et économique ne relève pas de leurs prérogatives. Car sans un pouvoir civil autonome et technocrate, l ‘Algérie devra nécessairement sombrer dans la guerre civile. La question de l’islamisme me paraît obsolète devant les risques de partition du territoire. Ce sera alors de la responsabilité morale et historique des militaires algériens. Ceux qui veulent distinguer l’Algérie des autres pays arabes, sont ceux-là qui poussent au chaos, car l’Algérie n’a rien de la France, des USA ou de la Chine ou la Russie. L’Algérie aura son été à défaut d’avoir son printemps
l ‘Algérie devra nécessairement sombrer dans la guerre civile. La question de l’islamisme me paraît obsolète devant les risques de partition du territoire. Ce sera alors de la responsabilité morale et historique des militaires algériens